Arrêté du 5 mars 2006 relatif à la classification et à la prise en charge des prestations d’hospitalisation pour les activités de M.C.O. Eléments importants.

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Transcription de la présentation:

Arrêté du 5 mars 2006 relatif à la classification et à la prise en charge des prestations d’hospitalisation pour les activités de M.C.O. Eléments importants de l ’arrêté

La prise en charge du patient dans une zone de surveillance de très courte durée  non suivie d’une hospitalisation dans un service de M.C.O. de l’établissement,  donne lieu,  quelle que soit la durée de séjour dans cette zone,  à facturation d’un GHS correspondant à un GHM de la catégorie majeure 24

La prise en charge du patient dans une zone de surveillance de très courte durée  Donne lieu à facturation d ’un G.H.S. si à l’issue de son passage dans la zone d’examen et de soins du service des urgences, l’état de santé du patient : –présente un caractère instable ou que le diagnostic reste incertain ; –nécessite une surveillance médicale et un environnement paramédical qui ne peuvent être délivrés que dans le cadre d’une hospitalisation ; –nécessite la réalisation d’examens complémentaires ou d’actes thérapeutiques.  Lorsque l’une de ces conditions n’est pas remplie, la prise en charge du patient donne lieu à facturation du forfait ATU

Bornes basse  Lorsque la durée de séjour du patient est inférieure à la borne basse fixée par l’arrêté  le GHS est facturé sur la base de 50 % de son tarif,  à l’exception des séjours à l’issue desquels le patient décède.

Bornes hautes  Lorsque la durée de séjour du patient est supérieure à la borne haute fixée par l’arrêté,  un supplément dénommé « extrême haut » (EXH) est facturé pour chaque journée d’hospitalisation au-delà de cette borne.

Le supplément dénommé « réanimation » (REA)  pour chaque journée où le patient est pris en charge dans une unité de réanimation autorisée  et qu’il présente – un indice de gravité simplifié (IGS) d’une valeur supérieure ou égale à 15 –et qu’un des actes de la liste 1 figurant en annexe 5 y a été effectué, –ou que trois occurrences d’au moins un des actes de la liste 2 figurant à la même annexe y ont été effectuées.  Pour les patients de moins de 16 ans, la valeur de l’IGS n’est pas prise en compte.

Autorisation du supplément REA  Les établissements pratiquant l’activité de réanimation à la date d’ouverture de la période de dépôt de demande d’autorisation mentionnés à l’article 5 du décret du 5 avril 2002 susvisé peuvent facturer ce supplément à compter de la notification de leur autorisation.  A titre transitoire, dans l’attente de la notification de l’autorisation de réanimation mentionnée au décret du 5 avril 2002 susvisé, les établissements peuvent facturer le supplément REA dès lors que les conditions relatives à la réalisation des actes et à la valeur de l’IGS définies ci-dessus sont remplies.  A compter du rejet de la demande d’autorisation ou à l’issue de la période de dépôt de demande d’autorisation lorsque l’autorisation d’activité de réanimation n’a pas été demandée, ce supplément ne peut plus être facturé.

Le supplément dénommé « soins intensifs » (STF)  pour chaque journée où le patient est pris en charge –soit dans une unité de réanimation autorisée et que les conditions définies au a (diapo N° ) ne sont pas remplies,  soit dans une unité de soins intensifs reconnue par contrat conclu entre l’établissement et l’agence régionale d’hospitalisation et répondant aux conditions techniques de fonctionnement définies aux articles D à D du code de la santé publique.

Le supplément dénommé « surveillance continue » (SRC)  pour chaque journée où le patient est pris en charge dans une unité de surveillance continue reconnue par contrat conclu entre l’établissement et l’agence régionale d’hospitalisation et répondant aux conditions techniques de fonctionnement définies aux articles D et D du code de la santé publique.

Le supplément dénommé « néonatologie avec soins intensifs » (NN2)  Lorsque un enfant est pris en charge en unité de néonatologie,  un supplément est facturé en sus du GHS couvrant les prestations de séjour et de soins  pour chaque journée où l’enfant est pris en charge dans un lit de soins intensifs d’une unité de néonatologie autorisée  à l’exception du GHS n° 5803 : Nouveau-nés de g et plus, sans problème significatif.

Supplément dans le cas d ’un séjour de moins de 1 journée.  Pour la facturation des suppléments REA, STF, SRC, NN2,  lorsque le patient ou l’enfant est présent moins d’une journée dans l’unité ou le lit,  un supplément est facturé.

Valorisation dans le cas d ’un séjour de moins de 1 journée (1)  Lorsque le patient est pris en charge moins d’une journée,  à l’exception des cas où il est pris en charge dans un service d’urgence,  un GHS ne peut être facturé que dans les cas où sont réalisés des actes qui nécessitent :

Valorisation dans le cas d ’un séjour de moins de 1 journée (2)  – une admission dans une structure d’hospitalisation individualisée mentionnée à l’article D du code de la santé publique (structures d'hospitalisation à temps partiel de jour ou de nuit et structures pratiquant l'anesthésie ou la chirurgie ambulatoire.) disposant de moyens en locaux, en matériel et en personnel, et notamment des équipements adaptés pour répondre aux risques potentiels des actes réalisés  – un environnement respectant les conditions de fonctionnement relatives à la pratique de l’anesthésie ou la prise en charge par une équipe paramédicale et médicale dont la coordination est assurée par un médecin ;  – l’utilisation d’un lit ou d’une place pour une durée nécessaire à la réalisation de l’acte ou justifiée par l’état de santé du patient.

Valorisation dans le cas d ’un séjour de moins de 1 journée (3)  Lorsque l’une de ces conditions n’est pas remplie, la prise en charge du patient donne lieu à facturation de –consultations –ou actes mentionnés à l’article L du code de la sécurité sociale ou réalisés en médecine de ville.

Le forfait « accueil et traitement des urgences »ATU  est facturé dès lors que des soins non programmés sont délivrés au patient par le service, l’unité ou le pôle autorisé à exercer l’activité d’accueil et traitement des urgences.  Lorsque le patient nécessite une hospitalisation en service M.C.O.ou dans une Z.H.T.C.D.au sein de l’établissement, les prestations de séjour et de soins délivrées au patient ne donnent pas lieu à facturation d’un ATU.  Des consultations et actes peuvent être facturés en sus d’un ATU.

Le forfait « prélèvement d’organes » (PO)  est facturé pour chaque prélèvement d’un ou plusieurs organes sur une personne décédée dans les établissements autorisés à effectuer des prélèvements d’organes.