LE MARCHÉ DU TRAVAIL. LE FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ DES FACTEURS DE PRODUCTION.

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Transcription de la présentation:

LE MARCHÉ DU TRAVAIL. LE FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ DES FACTEURS DE PRODUCTION

LE FACTEUR TRAVAIL Analyse macroéconomique Analyse micro économique Analyse du fonctionnement du marché du travail 2

L’ANALYSE MACRO ÉCONOMIQUE LES NOTIONS THÉORIQUES 3

LE FACTEUR TRAVAIL Analyse macroéconomique ¥ Population Totale  Les personnes qui travaillent  Les chômeurs  Les inactifs Analyse en terme de catégories globales 4

LE FACTEUR TRAVAIL Analyse en terme de catégories globales Population en âge de travailler Population active Chômage 5

LE FACTEUR TRAVAIL Analyse en terme de catégories globales Population en âge de travailler La population comprise entre l’âge de 15ans et l’âge de 65 ans 6

LE FACTEUR TRAVAIL Analyse en terme de catégories globales Population active La population active constitue l'offre de main-d'œuvre sur le marché du travail. Population active = les personnes qui travaillent + les demandeurs d'emploi 7

LE FACTEUR TRAVAIL Analyse en terme de catégories globales Chômage n'ont pas de travail; sont disponibles sur le marché du travail; cherchent un emploi de manière active. EN MÊME TEMPS  les chômeurs complets indemnisés;  les demandeurs d'emploi inoccupés inscrits obligatoirement (chômeurs suspendus temporairement de leurs droits aux allocations, les jeunes en période d'attente...);  les demandeurs d'emploi inoccupés inscrits librement. 8

L’ANALYSE MACRO ÉCONOMIQUE LES INDICATEURS 9

le taux de chômage le taux d'activité le taux d'emploi indique dans quelle mesure la population participe ou souhaite participer à la vie active donne la part de la population occupée par rapport à la population âgée de 15 à 64 ans. est le rapport entre le nombre de demandeurs d'emploi inoccupés et la population active totale. 10

11

12

L’ANALYSE MICRO ÉCONOMIQUE L’ANALYSE CLASSIQUE 13

Le marché du travail Lieu virtuel de rencontre entre l'offre de travail et la demande de travail 14

La demande de travail les employeurs volume d'heures travaillées que les entreprises sont prêtes à employer, contre le versement d'un salaire 15

S Qte de travail Question posée : pour un niveau de salaire réel s, combien d'heures n êtes- vous disposé à employer durant l'année ?  les entreprises raisonnent en termes de salaires réels  comparaison productivité marginale du travail / salaire horaire  n = f (s), f fonction décroissante de s.  La possibilité de substitution d’un facteur à un autre 16

Les déterminants de la demande de travail  La rationalité des entreprises (les « firmes ») les conduit à rechercher un profit maximum, sous la contrainte des coûts et de la concurrence.  Concernant le « facteur de production travail », la firme est prête à utiliser des heures travaillées (embauches ou heures supplémentaires), tant que cet usage lui apporte plus, en termes de valeur ajoutée, qu'elle ne lui coûte.  Traduit en termes techniques, cela signifie que les entreprises comparent la productivité marginale du travail (c'est-à-dire l'apport productif d'une heure travaillée supplémentaire) au salaire horaire réel (c'est-à-dire le coût d'une unité supplémentaire de facteur travail). Tant que la productivité marginale du travail est supérieure au salaire horaire, les entreprises sont prêtes à employer davantage d'heures travaillées. Mais dès que la productivité marginale du travail est inférieure au salaire horaire, elles cessent d'augmenter leur demande de travail.  La courbe de demande de travail est donc décroissante de la Pmv avec le salaire horaire. Plus celui-ci est bas, et plus sa comparaison avec la productivité marginale est favorable à l'emploi. 17

En quantitéen valeur Quantité TQuantité KP totalePMPmPmv , Le prix du bien = 10 La Pmv = Pm* P Un exemple chiffré La courbe de demande de travail 18

L’offre de travail Les travailleurs volume d'heures travaillées que les travailleurs sont prêtes à fournir, contre le versement d'un salaire 19

20 A partir de quel moment un détenteur de facteur travail est prêt à le céder à un producteur ? Celui-ci exprime la valeur du sacrifice du meilleur usage alternatif auquel le facteur aurait pu être affecté. Coût d’opportunité Loisir Travail Les préférences du travailleur

21 A partir de quel moment un détenteur de facteur travail est prêt à le céder à un producteur ? Loisir Travail Les préférences du travailleur rapporte un revenu monétaire Ne rapporte aucun revenu monétaire

22 Les préférences du travailleur R 24HL Ht=24-HL 24HT a b A>B Plus de loisir pour le même revenu

23 Les préférences du travailleur R 24HL Ht=24-HL 24HT a b c C>B Plus de revenu pour le même loisir

24 Les contraintes du travailleurs Cependant, le travailleur doit respecter une contrainte budgétaire (il lui faut un minimum de revenu pour vivre) R 24HL

25 L’équilibre de travailleur S'il consacre tout son temps au travail; il aura une rémunération importante; mais plus aucun loisir. Ce qui n'est guère intéressant non plus. S'il consacre tout son temps au loisir; il n'aura aucune rémunération. Ce qui n'est guère intéressant pour lui La situation préférée parmi toutes celles qui sont accessibles au salaire déterminé.

26 L’équilibre de travailleur

27 Les déplacement de l’équilibre de travailleur et la formation de l’offre de travail

28 Représentation graphique de l’équilibre S Qt Se Qe Le point de rencontre {Se ; Qe} est un point d'équilibre sur le marché du travail : pour un « salaire de marché » Se, les salariés et les entreprises proposent le même volume d'heures travaillées Qe. Il n'y ni chômage, ni pénurie de main d'oeuvre

29 Comment se détermine l’équilibre S Qt Se Qe S QoQd Chômage Solution: diminuer le coût du travail

30 Comment se détermine l’équilibre S Qt Se Qe S QoQd Pénurie de Main d’oeuvre Solution: Augmenter les salaires

31 Les conditions de l'équilibre Flexibilité du salaire horaire et concurrence pure et parfaite Outre la flexibilité des salaires, indispensable à l'équilibre, le marché du travail doit répondre aux cinq conditions de la « concurrence pure et parfaite » définies par les Néoclassiques. 1) atomicité : pas de situation de force des salariés (monopole d'un métier ou de l'embauche), ni des entreprises (monopole de recrutement). 2) homogénéité du « travail » : en réalité, LE marché du travail est déclinable en de multiples marchés sur lesquels le « produit » a une certaine unité. Ex : informaticiens, secrétaires, commerciaux etc. 3) libre circulation du facteur « travail » : pas d'obstacles juridiques, humains ou techniques à l'exercice d'une profession salariée, au recrutement ou au licenciement. 4) parfaite mobilité du facteur « travail » : les salariés peuvent changer de secteur professionnel ou géographique. 5) transparence du marché : information complète et efficace sur les offres et des demandes, grâce à l‘Onem, Internet etc.

32 Le retour à l'équilibre Que se passe-il quand des évènements a priori extérieurs à la formation de l'équilibre, augmentent ou diminuent l'offre ou la demande de travail ? flux migratoires variations de la productivité du travail hausse de la production des entreprises augmentation des revenus de transferts

33 Le retour à l'équilibre Se Qe suite à des afflux de commandes Se’ Qe’

34 Le retour à l'équilibre Se Qe suite à un accroissement démographique Se’ Qe’

35 Le salaire minimum et le chômage Se Qe Analyse classique Sm Q0 Qd Chômage persiste

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37 CONCLUSION Pour les Néoclassiques, un marché du travail concurrentiel mène au plein-emploi. Le chômage ne peut donc être que  « volontaire »  ou temporaire (« frictionnel »,  à moins qu'il soit le résultat de « rigidités » sur le marché du travail (salaire minimum obstacles juridiques ou syndicaux à la mobilité du travail et à la flexibilité des salaires etc).

L’ANALYSE MACRO ÉCONOMIQUE L’ANALYSE KEYNÉSIENNE 38

Les critiques de Keynes à la théorie néoclassique Rejet de l’idée néoclassique d’un marché parfait assurant le plein-emploi et la satisfaction maximale des participants au marché. Il peut donc exister un chômage involontaire sur le marché du travail ; Existence d’une rigidité des salaires nominaux (pression syndicale). Le retour à l’équilibre ne peut se faire par une variation des taux de salaire et doit passer par une réduction de la production et donc des licenciements (ajustement par les quantités et non par les prix) ;. l’analyse keynésienne

40 Mais surtout, et c'est là le plus important, l'offre de travail est supposée être une fonction croissante de son prix. Cela signifie que moins le travail vaut cher, moins les salariés sont censés être tentés d'en proposer, et plus ils sont censés lui préférer les loisirs. Cette hypothèse est absolument indispensable pour l'ensemble du raisonnement néoclassique : si on la retire, celui-ci s'effondre de bout en bout : dans le cas d'une offre de travail décroissante, l'équilibre peut ne pas exister. Or, l'hypothèse de l'offre de travail croissante en fonction du prix est en réalité assez contestable, dans la mesure où la plupart des salariés n'ont que leur travail pour vivre, et n'ont guère de choix ! Ainsi, on peut penser légitimement qu'une baisse des salaires conduit les salariés à vouloir travailler non pas moins (comme le disent les néoclassiques), mais davantage, afin de compenser leur baisse de revenu horaire. Dans ces conditions, la baisse des salaires, pésentée comme un remède au chômage, entraînera au contraire un accroissement de l'offre de travail... donc du chômage.

41 Mais c'est surtout sur la demande de travail de la part des entreprises que Keynes va concentrer sa critique, en pointant du doigt le problème du niveau global de la production (problème que les néoclassiques considèrent comme réglé par définition). La critique de Keynes s'inspire d'une situation qu'il a observée : celle de la crise des années trente, où toute baisse supplémentaire du salaire semblait incapable de résorber le chômage, où les emplois manquaient même pour les salariés prêts à travailler à n'importe quel prix, et où la crise se manifestait d'abord et avant tout comme une immense surproduction entraînant une spirale déflationniste : une crise de la demande, que toute baisse supplémentaire des salaires ne pouvait qu'aggraver.

L’ANALYSE KEYNÉSIENNE Demande Globale Offre globale Y YpYe o O C+I+G+X-M Qn Qt Situation de sous emploi Equilibre macro économique OG=DG Situation de plein emploi

Inversion du schéma néoclassique Schéma néoclassique : Marché du travailMarché des biens et des services Schéma keynésien : Demande effectiveProductionNiveau de l’emploi Niveau de la production D’où le caractère non automatique du plein-emploi et le rôle accordé par Keynes aux anticipations des chefs d’entreprise et à la politique conjoncturelle de l’Etat. Politiques conjoncturelles de l’Etat qui ont bien fonctionné pendant les 30 glorieuses mais qui vont être contestées par les libéraux à partir des années 80 comme source de gaspillages et finalement contraires à l’emploi (préférence pour le fine tuning (=réglage fin) notamment par les taux d’intérêt).

L’analyse marxiste aborde le marché du travail en termes d’exploitation de l’homme par l’homme. La volonté des capitalistes est de faire pression sur le capital variable afin d’accroître la plus-value et la rentabilité du capital. Le système capitaliste conduit à la constitution d’une armée de réserve qui permet aux capitalistes de faire pression sur le niveau des salaires et donc de maintenir ceux-ci au niveau de la seule reproduction de la force de travail. Cette orientation de la demande de travail tend à déboucher sur un chômage croissant et entraîne le système dans une double crise : - crise du travail (manifestations individuelles et collectives) - crise de la profitabilité capitalistique : Réduction des débouchésChômagePression sur salaires Surproduction relativeSuraccumulation du capital 1.3 l’analyse marxiste (1/2)

Comparaison de l’analyse néoclassique et de l’analyse marxiste du marché du travail Les deux analyses s’opposent postulat par postulat. Analyse néoclassiqueAnalyse marxiste équilibre automatique du marché déséquilibre structurel du marché confrontation libre de l’O et de la D O et D de travail sont entièrement déterminées par le capital salaire librement débattu salaire imposé par le capital 1.3 l’analyse marxiste (2/2)