L’eau à Paris 1.La Seine 2.inondation 3.L’eau potable et traitement des eaux 4.Les égouts de Paris
1.La Seine ici c'est analyse d'eau de la seine une qualité influencée par la météo La Seine a depuis longtemps été aménagée pour la navigation par la construction de barrages et d’écluses. Ceux-ci permettent de maintenir un plan d’eau à peu près constant, si bien que les variations de débit entre été et hiver passent relativement inaperçues. Pourtant, ces variations existent bien. En hiver, le débit de la Seine peut dépasser 1000 m3/s (2300 en 1901), alors qu’en été il avoisine les 100 m3/s. Et encore, ce débit est-il fortement soutenu par les barrages réservoirs situés à l’amont de la région parisienne qui relâchent alors l’eau stockée en hiver. La qualité de l’eau de la Seine résulte finalement du mélange entre ce débit d’eau affluant, considéré comme propre, et l’ensemble des rejets plus ou moins polluants qui s’y trouvent déversés du fait de l’activité humaine. La qualité de la Seine, c’est un peu comme la qualité de l’air, cela dépend beaucoup des conditions météorologiques.
des facteurs d’influence Quand il y a beaucoup de débit c’est comme lorsque le vent est fort, la dilution joue un rôle positif. Par contre, lors de gros orages en été, les déversements directs d’eaux sales peuvent être considérables et entraîner la pollution du fleuve. La température de l’eau joue aussi un rôle important dans le fonctionnement de la rivière. Les températures élevées qui augmentent la vitesse des réactions biologiques, sont également défavorables à la qualité. Le résultat de l ‘ensemble des ces facteurs, débit, température de l’eau, nature et quantité des rejets déversés, vont se traduire lors de l’analyse de l’eau de la Seine par des résultats très variables sur l’ ensemble des composés que l’on peut analyser. Les retenir tous conduirait à se noyer sous les chiffres et ne permettrait pas d’en tirer une information pertinente et accessible.
le critère de l’oxygène dissous Nous avons choisi de retenir un seul paramètre, mais qui intègre le mieux possible l’état général de l’eau et qui soit en liaison directe avec l’élément primordial de la rivière, la vie piscicole. Ce paramètre, c’est l’oxygène dissous dans l’eau. Il conditionne la répartition des espèces piscicoles. Les truites qui ont besoin de beaucoup d’oxygène vivent essentiellement dans les eaux fraîches, les mieux oxygénées dans les partie situées à l’amont des cours d’eau. En hiver, on pourra en trouver dans la Seine à Paris. . Il représente finement la réaction de la rivière aux agressions dont elle est l’objet. Lors de déversements d’eau polluée, celle-ci sert de nourriture pour les microorganismes présents. Les bactéries se développent d’autant plus vite que l’eau est chaude et polluée, et consomment l’oxygène nécessaire à leur respiration.. La demande en oxygène est plus forte que les apports assurés par la surface de contact avec l’air, et la concentration en oxygène diminue. La vie des organismes supérieurs, tels les poissons peut alors être menacée. Il a donc été choisi de construire un indice de la qualité de la Seine reposant sur les mesures de débit, de température et de teneur en oxygène dissous. En permanence ces valeurs sont mesurées sur neuf points situés à l’aval de Paris, la zone la plus menacée, et permettent quotidiennement la définition d’un indice de qualité.
Mis à jour le Mardi 21 Octobre 2008 Débit 181 m3/s Température 14° C Oxygène 9 mg/l
La grande inondation de 1910 En janvier 1910, Paris connaît l'une des plus importantes crues de la Seine de son histoire. Commencée le 21 janvier, la crue atteint son maximum le 28 janvier au pont de la Tournelle, avec une cote de 8, 50 mètres. La moitié de la ville est inondée et plus de 200 000 parisiens sont sinistrés.
Les rues et boulevards : Les ponts : Pont de l'archevêché Pont d'Austerlitz Pont Notre Dame Les quais : Quai de Billy - Pairs 7e Quai de la Tournelle - Paris 5e Quai aux fleurs - Paris 4e Les rues et boulevards : boulevard St Germain rue Jacob - Paris 6e avenue Daumesnil - Paris 12e
Habitants et sauveteurs : Déménagement rue F. Davis Passerelle improvisée Passerelle aux Invalides - Paris 7e
De l’eau de Seine à l’eau potable 1. Le pompage – dégrillage – tamisage : après le pompage de l’eau de Seine, un dégrillage suivi d’un tamisage écartent tous les objets flottants (branches, feuilles, sacs en plastique…). 2. La pré-ozonation : une grande partie des virus et bactéries sont détruits grâce à une première diffusion d’ozone dans l’eau. 3. La coagulation – floculation : les particules extrêmement fines, en suspension dans l’eau, se rassemblent en flocons sous l’action d’un coagulant. L’eau est ici brassée et les flocons se rassemblent. 4. La décantation : ces flocons, entraînés par leurs poids, se déposent dans les décanteurs (grands couloirs que l’eau parcourt lentement). Ils deviennent des boues. Ces boues sont évacuées par des racleurs. Elles sont ensuite traitées et déshydratées par une opération automatique dans l’usine. Chaque jour, jusqu’à 50 tonnes de matières sèches y sont produites. Elles sont ensuite épandues, après un traitement à la chaux, sur les terres agricoles de l’Essonne. 5. La filtration biologique sur sable : l’eau décantée est alors dirigée vers les filtres à sables retenant les dernières particules en suspension dans l’eau. Ces filtres ont aussi une action biologique car ils contiennent des bactéries qui détruisent l’ammoniaque présent dans l’eau. A ce niveau de traitement, l’eau a été clarifiée. Ces 5 premières étapes constituent la Clarification. Les filtres sont nettoyés par un lavage d’air et d’eau effectué à contre-courant. Un calculateur détermine automatiquement l’ordre de lavage des filtres en fonction de leur encrassement et déclenche les opérations de lavage et de rinçage.
6.L’ozonation : une nouvelle diffusion d’ozone dans l’eau est effectuée à la sortie des filtres à sable, inactivant les derniers virus, détruisant les bactéries et cassant les grosses molécules de matières organiques les rendant ainsi biodégradables. 7. La filtration biologique sur charbon actif en grains : l’eau traverse une seconde série de filtres biologiques remplis de charbon actif en grains abritant des bactéries éliminant la pollution organique biodégradable. A l’issue de cette étape, l’eau offre une excellente qualité et une parfaite stabilité biologique. 8. La chloration : pour protéger l’eau afin qu’elle conserve toutes ses qualités pendant son séjour dans le réseau de distribution, on lui ajoute une petite dose de chlore produit sur place par un dispositif d’électrochloration. 9. La distribution : après un passage dans les trois réservoirs de l’usine, l’eau est ensuite acheminée dans le réseau de distribution. Les 19 réservoirs (290 000 m3 au total) et les 27 usines-relais, appartenant au secteur que l’usine dessert, assurent les pointes de consommation et maintiennent constants le débit et la pression de l’eau, quelque soit le relief jusqu’à nos robinets.
3.Les égouts de Paris Égouts:réseau de canalisations, généralement souterraines, destiné à collecter les eaux de pluie et les eaux usées d’une agglomération pour les acheminer vers une usine de traitement ou une aire d’épandage. Les égouts de Paris ont été conçus au milieu du XIXe siècle par Haussmann et l’ingénieur Belgrand. Il s’agit d’un réseau unitaire, gravitaire, et visitable : unitaire, puisque les eaux usées et les eaux pluviales y circulent dans un même flot ; gravitaire, parce que la pente naturelle du terrain permet la circulation des eaux vers le nord-ouest de Paris par le seul effet de la pesanteur (les usines de relevage à l’aide de pompes sont rares dans la capitale). Chaque jour, ce sont 1 300 000 m3 d’eau qui sont collectés et acheminés vers les stations d’épuration. La totalité des immeubles est reliée au « tout à l’égout » (réseau d’assainissement) qui comporte 2 300 km de galeries. Les ouvrages annexes comprennent 96 000 branchements particuliers, 26 000 branchements de regards, 16 000 bouches d’égout et 6 500 réservoirs de chasse. Les conduites et les canalisations sont de véritables galeries techniques, où passent les réseaux de distribution d’eau potable et d’eau de Seine, l’air comprimé, ainsi que les câbles de signalisation ou de télécommunications et les systèmes privés de communications entre immeubles.