La santé dentaire selon certaines données d’enquête (EQSP et ESCC)

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Transcription de la présentation:

La santé dentaire selon certaines données d’enquête (EQSP et ESCC) Pour une appréciation de l’état de santé de la population Portfolio thématique La santé dentaire selon certaines données d’enquête (EQSP et ESCC) Direction de santé publique de la Montérégie Surveillance de l’état de santé de la population Mars 2012

Document original élaboré par Mahmoud Khodaveisi et Manon Blackburn Pour davantage de renseignements, veuillez contacter Manon Blackburn 450 928-6777, poste 3067 Direction de santé publique de la Montérégie Note : s’ils ne sont pas visibles, les commentaires concernant chaque diapositive peuvent être visualisés lorsque ce document est enregistré sur le bureau de votre ordinateur et affiché en mode « page de commentaires ».

Quelques mots sur les enquêtes Visaient les personnes vivant dans les ménages privés âgées de  15 ans (EQSP) ou de  12 ans (ESCC) EQSP et ESCC : non comparables Collecte par entrevues téléphoniques EQSP : 2008 ESCC : 2000-2001, 2003, 2005, 2007-2008 Données utilisées Graphiques : proportions brutes Tests statistiques : proportions ajustées pour l’âge (non montrées) Données non montrées si coefficient de variation supérieur à 25 % Pas d’examen dentaire réalisé au cours de ces enquêtes Les deux enquêtes ciblent les personnes vivant en ménages privés, ce qui exclu les personnes vivant en ménages collectifs (ex. : CHSLD, prison). Les personnes vivant sur des réserves amérindiennes ou sur les terres de la Couronne ainsi que les membres à temps plein des Forces armées sont aussi exclues. Les deux enquêtes visent des populations de groupes d’âge légèrement différents; l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) s’adresse aux personnes de 15 ans et plus tandis que l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) s’intéresse aux 12 et plus. Les données de ces enquêtes ne sont pas comparables. Pour l’EQSP 2008, l’échantillon régional s’élevait à 2 011 Montérégiens, et il oscillait entre 2 400 et 2 600 Montérégiens selon les différents cycles de l’ESCC. Les deux enquêtes ont recueilli leurs données par interview téléphonique assisté par ordinateur. Il y a eu une seule collecte de données pour l’EQSP, effectuée en 2008. L’ESCC procure des données pour quatre enquêtes consécutives, soit en 2000-2001, 2003, 2005 et 2007-2008. Les données présentées dans ce Portfolio sont des proportions; il s’agit de mesures de fréquence permettant d’estimer la prévalence d’un phénomène. Les données de l’EQSP et de l’ESCC sur la santé dentaire portent sur la perception de l’état de santé buccodentaire selon le participant ainsi que sur la fréquence de certains comportements préventifs, tel que déclarée par ce dernier. Les proportions présentées dans les graphiques sont les proportions brutes (c’est-à-dire non ajustées pour l’âge), car celles-ci reflètent mieux la fréquence réelle et le fardeau des problèmes de santé buccodentaires dans la population. Par contre, lorsque des comparaisons statistiques ont été effectuées, on a utilisé les proportions ajustées pour l’âge afin d’éliminer les différences dans les structures d’âge des populations comparées. Un seuil de 5 % a été utilisé pour les tests statistiques. Puisque les proportions ajustées ont surtout un intérêt statistique, elles ne sont pas présentées dans ce Portfolio. Enfin, pour les indicateurs tirés de l’EQSP, des comparaisons entre la Montérégie et le reste du Québec n’ont pu être faites qu’en fonction de l’âge et du sexe. Le coefficient de variation sert à estimer la précision des proportions obtenues à l’aide d’enquête, lesquelles comportent des imprécisions échantillonnales. Les proportions dont le coefficient de variation est élevé sont très imprécises et difficiles à interpréter. Par conséquent, les données dont le coefficient de variation (CV) est supérieur à 25 % ne sont pas montrées. Aucune mesure objective ou examen dentaire n’a été réalisé au cours des enquêtes abordées dans ce Portfolio.

Perception de l’état de santé buccodentaire (EQSP)

En 2008, en Montérégie comme au Québec, environ le quart des personnes de 15 ans et plus considèrent leur état de santé buccodentaire comme étant excellent, tandis qu’un peu plus de 60 % le perçoivent comme étant très bon ou bon. Environ une personne sur 10 considère que leur état de santé buccodentaire est passable ou mauvais. Notes : L’indicateur est construit à partir d’une seule question (Q19). « En général, diriez-vous que l’état de santé de vos dents et de votre bouche est : » 1) Excellent 2) Très bon 3) Bon 4) Passable 5) Mauvais Les catégories « Passable » et « Mauvais » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire.

En 2008, environ 12 % des Montérégiens et 9 % des Montérégiennes ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire. On ne détecte pas de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec, tant globalement que par sexe. En Montérégie, l’écart entre les hommes et les femmes n’est pas significatif au plan statistique. Par contre, à l’échelle du Québec, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Cela est probablement attribuable à une plus grande puissance statistique à l’échelle de la province.

En Montérégie, la proportion de la population de 15 ans et plus ne percevant pas en bonne santé buccodentaire varie entre 9 % et 14 % chez les 65 ans et plus. On ne détecte pas de différence entre la Montérégie et le reste du Québec pour chaque groupe d’âge. On ne décèle pas de différence significative selon le groupe d’âge chez les 25 ans et plus en Montérégie. À l’échelle du Québec, les proportions chez les personnes de 45-64 ans et de 65 ans et plus ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire sont significativement plus élevées que celles observées chez les personnes de 15-24 ans et 25-44 ans. Par ailleurs, on ne décèle pas non plus de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec pour les divers groupes d’âge. La valeur montérégienne chez les 15-24 ans étant trop imprécise, celle-ci n’est pas montrée.

En 2008, la scolarité est associée à la perception de la santé buccodentaire. En effet, en Montérégie, environ 15 % des personnes n’ayant pas de diplôme d’études secondaires ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire. Cette proportion oscille entre 7 % et 10 % chez les Montérégiens possédant un diplôme, quel qu’il soit. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus élevée chez les personnes ne possédant pas de diplôme d’études secondaires, comparativement à la proportion observée chez ceux possédant un diplôme, quel qu’il soit. À l’échelle du Québec, la proportion observée chez les personnes ne détenant pas de diplôme d’études secondaires est aussi significativement plus élevée que celle estimée chez les Québécois plus scolarisés.

En 2008, un Montérégien sur cinq (20 %) ne se perçoit pas en bonne santé buccodentaire chez ceux dont les revenu du ménage sont parmi les plus faibles (quintile 1). Dans les autres groupes, la proportion de Montérégiens de 15 ans et plus ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est respectivement de 13 %, 10 %, 8 % et 6 % dans les quintiles 2, 3, 4 et 5. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus élevée chez les personnes ayant un revenu du ménage parmi les plus faibles (quintile 1) comparativement à la proportion observée dans chacun des autres groupes. La proportion observée chez les Montérégiens du quintile 2 est aussi significativement plus élevée que celle estimée chez les personnes ayant les revenus les plus élevés (quintile 5). Toujours en ajustant selon l’âge, à l’échelle du Québec, la proportion observée dans chaque catégorie de revenu est significativement différente de celle de tous les autres groupes. Cela est notamment attribuable à une plus grande puissance statistique à l’échelle provinciale.

En 2008, environ 22 % des Montérégiens de  15 ans nés à l’extérieur du Canada ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire, comparativement à 10 % des Montérégiens nés au Canada. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, cet écart est significatif au plan statistique, tant en Montérégie qu’au Québec.

En 2008, environ 31 % des Montérégiens de  15 ans décrivant leur état de santé global comme passable ou mauvais ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire. Cette proportion est de 15 % chez ceux qui considèrent leur état de santé global comme bon, et de 5 % chez les Montérégiens qui le considèrent excellent ou très bon. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la perception de la santé buccodentaire est significativement associée à la perception de la santé globale. Plus précisément, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire plus élevée chez les personnes percevant leur état de santé comme passable ou mauvais par rapport à celle observée dans les deux autres groupes, tant en Montérégie qu’à l’échelle du Québec. De même, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus élevée chez les personnes percevant leur état de santé comme bonne comparativement à celles le percevant comme excellent ou très bon, tant en Montérégie qu’au Québec.

En 2008, la perception de sa santé buccodentaire était liée à la fréquence de brossage des dents (ou des prothèses). Près de 50 % des Montérégiens qui déclarent se brosser les dents moins d’une fois par jour ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire, alors que cette proportion est de 8 % chez ceux qui se brossent les dents au moins deux fois par jour. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus élevée chez les Montérégiens qui se brossent les dents moins d’une fois par jour comparativement à celle observée dans les deux autres groupes, lesquels déclarent se brosser les dents plus fréquemment. De même, à l’échelle du Québec, les proportions observées dans les trois groupes sont significativement différentes les unes des autres.

En 2008, environ 13 % des Montérégiens qui n’utilisent pas quotidiennement la soie dentaire ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire, comparativement à 8 % des Montérégiens qui l’utilisent tous les jours. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus faible chez les utilisateurs quotidiens de la soie dentaire, tant en Montérégie qu’au Québec.

En 2008, la perception de la santé buccodentaire est associée au statut tabagique. En effet, 17 % des Montérégiens qui fument tous les jours ne se perçoivent pas en bonne santé buccodentaire, alors que c’est le cas de 9 % des Montérégiens n’ayant jamais fumé. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes ne se percevant pas en bonne santé buccodentaire est significativement plus élevée chez les Montérégiens qui fument à tous les jours par rapport à celle estimée chez les Montérégiens n’ayant jamais fumé. À l’échelle du Québec, les proportions observées dans les trois groupes sont significativement différentes les unes des autres. La valeur montérégienne chez les fumeurs occasionnels étant trop imprécise, celle-ci n’est pas montrée.

Édentation complète (EQSP)

Un Montérégien sur dix (10 %) âgé de  15 ans est complètement édenté, c’est-à-dire qu’il n'a aucune dent naturelle. Par contre, certaines personnes conservent quelques dents à l’un ou l’autre des maxillaires. Plus précisément, environ 20 % des Montérégiens de 15 ans et plus n’ont plus aucune dent naturelle au maxillaire supérieur (en haut), alors que 11 % n’ont aucune dent naturelle au maxillaire inférieur (en bas). À l’échelle du Québec, ces proportions sont respectivement de 11 %, 21 % et 11 %. On ne détecte aucune différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec à cet égard. Notes : L’indicateur est construit à partir de deux questions (Q21 et Q22). « Vous reste-t-il au moins une dent naturelle en haut (au maxillaire supérieur)? » 1) Oui 2) Non «Vous reste-t-il au moins une dent naturelle en bas (au maxillaire inférieur)? » Les personnes qui ont répondu « Non » aux deux questions sont considérées comme n’ayant aucune dent naturelle (complètement édentées).

En 2008, 13 % des Montérégiennes déclarent n’avoir aucune dent naturelle, comparativement à 8 % de leurs concitoyens. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes complètement édentées est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes, tant en Montérégie qu’au Québec. Par ailleurs, on ne décèle pas de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec au sujet de la proportion de personnes complètement édentées selon le sexe.

En 2008, la proportion de la population de 15 ans et plus n'ayant aucune dent naturelle augmente avec l’âge : l’édentation complète est peu fréquente avant 45 ans, tant en Montérégie qu’au Québec. Environ 13 % des Montérégiens de 45-64 ans n’ont aucune dent naturelle, ce qui est le cas de 36 % des Montérégiens âgés de 65 ans et plus. La proportion de Montérégiens complètement édentés est significativement plus faible chez les 45-64 ans comparativement aux 65 ans et plus. On ne détecte pas de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec pour chacun des groupes d’âge. À l’échelle du Québec, les écarts significatifs sont notés entre tous les groupes d’âge. Pour le groupe d’âge 15-24 ans, les données étaient imprécises tant au niveau régional que provincial; les valeurs pour ce groupe d’âge ne sont pas présentées. C’est également le cas pour la valeur montérégienne chez les 25-44 ans.

En 2008, la scolarité est associée à l’édentation complète En 2008, la scolarité est associée à l’édentation complète. En effet, en Montérégie, 24 % des personnes n’ayant pas de diplôme d’études secondaires n’ont aucune dent naturelle. Il en est de même pour 10 % des Montérégiens détenant un diplôme d’études secondaires, et 5 % de celles détenant un diplôme d’études collégiales. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens complètement édentés est significativement plus élevée chez les personnes n’ayant pas de diplôme d’études secondaires comparativement à celles observées chez ceux ayant un diplôme d’études secondaires ou un diplôme d’études collégiales. La proportion de personnes complètement édentées est aussi plus élevée chez les Montérégiens ayant obtenu un diplôme d’études secondaires comparativement à ceux ayant un diplôme d’études collégiales. À l’échelle du Québec, les proportions de tous les groupes sont significativement différente les unes des autres. La valeur en Montérégie chez les diplômés universitaires n’est pas présentée en raison d’une trop grande imprécision.

En 2008, le revenu du ménage est lié à l’édentation complète En 2008, le revenu du ménage est lié à l’édentation complète. En Montérégie, parmi les personnes dont le revenu du ménage figure parmi les plus faibles (quintile 1), 21 % n’ont aucune dent naturelle. La proportion de Montérégiens de  15 ans n’ayant aucune dent naturelle est de 12 % et 9 % dans les quintiles 2 et 3, et enfin de 6 % dans les quintiles 4 et 5. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens complètement édentés est significativement plus élevée parmi ceux ayant les plus faibles revenus (quintile 1) comparativement aux proportions observées chez les personnes dont le revenu du ménage est plus élevé (quintiles 3, 4 et 5). C’est également le cas des personnes appartenant au quintile 2 comparativement au quintile 5. À l’échelle du Québec, la proportion observée dans chaque catégorie de revenu est significativement différente de celle de tous les autres groupes.

En 2008, environ 12 % des Québécois de  15 ans nés au Canada étaient complètement édentés comparativement à 2 % chez ceux nés à l’extérieur du Canada. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Québécois complètement édentés est significativement plus élevée chez ceux nés au Canada comparativement à celle observée chez les Québécois nés à l’extérieur du Canada. La tendance observée en Montérégie est semblable, bien que la valeur montérégienne chez les personnes nées à l’extérieur du Canada ne puisse pas être montrée en raison d’une imprécision trop élevée.

En 2008, l’édentation complète est associée à la perception de sa santé globale. En effet, plus d’un Montérégien sur cinq (22 %) qui ne se perçoit pas en bonne santé est complètement édenté, alors que c’est le cas de 8 % des Montérégiens qui se perçoivent en très bonne ou excellente santé. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes complètement édentées est significativement plus élevée chez les Montérégiens qui ne se perçoivent pas en bonne santé comparativement à celle estimée chez ceux des deux autres groupes. À l’échelle du Québec, les proportions observées dans les trois groupes sont significativement différentes les unes des autres. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, février 2012.

Utilisation de la soie dentaire (EQSP)

En 2008, environ un tiers (34 %) des Montérégiens de  15 ans déclarent utiliser la soie dentaire au moins une fois par jour. Environ 17 % l’utilise moins d’une fois par jour mais plus d’une fois par semaine, tandis que près de la moitié déclarent utiliser la soie dentaire moins d’une fois par semaine. On ne détecte aucune différence entre la Montérégie et le reste du Québec pour chacun des fréquences d’utilisation de la soie dentaire. Notes : L’indicateur est construit à partir d’une seule question (Q23). « À quelle fréquence utilisez-vous la soie dentaire? » 1) Plus d’une fois par jour 2) Une fois par jour 3) Moins d’une fois par jour, mais plus d’une fois par semaine 4) Une fois par semaine 5) Moins d’une fois par semaine Cette question a été posée uniquement aux répondants ayant indiqué qu’ils possédaient au moins une dent naturelle (au maxillaire inférieur ou supérieur). Les personnes utilisant la soie dentaire au moins une fois par jour sont, dans l’EQSP, celles qui ont répondu « plus d’une fois par jour » ou « une fois par jour ».

En 2008, environ 42 % des Montérégiennes déclarent utiliser la soie dentaire tous les jours, comparativement à 26 % de leur concitoyens. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes utilisant la soie dentaire quotidiennement est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, tant en Montérégie qu’au Québec. Par ailleurs, on ne décèle pas de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec, tant globalement que pour chaque sexe.

En 2008, la proportion des Montérégiens qui déclarent utiliser quotidiennement la soie dentaire augmente avec l’âge, passant de 25 % chez les 15-24 ans à 40 % chez les 45-64 ans et les 65 ans et plus. En Montérégie comme au Québec, les proportions observées chez les 15-24 ans et 25-44 ans sont significativement moins élevées que celles des groupes de 45-64 ans et 65 ans et plus. Par ailleurs, on ne décèle pas de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec à l’égard de la proportion de la population qui utilise la soie dentaire tous les jours dans les différents groupes d’âge. Un des objectifs du Plan d’action en santé dentaire publique vise qu’en 2012, plus de 32 % des adultes de 35-44 ans utilisent la soie dentaire tous les jours1. Selon l’EQSP, en 2008, cette proportion était de 38 % en Montérégie. Dans la mesure où cette proportion se maintient, l’objectif est donc atteint 4 ans avant son échéance. 1 Laporte B. (2006). Plan d’action en santé dentaire publique 2005-2012, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, Gouvernement du Québec, 66 p.

En Montérégie, la proportion de la population qui utilise la soie dentaire tous les jours varie entre 31 % chez les Montérégiens ne détenant pas de diplôme d’études secondaires à 38 % chez ceux détenant un diplôme d’études universitaires. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, en Montérégie, on ne décèle pas de différence significative dans la proportion d’utilisateurs quotidiens de la soie dentaire selon la scolarité. Par contre, à l’échelle du Québec, la proportion d’utilisateurs quotidiens de la soie dentaire est significativement plus élevée chez les détenteurs d’un diplôme d’études universitaires comparativement à celles observées dans les autres groupes. De même, les détenteurs d’un diplôme d’études collégiales se distinguent par une proportion plus élevée comparativement à ceux n’ayant pas obtenu un diplôme d’études secondaires. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, février 2012.

En Montérégie, la proportion de la population qui utilise la soie dentaire tous les jours varie assez peu selon le quintile de revenu du ménage, soit entre 31 % (quintile 4) et 36 % (quintile 3). Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, on ne décèle pas de différence significative dans la proportion d’utilisateurs quotidiens de la soie dentaire selon le quintile de revenu du ménage, et ce, tant en Montérégie qu’au Québec.

En 2008, environ 47 % des Montérégiens de  15 ans nées à l’extérieur du Canada déclarent utiliser quotidiennement la soie dentaire, comparativement à 33 % des Montérégiens nés au Canada. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, cet écart est significatif au plan statistique, tant en Montérégie qu’en Québec.

En 2008, l’utilisation de la soie dentaire est liée favorablement à la perception de sa santé buccodentaire. En Montérégie, un peu plus du tiers des personnes qui perçoivent leur état de santé buccodentaire comme étant excellent, très bon ou bon utilisent la soie dentaire quotidiennement, comparativement à 26 % chez celles percevant leur état de santé buccodentaire comme passable ou mauvais. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion des Montérégiens qui utilisent la soie dentaire quotidiennement est significativement plus faible chez celles percevant leur état de santé buccodentaire comme passable ou mauvais comparativement à la proportion observée dans les deux autres groupes. À l’échelle du Québec, les proportions de tous les groupes sont significativement différentes les unes des autres.

En 2008, l’utilisation quotidienne de la soie dentaire était liée à la fréquence de brossage des dents. Environ 37 % des Montérégiens qui se brossent les dents au moins deux fois par jour utilisent la soie dentaire à tous les jours, alors que cette proportion est de 22 % chez ceux qui se brossent les dents moins fréquemment. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes utilisant quotidiennement la soie dentaire est significativement plus élevée chez celles qui se brossent les dents au moins deux fois par jour, comparativement à celles qui le font moins fréquemment, et ce, tant en Montérégie qu’au Québec. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, février 2012.

Brossage des dents (ou des prothèses) (EQSP)

En 2008, un peu plus des trois quarts (77 %) des Montérégiens déclarent brosser leurs dents au moins deux fois par jour. Environ 21 % rapportent brosser leurs dents seulement 1 fois par jour, tandis que seulement 2 % le font moins d’une fois par jour. On ne détecte pas de différence entre la Montérégie et le reste du Québec pour chaque fréquence de brossage des dents. Notes : L’indicateur est construit à partir d’une seule question (Q20) : « À quelle fréquence vous brossez-vous les dents? (Inclut le brossage des prothèses) » 1) Plus de deux fois par jour 2) Deux fois par jour 3) Une fois par jour 4) Moins d’une fois par jour, mais plus d’une fois par semaine 5) Une fois par semaine 6) Moins d’une fois par semaine Les catégories « Plus de deux fois par jour » et « Deux fois par jour » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population se brossant les dents au moins deux fois par jour. Les répondants ayant déclaré une fréquence de brossage inférieure à une fois par jour ont été regroupés au sein d’une même catégorie.

En 2008, environ 86 % des Montérégiennes déclarent se brosser les dents au moins deux fois par jour, comparativement à 68 % de leurs concitoyens. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes se brossant les dents au moins deux fois par jour est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, tant en Montérégie qu’au Québec. Par ailleurs, la Montérégie se distingue du reste du Québec par une proportion significativement plus faible de femmes déclarant se brosser les dents au moins deux fois par jour.

En Montérégie comme au Québec, la proportion de la population de 15 ans et plus se brossant les dents diminue avec l'âge. En 2008, la proportion de Montérégiens se brossant les dents au moins deux fois par jour varie d’environ 83 % chez les 15-24 ans à 72 % chez les 65 ans et plus. En Montérégie, la proportion de personnes qui se brossent les dents au moins deux fois par jour chez les 15-24 ans est significativement plus élevée que celle observée chez les 45-64 ans et des 65 ans et plus. De même, la proportion observée chez les 25-44 ans est aussi significativement plus élevée que celle chez les 65 ans et plus. À l’échelle du Québec, les proportions observées dans les différents groupes d’âge sont toutes significativement différentes les unes des autres, sauf celles de 15-24 ans comparativement aux 25-44 ans. La proportion de personnes qui se brossent les dents au moins deux fois par jour est significativement plus faible en Montérégie chez les 25-44 ans comparativement aux personnes du même âge dans le reste du Québec. Un des objectifs du Plan d’action en santé dentaire publique vise qu’en 2012, plus de 85 % des 35-44 ans se brossent les dents au moins deux fois par jour1. Selon l’EQSP, en 2008, seulement 78 % des 35-44 ans déclarent adopter ce comportement aussi fréquemment. 1 Laporte B. (2006). Plan d’action en santé dentaire publique 2005-2012, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, Gouvernement du Québec, 66 p.

En Montérégie, la proportion de la population qui se brossent les dents au moins deux fois par jour varie de 68 % chez les Montérégiens ne détenant pas de diplôme d’études secondaires à 84 % chez ceux détenant un diplôme d’études universitaires. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens se brossant les dents au moins deux fois pas jour est significativement plus faible chez ceux n’ayant pas de diplôme d’études secondaires comparativement à celle observée dans les trois autres groupes. De même, les Montérégiens détenteurs d’un diplôme d’études universitaires se distinguent par une proportion significativement plus élevée comparativement à ceux détenant un diplôme d’études secondaires ou collégiales. À l’échelle du Québec, la proportion observée dans chaque groupe est significativement différente de celles de tous les autres groupes à une exception près : la proportion observée chez les Québécois détenteurs d’un diplôme d’études collégiales n’est pas différente, d’un point de vue statistique, de celle des Québécois ayant un diplôme d’études secondaires.

En 2008, environ 67 % des Montérégiens se brossent les dents au moins deux fois par jour chez ceux dont le revenu du ménage est parmi les plus faibles (quintile 1). Cette proportion est respectivement de 78 %, 76 %, 82 % et 80 % chez les Montérégiens des quintiles 2, 3, 4 et 5. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens se brossant les dents au moins deux fois par jour est significativement plus faible chez les personnes ayant le revenu du ménage le plus faible (quintile 1), comparativement à celle observée dans chacun des autres groupes. À l’échelle du Québec, la proportion observée dans chaque catégorie de revenu est significativement différente de celle de tous les autres groupes, sauf entre le quintile 2 et quintile 3 d’une part, et entre le quintile 4 et le quintile 5 (élevé) d’autre part. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, février 2012.

En Montérégie, la proportion de la population de 15 ans et plus se brossant les dents au moins deux fois par jour varie assez peu selon le lieu de naissance en 2008. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, on ne détecte pas de différence significative chez les Montérégiens nés au Canada comparativement à ceux nés ailleurs. Par contre, à l’échelle du Québec, la proportion de personnes qui se brossent les dents au moins deux fois par jour est plus élevée chez les Québécois nés à l’extérieur du Canada comparativement à ceux nés au Canada. Cela est probablement attribuable à une grande puissance statistique à l’échelle du Québec.

En 2008, un brossage fréquent des dents est liée favorablement à la perception de sa santé buccodentaire. En Montérégie, 84 % des personnes percevant leur état de santé buccodentaire comme étant excellent ou très bon se brossent les dents au moins deux fois par jour, comparativement à 73 % chez celles le qualifiant de bon. Enfin, environ 54 % des Montérégiens percevant leur état de santé buccodentaire comme étant passable ou mauvais se brossent les dents au moins deux fois par jour. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, les proportions de personnes se brossant les dents au moins deux fois par jour dans chaque groupe est significativement différente de celle des deux autres groupes. Ainsi, la proportion de personnes se brossant les dents au moins deux fois par jour est plus faible chez celles ayant une moins bonne perception de leur état de santé buccodentaire, et ce, tant en Montérégie qu’au Québec.

En 2008, environ 78 % des Montérégiens n’ayant jamais fumé se brossent les dents au moins deux fois par jour, comparativement à 83 % chez les fumeurs occasionnels et à 72 % chez les fumeurs quotidiens. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes se brossant les dents au moins deux fois par jour est significativement plus faible chez les personnes qui fument tous les jours, comparativement aux personnes des deux autres groupes, et ce, tant en Montérégie qu’au Québec.

Visites chez le dentiste Données de l’ESCC Au cycle 2007-2008 Inclut les visites chez le dentiste, l’hygiéniste dentaire et l’orthodontiste Aux cycles antérieurs (2000-2001, 2003-2005) Inclut les visites chez le dentiste et l’orthodontiste seulement

En 2007-2008, environ 64 % des Montérégiens de 12 ans et plus ont consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois; c’est le cas de 66 % des Montérégiennes et de 61 % de leurs concitoyens. Lorsqu’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de personnes ayant consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes, tant en Montérégie qu’au Québec. Par ailleurs, la Montérégie se distingue par une proportion significativement plus élevée de personnes ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste que celle observée dans le reste du Québec. C’est aussi le cas plus spécifiquement chez les hommes de la Montérégie. Notes : Au cycle 2007-2008, cet indicateur est basé sur la question suivante : « Sans compter les séjours dans un établissement de santé, au cours des 12 derniers mois, avez-vous vu ou consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste (à propos de votre santé physique, émotionnelle ou mentale)? »

En 2007-2008, la fréquentation chez le dentiste, l’hygiéniste dentaire ou l’orthodontiste au cours des 12 derniers mois diminue avec l’âge. En Montérégie, elle passe d’environ 81 % chez les 12-19 ans à seulement 36 % chez les 65 ans et plus. En Montérégie, les proportions observées dans les différents groupes d’âge sont toutes significativement différentes les unes des autres, à deux exceptions près. La proportion de personnes ayant consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste chez les 12-19 ans ne se distingue pas de celle observée chez les 20-24 ans; c’est également le cas des 20-24 ans comparativement aux 25-44 ans. À l’échelle du Québec, toutes les proportions sont significativement différentes les unes des autres, sauf chez les 20-24 ans qui ne se distinguent pas des 25-44 ans. Un des objectifs du Plan d’action en santé dentaire publique vise qu’en 2012, 75 % des adultes de 35-44 ans auront visité le dentiste au cours de la dernière année1. Selon l’ESCC, en 2007-2008, cette proportion est de 70 % en Montérégie. 1 Laporte B. (2006). Plan d’action en santé dentaire publique 2005-2012, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, Gouvernement du Québec, 66 p. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), 2007-2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, février 2012.

En 2007-2008, la fréquentation chez le dentiste, l’hygiéniste dentaire ou l’orthodontiste au cours des 12 derniers mois est associée à la scolarité. En Montérégie, elle passe d’environ 51 % chez les personnes n’ayant pas un diplôme d’études secondaires à 71 % chez celles détenant un diplôme d’études postsecondaires (collégiales ou universitaires). Lorsqu’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens ayant consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste est significativement plus élevée chez ceux détenant un diplôme d’études postsecondaires, comparativement à celle observée dans chacun des trois autres groupes. À l’échelle du Québec, toutes les proportions sont significativement différentes les unes des autres, sauf celle chez les Québécois ayant un diplôme d’études secondaires qui ne se distingue pas, au plan statistique, de celle observée chez ceux ayant certaines études postsecondaires. Par ailleurs, la Montérégie se distingue par une proportion significativement plus élevée de personnes ayant consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste parmi les personnes détenant un diplômes d’études postsecondaires par rapport à celle observée dans le reste du Québec.

En 2007-2008, la fréquentation chez le dentiste, l’hygiéniste dentaire ou l’orthodontiste au cours des 12 derniers mois s’accroît avec le revenu du ménage. En Montérégie, elle passe d’environ 41 % chez les personnes dont les revenus du ménage figurent parmi les plus faibles (quintile 1) à 79 % chez celles dont les revenus sont les plus élevés (quintile 5). On ne détecte pas de différence significative entre la Montérégie et le reste du Québec pour chacun des quintiles de revenu. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens qui ont consulté un dentiste, un hygiéniste dentaire ou un orthodontiste est significativement plus faible chez les personnes du quintile 1 comparativement à toutes les autres catégories de revenu. C’est également le cas des Montérégiens des quintiles 2 et 3 comparativement à ceux des quintiles 4 et 5. À l’échelle du Québec, la proportion observée dans chaque catégorie de revenu est significativement différente de celle observée dans tous les autres quintiles.

En Montérégie, la proportion de personnes de  12 ans ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois est passée d’environ 53 % en 2000-2001 à 62 % en 2005. Au Québec, une hausse fût aussi observée, quoiqu’elle soit de moins grande ampleur (53 % à 57 %). Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens qui ont consulté le dentiste ou l’orthodontiste est significativement plus élevée en 2003 et en 2005 comparativement à 2000-2001. Par ailleurs, la Montérégie se distingue du reste du Québec en 2005 par une proportion significativement plus élevée de personnes ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois. Notes : Aux cycles 1.1 à 3.1 (2000-2001 à 2005), cet indicateur est basé sur la question suivante : « Sans compter les séjours dans un établissement de santé – Au cours des 12 derniers mois, combien de fois avez-vous vu ou consulté par téléphone pour des troubles physiques, émotifs ou mentaux un dentiste ou un orthodontiste? » Puisque la question utilisée au cycle 2007-2008 est différente, la donnée de 2007-2008 ne peut être comparée à celles des cycles antérieurs.

La proportion de Montérégiennes de  12 ans ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois est passée d’environ 56 % en 2000-2001 à 63 % en 2005. Pendant la même période, la proportion chez leurs concitoyens est passée d’environ 49 % à 60 %, la hausse ayant essentiellement eu lieu entre 2000-2001 et 2003. Lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion d’hommes de la Montérégie qui ont consulté le dentiste ou l’orthodontiste est significativement plus faible en 2000-2001 comparativement à celle de 2003 et de 2005. Chez les femmes, seule la valeur de 2005 est significativement plus élevée que celle de 2000-2001. Par ailleurs, la Montérégie se distingue du reste du Québec par une proportion significativement plus élevée d’hommes ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois, et ce, tant en 2003 qu’en 2005.

Les données de 2000-2001 à 2005 sont compatibles avec celles de 2007-2008; la proportion de Montérégiens de  12 ans ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois est généralement plus élevée chez les personnes davantage scolarisées. En ce qui concerne l’évolution dans le temps, on observe que des gains plus substantiels ont été faits chez les personnes moins scolarisés. En effet, lorsque l’on ajuste les proportions pour l’âge, la proportion de Montérégiens ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste est significativement plus élevée en 2005 comparativement à 2000-2001 chez les personnes n’ayant pas un diplôme d’études secondaires. Chez les Montérégiens détenant un diplôme d’études secondaires, les proportions de 2003 et 2005 sont significativement plus élevées que celle de 2000-2001, bien que la hausse ait véritablement eu lieu entre 2000-2001 et 2003. En Montérégie, les proportions chez les groupes les plus scolarisés n’ont pas variées de façon significative entre 2000-2001 et 2005. Par ailleurs, en Montérégie, les personnes détenant un diplôme d’études secondaires se distinguent de ceux du reste du Québec par une proportion significativement plus élevée de personnes ayant consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des 12 derniers mois, et ce, tant en 2003 qu’en 2005.