Congrès annuel de lAIISQ La mort assistée et notre pratique professionnelle Québec, le 23 octobre 2010 Michèle Marchand, M.D., Ph.D. Secrétaire du groupe de travail en éthique clinique Conseillère en éthique clinique auprès de la Direction générale Collège des médecins du Québec
Le 23 octobre Leuthanasie, ny pensons même pas : Les médecins ne voudront jamais !
Le 23 octobre Et si les médecins, comme professionnels, nétaient si certains que ça… …que ce soit à eux de trancher sur les interdits sociaux; …que leuthanasie est nécessairement contraire à léthique médicale; …que, même en situation clinique, ce soit encore à eux de décider.
Le 23 octobre La réflexion du Collège a porté sur le processus décisionnel en situation clinique Elle a déclenché un vaste débat public sur laide à mourir
Le 23 octobre Le processus décisionnel en situation clinique 1.En situation clinique, le médecin propose les soins quil juge le plus objectivement appropriés dun point de vue médical. 2.Le patient reste évidemment celui qui décide puisquil sagit de sa vie. Pour des raisons subjectives aussi bien quobjectives, il accepte, refuse ou demande autre chose que les soins proposés.*
Le 23 octobre Le processus décisionnel en situation clinique (suite) 3.Face à cette réaction du patient, le médecin demeure toutefois responsable des actes quil posera. Il accepte d'accéder à la demande du patient, refuse ou propose autre chose, auquel cas la dynamique reprend.** 4.Dailleurs, la demande du patient peut avoir initié le processus en précédant la proposition du médecin.
Le 23 octobre *Le refus de traitement est un droit reconnu **Le droit dexiger des traitements nest reconnu nulle part
Le 23 octobre Il existe un consensus pour dire les médecins ne sont pas tenus de donner des soins quils jugent inappropriés dun point de vue médical, ce qui est différent de lobjection de conscience, où le médecin sobjecte pour des raisons personnelles
Le 23 octobre Lapproche privilégiée au Collège des médecins du Québec Quelle que soit la situation clinique, nous demandons aux médecins dentreprendre le plus tôt possible avec les patients, leurs proches et les autres intervenants des discussions concernant lintensité des soins et à les poursuivre aussi longtemps que requis.
Le 23 octobre Lapproche privilégiée au Collège des médecins du Québec En cas de désaccords persistants, nous encourageons les médecins à exclure toute prise de décision unilatérale de leur part quant aux soins qui seront effectivement prodigués.
Le 23 octobre Lapproche privilégiée au Collège des médecins du Québec Par contre, nous pensons quon devrait leur reconnaître le droit, sous conditions, notamment celle dassurer le suivi, de refuser de participer personnellement à des soins quils jugent médicalement inappropriés ou auxquels ils sobjectent pour des raisons morales.
Le 23 octobre Il nest jamais simple de concilier les convictions personnelles de chacun les obligations professionnelles de certains et les balises légales qui sappliquent à tous
Le 23 octobre La mort assistée : une question particulièrement difficile déthique personnelle, déthique professionnelle et déthique sociale
Le 23 octobre Éthique sociale Si certaines personnes veulent écourter leurs jours, doit-on toujours, comme société, tenter de les en empêcher ou du moins refuser de les aider?
Le 23 octobre Éthique professionnelle Est-ce pensable pour un médecin daccepter de les aider? Dans un contexte de soins, peut-être que oui !
Le 23 octobre Éthique personnelle Est-ce pensable pour un intervenant en soins spirituels de ne pas vouloir dissuader un malade qui demande den finir? Je ne sais pas !
Le 23 octobre La question de leuthanasie est évidemment difficile pour les médecins (puisque cest finalement le médecin qui doit décider sil posera tel geste ou non), mais elle nest certainement pas plus facile pour des intervenants en soins spirituels…
Le 23 octobre
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Le 23 octobre Merci !