Stratégies de méthodologie

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Transcription de la présentation:

Stratégies de méthodologie L’examen Cégep Marie-Victorin Par Caroline Garneau en collaboration avec Anie Chaput, orthopédagogue

L’examen Table des matières 2 Références………………………………….............................................................................................................................. 3 Pourquoi?............................................................................................................................................................................... 4 Pour se mettre dans le contexte……………………………………………………………………………………………..........… 5 Les types de questions……………………………………………………………………………………………………………….. 6 Les Vrai ou Faux……………………………………………………………………………………………………… 6 Les choix multiples…………………………………………………………………………………………………… 7 Les associations………………………………………………………………………………………………………. 9 Les phrases à compléter…………………………………………………………………………………………….. 10 Les réponses courtes………………………………………………………………………………………………… 11 Le test de lecture……………………………………………………………………………………………………… 12 La question à développement……………………………………………………………………………………….. 13 Avant l’examen : les dernières étapes………………………………………………………………………………………………. 15 Préparation émotionnelle…………………………………………………………………………………………….. 15 Préparation du matériel………………………………………………………………………………………………. 16 Préparation physique……………………………………………………………………………………………….... 17 Se situer……………………………………………………………………………………………………………...... 18 À l’examen……………………………….................................................................................................................................. 19 Prélecture et préparation…………………………………………………………………………………………….. 19 La lecture du questionnaire………………………………………………………………………………………….. 20 L’analyse des questions……………………………………………………………………………………………… 21 Révision de l’examen corrigé………………………………………………………………………………………………………… 23 Pour une meilleure étude……………………………………………………………………………………………. 23 Pour mieux répondre……………………………………………………………………………………………........ 25 Pour apprendre……………………………………………………………………………………………………….. 26 Habitudes d’étude……………………………………………………………………………………………………………….......... 27 Maîtriser son stress…………………………………………………………………………………………………………………… 28 Petits conseils………………………………………………………………………………………………………………………..... 29

L’examen 3 Références Davis, Leslie et al. Study Strategies Made Easy – A Practical Plan for School Success. Plantation, Specialty Press Inc.,1997. 157 pages. Dionne, Bernard. Pour réussir – Guide méthodologique pour les études et la recherche. 3e éd. Laval, Études Vivantes, 2001. 272 pages. Espinasse, Marie-Chantal et al. Parcours sans détour - Guide d’accompagnement méthodologique. Montréal, Association québécoise de pédagogie collégiale,1996. 231 pages. Mooney, Jonathan et David Cole. Learning Outside the Lines. New York, Fireside, 2000. 286 pages.

L’examen 4 Pourquoi? Il sert à rendre compte de l’apprentissage fait jusqu’à maintenant en démontrant ses compétences. Il faut regarder l’ensemble de l’examen pour avoir une idée de ce qu’il contient et de ses niveaux de complexité. Il faut s’arrêter à la compréhension des questions afin d’y répondre le plus précisément possible.1 1 Marie-Chantal Espinasse et al. Parcours sans détour – Guide d’accompagnement méthodologique. Montréal, Association québécoise de pédagogie collégiale,1996, pp.123-125.

L’examen Pour se mettre dans le contexte2 5 Nom : ______________________________ Directions : 1. Lis toutes les questions avant de commencer à répondre. 2. Écris le nom de la ville et du pays dans lesquels tu vis. 3. Biffe toutes les voyelles. 4. Compte le nombre de lettres restantes. 5. Multiplie ce nombre par ton âge. 6. Divise ce nombre par ton année scolaire et arrondis-le au nombre le plus près. 7. Additionne-y le nombre d’heures dans une journée. 8. Soustrais le nombre de lettres que comportent ton prénom et ton nom. 9. Divise ce nombre par deux. 10. Les directions de 2 à 9 n’ont pas à être faites. Espace de travail : 2 Leslie Davis et al. Study Strategies Made Easy – A Practical Plan for School Success. Plantation, Specialty Press Inc.,1997, p.81.

L’examen Les types de questions Les Vrai ou Faux (objectif) 6 Les types de questions Les Vrai ou Faux (objectif) Penser que tous les choix sont d’abord vrais et trouver si quelque chose cloche et ferait en sorte que l’affirmation soit fausse. Attention aux mots modificateurs comme tous et aucun. Ces affirmations sont généralement fausses. Attention aux listes d’éléments : si un élément est faux, toute l’affirmation est fausse. Si dans une même affirmation, deux éléments sont vrais, mais ne sont pas liés ensemble ou dans le mauvais ordre, c’est généralement faux. On répond à toutes les questions et dans le doute, on écrit vrai, car statistiquement, il revient plus souvent.3 3 Jonathan Mooney et David Cole. Learning Outside the Lines. New York, Fireside, 2000, p.238.

L’examen Les types de questions Les choix multiples (objectif) 7 Les types de questions Les choix multiples (objectif) S’attarder d’abord aux mots-clés (tous, la plupart, souvent, aucun, toujours, etc.) et à leur signification. Les affirmations ayant toujours ou jamais sont rarement vraies. On répond d’abord mentalement à la question, avant même de lire les options. Ensuite, on procède par élimination, qu’on sache ou non la réponse. Lorsqu’une affirmation est vraie seulement qu’en partie, il ne faut pas la sélectionner. Lorsqu’on ne sait pas la réponse, on risque une des options à moins que les mauvaises réponses soient pénalisées. Lorsqu’on choisit l’option Aucunes de ces réponses, il faut s’assurer que tout ce qui est suggéré soit faux. Si on doit choisir un énoncé inexact parmi un ensemble de réponses, il faut que l’énoncé comporte au moins un élément faux. Avec un lexique élaboré tout au long de la session, les termes techniques de chaque discipline seront facilement reconnaissables lors de l’évaluation.4 4 Bernard Dionne. Pour réussir – Guide méthodologique pour les études et la recherche. 3e éd. Laval, Études Vivantes, 2001, pp.69-70.

L’examen Les types de questions Les choix multiples (objectif)(suite) 8 Les types de questions Les choix multiples (objectif)(suite) Attention aussi aux mots modificateurs de sens comme n’est pas vrai ou excepté. Tout lire et écrire à chaque réponse vrai, faux ou rien. Considérer l’option Toutes ces réponses comme une alternative possible. Si deux réponses sont vraies, alors c’est le bon choix. Si on est certain d’une réponse et on pense qu’une autre est vraie, alors c’est l’option à choisir. Valoriser les choix semblables. Un des deux est la bonne réponse. Éviter de choisir les extrêmes : si on ne sait pas la réponse, on choisit plutôt un choix dans le milieu de la liste. Choisir la réponse la plus complète, avec le plus d’informations pertinentes. Vérifier la grammaire de la réponse pour choisir une phrase complète.5 5 Mooney et Cole, op.cit., pp.235-236.

L’examen Les types de questions Les associations (objectif) 9 Les types de questions Les associations (objectif) Lire toutes les options d’abord et trouver un modèle qui revient. Se demander : « Qu’est-ce qui est testé? ». Cherche-t-on une date et un évènement ou un terme et sa définition? Répondre aux éléments de la colonne de gauche un à la fois en couvrant le reste de la page. Lire toute la colonne de droite avant de répondre. Si on a un doute, on saute l’élément et on y revient plus tard.6 Compter le nombre de choix dans chacune des colonnes. Si une en comporte plus que l’autre, on travaille d’abord avec celle qui en a le moins, ce qui permet de ne pas perdre de temps avec un choix qui n’a pas d’association. Si les deux colonnes ont le même nombre de choix, on travaille avec celle qui contient les explications, car elle peut donner des indices de réponse. Quand on fait un choix, on le biffe pour éviter de le relire ou de le réutiliser.7 6 Mooney et Cole, op.cit., p.237. 7 Davis et al., op.cit., p.85.

L’examen Les types de questions Les phrases à compléter (objectif) 10 Les types de questions Les phrases à compléter (objectif) Le but est de compléter la phrase afin de la rendre vraie. Les informations qui manquent sont souvent reliées aux idées principales et secondaires des lectures et des cours. Relire les questions récapitulatives est un bon moyen de se préparer. On lit d’abord les directives. On lit la première affirmation et on la complète si on connaît la réponse. Si on n’est pas certain de la réponse, on saute l’affirmation et on continue. Parfois, la réponse est contenue dans une autre affirmation. Après avoir complété les informations qu’on connaissait, on s’attarde aux autres affirmations en se concentrant sur les mots-clés afin d’essayer d’aider la mémoire. Si on n’est pas pénalisé pour une mauvaise réponse, on répond à toutes les questions en prenant un risque. Si une banque de mots est fournie, il ne faut pas oublier de biffer les mots utilisés.8 8 Davis et al., op.cit., p.88.

L’examen Les types de questions Les réponses courtes (objectif) 11 Les types de questions Les réponses courtes (objectif) Penser à la longueur demandée : courte définition ou explication plus complète? Vérifier le nombre de points accordés pour la question, c’est un bon indice. Aller directement au point : si c’est une définition, écrire le plus vite possible ce dont on se souvient. Structurer une explication avec une idée principale, trois détails et un retour sur l’idée principale.9 9 Mooney et Cole, op.cit., pp.236-237.

L’examen Les types de questions Le test de lecture (objectif) 12 Les types de questions Le test de lecture (objectif) On s’assure de comprendre ce qui sera demandé : les questions porteront-elles sur des détails ou sur l’idée générale ressortant de l’extrait lu? On lit un crayon à la main pour prendre des notes. On découpe le texte (avec les titres et les sous-titres) et on se pose des questions afin de mieux le saisir. On révise les notes de lecture un peu avant l’examen. On n’oublie pas de lire les tableaux et les figures. On vérifie si le manuel ne comprendrait pas des questions de révision que le professeur pourrait poser.10 10 Dionne, op.cit., pp.73-74.

L’examen Les types de questions 13 Les types de questions La question à développement ou l’essai (subjectif) On analyse d’abord toutes les questions avant de répondre et on repère les mots comme comparer, énumérer, illustrer, expliquer (voir la fiche L’analyse des questions). On commence en répondant à la question (sauf si c’est un essai comprenant une introduction) en reprenant la question et en y ajoutant les éléments de réponse qui seront développés. Chaque idée doit être suivie d’un exemple pour illustrer ce qu’on avance. C’est souvent ce qui manque dans les réponses. On fait un plan de la réponse avant de commencer pour ne pas oublier les points importants. On s’en tient à ce qui est demandé : on ne remâche pas tout ce qu’on sait d’un sujet si ce n’est pas ce qui est demandé. En cas de manque de temps, on fait un plan de la question à laquelle on n’a pas terminé de répondre. Il est possible d’obtenir des points de cette façon. On relit pour vérifier l’orthographe, la ponctuation et la syntaxe pour s’assurer que le correcteur saura ce que l’on a voulu dire.11 11 Dionne, op.cit., pp.70-72.

L’examen Types de questions 14 Types de questions La question à développement ou l’essai (subjectif) (suite) Pour développer la thèse : faire une tempête d’idées pendant environ dix minutes. Aller dans le même sens que le professeur, selon ses préférences. Faire un plan général : Une idée principale Deux détails ou exemples Deux phrases pour expliquer chaque détail À répéter pour toutes les idées principales Pour chaque paragraphe : Thèse en une phrase et en évidence Informations les plus importantes en premier Redire la thèse Écrire gros, d’un seul côté de la feuille12 12 Mooney et Cole, op.cit., pp.231-233.

L’examen Avant l’examen : les dernières étapes 15 Avant l’examen : les dernières étapes Préparation émotionnelle si on est trop anxieux : Sortir de l’espace d’étude. Relaxer et puis penser à réviser en laissant les idées venir librement, sans les forcer. Penser à la fin de l’étude : on est prêt pour l’examen. Penser à l’examen : il sera facile. Ensuite, on pourra célébrer.13 13 Mooney et Cole, op.cit., pp.222-224.

L’examen Avant l’examen : les dernières étapes 16 Avant l’examen : les dernières étapes Préparation du matériel : Au moins deux crayons (2 stylos ou 2 crayons de plomb) pour pouvoir remplacer celui qu’on utilise en cas de problème. Des feuilles volantes. Ses livres et ses notes (pour les examens à livres ouverts). Son ordinateur, si c’est permis. Des surligneurs. Une carte ou une règle pour couvrir les questions autres que celle à laquelle on est en train de répondre. De la nourriture : des jujubes, des fruits séchés, une barre énergisante. Ce doit être disponible et facile à manger. Une balle anti-stress pour jouer avec et pour se détendre.14 14 Mooney et Cole, op.cit., p.224.

L’examen Avant l’examen : les dernières étapes Préparation physique : 17 Avant l’examen : les dernières étapes Préparation physique : Sieste de cinq minutes. Manger léger, mais on prend des protéines. Pour le déjeuner : yogourt, bagel, fruits, céréales. À faire environ 30 minutes avant l’examen. Boire du café : une à deux tasses pour se stimuler, mais pas trop pour ne pas trembler! Prendre ses ordonnances environ 30 minutes avant l’examen pour s’éveiller. Faire un peu d’exercice physique : des pompes, des redressements assis, monter et descendre les escaliers. Le sang monte à la tête et relaxe le corps. Se réchauffer mentalement environ 10 minutes avant l’examen en lisant à voix haute ses notes et autre chose, comme un article de journal, pour déconnecter de l’examen et voir qu’il n’y a pas que ça au monde.15 15 Mooney et Cole, op.cit., pp.225-226.

L’examen Avant l’examen : les dernières étapes Se situer 18 Avant l’examen : les dernières étapes Se situer Arriver d’avance. S’assurer d’avoir les accommodations auxquelles on a droit, sinon il faut les demander au professeur. Choisir une place de choix : pas à côté de la fenêtre ni de la porte pour éviter toute distraction, mais près de la sortie pour avoir la possibilité d’aller prendre une pause. Se réchauffer : partir la machine surtout si d’habitude on fige lorsqu’on reçoit l’examen. Écrire sur un sujet quelconque qui nous touche en lien avec la matière, les objectifs du test, l’atmosphère de la classe ou une simple tempête d’idées.16 16 Mooney et Cole, op.cit., pp.226-228.

L’examen À l’examen Prélecture et préparation 19 À l’examen Prélecture et préparation Écouter le professeur et les commentaires qu’il fait sur l’examen. On pose des questions si on ne comprend pas. Il faut être sur la même longueur d’ondes que le professeur. En posant ses questions, on traduit dans ses mots la question qui pose problème. Scanner l’examen pour en connaître la structure (sections spécifiques, valeur de chaque question) Plan d’attaque : on fait souvent le plus facile en premier, mais si l’attention descend vite plus on avance dans l’examen, il vaut mieux faire l’inverse. Pour les essais, il vaut mieux faire tous les plans au début de l’examen, car c’est à ce moment que la concentration est à son maximum. Si jamais il manque de temps, le plan des questions non terminées permettra d’amasser des points supplémentaires. Planifier son temps selon la valeur accordée à chaque question. Pour une question de 50%, on doit calculer la moitié du temps prévu pour l’examen. Écrire les informations qu’on croit possible d’oublier sur l’examen avant de répondre. Cela libère l’esprit.17 17 Mooney et Cole, op.cit., pp.228-230.

L’examen À l’examen La lecture du questionnaire 20 À l’examen La lecture du questionnaire Repérer les consignes et les respecter (ex. : encercler, réponse en un mot/trois lignes). Cela donne des réponses claires et ne laisse pas de place à l’arbitraire du correcteur. Regarder l’ensemble de l’examen permet de savoir la nature de l’examen, de voir si des questions sont reliées et de repérer les questions demandant une analyse plus poussée. Il vaut souvent mieux commencer par ce qui est le plus connu et maîtrisé. Planifier son temps (lecture du questionnaire; nombre, type, pondération des questions; relecture et correction). Il faut aussi prévoir un « coussin de sécurité ».18 18 Espinasse et al., op.cit., pp.127-133.

L’examen À l’examen L’analyse des questions 21 Trouver ce que la question demande de faire et voir si elle comporte plusieurs étapes. Description : décrire, exposer, présenter. Présenter les aspects d’un phénomène, d’une idée. Analyse : comparer, décomposer, distinguer. Faire ressortir des éléments ou des liens entre eux. Synthèse : faire la synthèse, récapituler, résumer. Rassembler des éléments selon un ordre ou autour d’une idée. Démonstration : justifier, montrer, prouver. Construire une preuve logique et rigoureuse. Évaluation : critiquer, discuter, dire ce que l’on pense de. Prendre position et justifier cette position. Trouver ce qui doit être abordé et donc, identifier ce qui est à traiter, le contenu ou les connaissances à utiliser. Repérer les contraintes à respecter pour savoir comment procéder (point de départ, ordre ou plan, cadre, longueur). Une question peut contenir des informations pour la situer, des critères d’évaluation, etc. Employer un système personnel pour mettre en évidence les composantes de la question (couleurs, formes, etc.). Faire un plan pour les questions complexes (nécessitant plusieurs étapes) et le suivre.19 19 Espinasse et al., op.cit., pp.135-147.

L’examen Tableau 1 Tableau 2 22 Tableau 1 Espinasse et al., op.cit., p.128. Tableau 2 Ibid., p.129.

L’examen Révision de l’examen corrigé Pour une meilleure étude 23 Révision de l’examen corrigé Pour une meilleure étude On lit les commentaires du professeur pour en tirer des leçons et corriger le tir, s’il y a lieu. On note ce qu’on a fait ou non comme préparation, que le résultat soit bon ou mauvais. Cela permettra de mieux se préparer au prochain examen. On demande au professeur des suggestions pour améliorer son étude si le résultat est plus ou moins satisfaisant. On peut songer à former un groupe d’étude afin d’améliorer son étude et sa performance à l’examen. On se récompense lorsque le résultat escompté s’est concrétisé. On cherche les raisons de l’échec sans se décourager. Il faut arriver à comprendre ce qui est arrivé et comment on peut s’améliorer.20 20 Dionne, op.cit., p.75.

L’examen Révision de l’examen corrigé Pour une meilleure étude (suite) 24 Révision de l’examen corrigé Pour une meilleure étude (suite) Évaluer la structure : la prendre en note ainsi que la répartition des points pour aider à la prochaine révision. Évaluer le contenu : la provenance des questions (cours ou lectures), le type de questions (littéraires ou analytiques), le type d’information demandé (termes, théories). Voir ses forces : on réfléchit à ce qui a marché et à la façon dont on a révisé. Voir ses faiblesses : le type d’informations demandées, la raison pour laquelle c’est une mauvaise réponse, ce qui n’a pas marché dans la révision. Planifier pour le futur : les informations qui nécessitent le plus d’attention et garder les méthodes de révision qui ont marché et éliminer celles qui ont échoué.21 21 Mooney et Cole, op.cit., pp.239-240.

L’examen Révision de l’examen corrigé Pour mieux répondre 25 Révision de l’examen corrigé Pour mieux répondre Évaluer sa performance générale pour comprendre sur quoi on doit passer plus de temps et les modèles qui reviennent. Moments et tendances : évaluer la performance du début par rapport à celle de la fin. Comment a débuté l’examen? En force et on n’a pas eu le temps de terminer? Y a-t-il eu des hauts et des bas tout au long de l’examen? Notation : 0.5 point pour une partie de réponse attendue, les informations valorisées dans un essai (thèse, points principaux, transition : on les surligne et on s’assure que c’est bien écrit). Erreurs stupides ou d’inattention : remarquer le genre d’erreurs faites et le noter sur le prochain examen pour y faire particulièrement attention. Voir les réponses qui ont été changées : si elles sont mauvaises, ne pas faire de changement à moins d’avoir vraiment une information de plus. Noter cette remarque sur l’examen.22 22 Mooney et Cole, op.cit., pp.240-241.

L’examen Révision de l’examen corrigé Pour apprendre 26 Révision de l’examen corrigé Pour apprendre Les notes sur le contenu aident à préparer l’examen final. Les erreurs : on voit ce qui était testé, de quel cours ou de quelle lecture ça provenait. On peut répondre aux questions manquées en solvant le problème. Cela permet de vérifier ce qu’on ne savait pas ou ce qu’on n’a pas appliqué. Voir le professeur si on croit qu’on avait la bonne réponse et demander une explication après avoir argumenté son point.23 23 Mooney et Cole, op.cit., pp.242-243.

L’examen Habitudes d’étude24 27 Pense à un examen récent et à la façon dont tu t’y es préparé et réponds à ces questions. 1. Quand as-tu étudié pour l’examen? a. dès que l’examen a été annoncé. b. pendant plusieurs nuits (plus de deux). c. la nuit avant l’examen. d. juste avant l’examen. e. pas du tout. 2. Quelles techniques d’étude as-tu utilisées? a. J’ai fait un survol de la matière. b. J’ai lu mes notes. c. J’ai lu la matière encore et encore. d. J’ai pris des notes en faisant ma révision. e. J’ai lu des questions récapitulatives. f. J’ai utilisé au moins trois techniques différentes de mémorisation. g. J’ai fait des phrases pour mémoriser. h. J’ai enregistré et écouté la matière. i. Quelqu’un m’a posé des questions sous forme de quiz. j. Je croyais tout savoir et je n’ai rien fait. 3. Après avoir étudié, te sentais-tu confiant par rapport à la matière? oui _____ non _____ 4. Avant l’examen, te sentais-tu nerveux? 5. Est-ce que tu te souvenais de l’information pendant l’examen? 6. Y a-t-il des types de questions que tu as trouvé plus difficiles? Si oui, lesquels? a. choix multiples b. vrai ou faux c. phrases à compléter d. associations e. essai 7. Si tu as ta note, était-ce meilleur _____ pire _____ ou _____ ce à quoi tu t’attendais? 8. Quelles stratégies ont semblé les plus utiles? ________________________________________________________________ 9. Quelles stratégies devrais-tu utiliser la prochaine fois?________________________________________________________ 24 Davis et al., op.cit., p.83.

L’examen Maîtriser son stress 28 Maîtriser son stress Avant l’examen : on peut réduire le stress de la peur de l’inconnu en demandant au professeur le genre de questions posées, en révisant les anciens examens et en se préparant à l’avance. Le jour de l’examen : on est reposé et ponctuel et on évite de discuter avec d’autres étudiants pour ne pas paniquer inutilement en se rendant compte qu’ils en savent davantage que soi. Pendant l’examen : on croit en ses capacités. On s’imagine dans une situation de bien-être avant de se lancer. On lit les questions, surligne les mots-clés et répartit son temps. On commence par les questions les plus faciles. Après l’examen : on lâche prise et on relaxe. À l’attaque du prochain examen!25 25 Dionne, op.cit., p.76.

L’examen Petits conseils Avant l’examen, se reposer et bien manger. 29 Petits conseils Avant l’examen, se reposer et bien manger. Arriver à temps avec le matériel nécessaire. Faire un brouillon afin de corriger avant de transcrire au propre (si possible). Prendre tout le temps nécessaire à la rédaction.26 Lire les instructions et s’assurer de bien comprendre ce qu’elles demandent de faire. On surligne les mots-clés. Couvrir les autres questions que celle du moment pour favoriser le focus. Vérifier à un intervalle de cinq questions qu’on a bien répondu à la bonne question, surtout si on ne répond pas sur le questionnaire directement. Cela permet de vérifier qu’on ne saute pas de questions ou qu’on ne décale pas. Répondre à ce qu’on sait en premier. Quand on ne connaît pas la réponse au premier tour, on laisse un espace blanc et on surligne la question. À la fin de la section ou de l’examen, on revient. On ne change pas une réponse à moins d’avoir une nouvelle information, car 90% du temps, le premier choix est le bon. Si on n’est pas pénalisé pour une mauvaise réponse, on ne laisse aucune question sans réponse.27 26 Espinasse et al., op.cit., p.149. 27 Mooney et Cole, op.cit., pp.231-233.

L’examen Petits conseils Avant de remettre l’examen : Nom. 30 Petits conseils Avant de remettre l’examen : Nom. Toutes les questions ont une réponse ou on en trouve une si on ne sait pas. Vérifier que les réponses soient bien lisibles. Vérifier que chaque réponse est à la bonne place. Relire tout et changer de réponse seulement si on a de l’information supplémentaire. Si on écrit un essai, le relire plus d’une fois. Lorsqu’on remet sa copie, on peut demander au professeur s’il trouve l’écriture lisible. Il est possible de devoir réécrire certains passages.28 28 Mooney et Cole, op.cit., pp.231-233.