LA MISSION GENERALE D ’INSERTION DE L’ EDUCATION NATIONALE Lutter contre le décrochage scolaire pour une insertion sociale et professionnelle réussie de tous les élèves Académie de Créteil
« Nous ne devons jamais cesser le suivi d’un élève qui nous a quitté en cours de route tant que le relais n’a pas été pris » Programme Nouvelles Chances BO N°21 du 27 mai 1999
Quelques étapes clefs Dès la fin des années 70 et dans la suite du rapport SCHWARTZ, l’éducation nationale s’engage à développer une politique en matière d’insertion des jeunes 1982 Création des équipes « JED » , jeunes en difficulté, nommées équipes RVP « rénovation de la voie professionnelle »
1984 opération 60 OOO jeunes 1986 Création du DIJEN : dispositif d ’insertion des jeunes de l ’éducation nationale 1989 Loi d ’orientation sur l’éducation 1990 introduction des techniques de recherche d ’emploi dans la formation initiale
article 54 de la loi quinquennale du 20 décembre 1993 1993 Loi quinquennale, instituant le droit à une formation professionnelle pour l ’ensemble des jeunes avant leur sortie du système éducatif article 54 de la loi quinquennale du 20 décembre 1993 1996 signature de l ’accord-cadre relatif au réseau public d ’insertion des jeunes circulaire du 10 mai 1996 sur la mission générale d’insertion
1998 Loi d ’orientation relative à la lutte contre les exclusions article 5 : garantir l ’accès effectif à l ’emploi des jeunes de 16 à 25 ans en difficulté, par des actions d ’accompagnement personnalisé 1999 Programme Nouvelles chances dont l ’objectif est de réduire le nombre des sorties du système éducatif sans qualification
Un constat La mobilisation des établissements a permis de réduire le nombre de jeunes sortant de l ’école sans qualification L ’objectif de la loi d ’orientation de 1989 n ’est pas pleinement atteint La mission générale d’insertion doit engager l ’ensemble de ses acteurs pour contribuer plus largement à la préparation de tous les jeunes à leur insertion
Des objectifs Eduquer et préparer tous les élèves à leur future insertion sociale et professionnelle Prévenir les sorties sans qualification en repérant les élèves en situation de décrochage ou exposés à ce risque Repérer et suivre les sorties sans qualification et proposer un accompagnement adapté pendant l’année qui suit la sortie
Le public et les acteurs Si tous les élèves doivent se préparer à leur insertion, la mission générale d ’insertion s ’adresse en priorité aux élèves les plus en difficulté Les messages d ’alerte doivent faire l ’objet d ’une attention, d ’un repérage et d ’une veille éducative exercée par chaque membre de la communauté éducative
Le cadre institutionnel L ’établissement, lieu de repérage et de prévention : du décrochage scolaire de la préparation à l ’insertion socio-professionnelle, dans le temps scolaire, avec le concours des professeurs principaux, des COP, des CPE, des partenaires extérieurs, des parents d ’élèves… La préparation à l ’insertion constitue un axe fort du projet d ’établissement, et s ’inscrit dans la durée
Le groupe d ’aide à l ’insertion ou cellule de veille La création d’un système de veille est confiée à l ’ensemble des équipes éducatives de l’établissement : Chefs d ’établissement, enseignants, équipe vie scolaire, conseillers d ’orientation psychologues, personnels sociaux et de santé, sont les acteurs centraux de la dynamique de la mission générale d ’insertion.
L’action du GAIN Organiser des réunions de concertation Mettre en place des outils de repérage et de suivi des élèves Aider à l’élaboration des projets scolaires et professionnels de chacun Mettre en œuvre des actions de remédiation, voire adapter des parcours individuels Organiser le suivi des mesures d’ accompagnement
L’entretien de situation Pour tous les élèves qui, malgré toute l’aide apportée par la communauté éducative, n’ont pas trouvé de solution, des entretiens sont organisés en cours ou en fin d’année scolaire, Ces entretiens sont conduits par un ou plusieurs membres du GAIN
Objectifs de l’entretien Permettre à l’élève de se situer Rechercher les situations les plus adaptées, pour lui permettre : une poursuite de scolarité L’accès à une formation qualifiante en utilisant l’ensemble des possibilités offertes au niveau local
Les mesures spécifiques Organisation : Au niveau du district ou du bassin, les établissements, les CIO et les coordonnateurs mgi, analysent la situation locale et proposent, en s’appuyant sur la mise en commun des ressources, la réalisation d’actions d’accompagnement des élèves Accueil et remobilisation des jeunes en voie de déscolarisation ou en difficulté pour atteindre une première qualification Actions qualifiantes et/ou diplômantes
eduscol.education.fr/D0105/ Pour en savoir plus… consultez les sites : ac-creteil.fr/mgien/ et eduscol.education.fr/D0105/