L’amour sexuel peut-il être une voie vers le sacré ? Rappel de la séance précédente : La sexualité : instinct animal, ou désir humain ? L’essence métaphysique de la sexualité (Schopenhauer).
Métaphysique de l’amour sexuel, II PLAN : La sexualité et le divin. La caresse amoureuse.
I. La sexualité et le divin. L’échec de Schopenhauer : le nihilisme Le sacré : terreur et fascination Platon : l’amour comme voie vers l’immortalité Nietzsche : dionysisme et orgiasme
Nietzsche : dionysisme et orgiasme « La voie même qui conduit à la vie, la procréation, est ressentie comme la voie sacrée… »
La sexualité dans les religions de l’Inde Yoni et lingam Le Kâma-sûtra Le Tantrisme
Le Tantrisme De l’union physique à l’union spirituelle Union de Shiva et Shakti
Le Tantrisme La kundalini
Le Tantrisme : la kundalini
Le Tantrisme « La voie de la main gauche » Shiva, « le Gracieux »
I. La sexualité et le divin. Conclusion de la première partie : La sexualité nous rapproche de l’animal – donc de l’inhumain – lorsqu’elle relève seulement du besoin (instinct de reproduction). Mais lorsqu’elle exprime l’amour affirmateur de la vie, la sexualité devient un mode de connaissance et une voie vers le sacré.
Métaphysique de l’amour sexuel, II L’exemple du phénomène orgasmique « Alors, heureuse ? »
II. La caresse amoureuse Sartre, L’Etre et le Néant : la sexualité comme mode de l’être-avec-autrui. L’amour comme conflit La sexualité comme manière d’être Le corps ne provoque pas le désir Le désir me fait découvrir mon corps On ne désire pas jouir d’un plaisir physique, mais posséder une conscience.
II. La caresse amoureuse On ne désire pas un « bout de chair », mais un corps entier, vivant et conscient
II. La caresse amoureuse Le désir comme trouble
II. La caresse amoureuse Le désir comme trouble « [L’homme qui désire] devient d’une tranquillité lourde qui effraie ; ses yeux se fixent et semblent mi-clos, ses gestes sont empreints d’une douceur lourde et pâteuse ; beaucoup semblent s’endormir ».
II. La caresse amoureuse Le corps comme chair La caresse comme incarnation Léonard de Vinci, Etude de proportion du corps humain
II. La caresse amoureuse La caresse comme incarnation : Il ne s’agit pas de posséder un corps, mais de faire naître une chair. « [Je réduis ma main] à une pure existence, à une pure matière un peu soyeuse, un peu satinée, un peu rêche ». La croisée des chairs
II. La caresse amoureuse Levinas, Totalité et infini : « La caresse consiste à ne se saisir de rien [...]. Comme si la caresse se nourrissait de sa propre faim »
II. La caresse amoureuse La caresse chez Levinas : La caresse est sensibilité Mais elle dépasse le sensible : Elle recherche une mystérieuse absence Elle exprime l’inviolabilité du corps Elle vise l’Intouchable.
II. La caresse amoureuse Conclusion de la seconde partie : L’échec du désir : « Le plaisir est la mort et l’échec du désir »
II. La caresse amoureuse Conclusion de la seconde partie : L’amour sexuel est un comportement primordial envers autrui, qui dépend essentiellement de la conscience. La caresse procure l’expérience de l’absolue dignité de l’humain.
Métaphysique de l’amour sexuel, II Conclusion générale : Qu’y a-t-il de divin dans l’amour sexuel ?