KOUTOUA Claude : Président AFSEC 25/05/2017 Atelier National Thème : Normalisation Electrotechnique et Evaluation de la conformité; Enjeux Majeurs du Développement Infrastructure Qualité et la Normalisation Du 25 avril 2017 à Abidjan Côte d’Ivoire C’est un honneur pour l’AFSEC de participer à la première session du comité technique de l’Union Africaine. Permettez-moi de vous exprimer ma joie de prendre la parole à l'occasion de la présente réunion. La Commission Electrotechnique Africaine de Normalisation (AFSEC) a été créé en 2008, grâce à l’Union Africain et les sociétés africaines d'électricité (APUA / ASEA). KOUTOUA Claude : Président AFSEC 25/05/2017
Objectifs de l’AFSEC harmoniser les normes existantes, par l'adoption de normes internationales, ou en cas de besoin, en les adaptant aux conditions africaines; identifier, et si nécessaire, adopter les normes conçues par les membres de l'AFSEC ; faire des recommandations sur les normes harmonisées aux fins de mises en œuvre par les organes compétents de l'Union Africaine. KC/06/02/2017
Le But recherché d’améliorer le bien-être des populations africaines; principalement par l’amélioration de l’accès à l’électricité, de favoriser la coopération internationale pour toutes les questions de normalisation et d’évaluation de conformité, de faciliter les échanges commerciaux sur le continent africain en supprimant les différents obstacles techniques, ouvrant ainsi de nouveaux marchés et favorisant l’intégration économique et la croissance économique. Les Comités électrotechniques nationaux de normalisation dans chaque pays, les organisations Power énergétiques régionaux sont membres de l’AFSEC. Les actions de normalisation et d’évaluation de la conformité menées par l’AFSEC sur le continent Africain constituent des opportunités pour l’économie Africaine. KC/06/02/2017
Avantages de la normalisation L’AFSEC a déjà produit de nombreuses normes harmonisées. Les Normes sont une source importante de savoir-faire technologique. Elles permettent d'accéder aux connaissances dans des domaines où l’Afrique ne dispose pas nécessairement de compétences et/ou de ressources requises. Les Normes internationales apportent des avantages technologiques, économiques et sociétaux. En s'attachant à harmoniser les spécifications techniques pour les produits et services, elles augmentent l'efficacité dans tous les secteurs d'activités et aident à éliminer les obstacles au commerce international. Elles servent à l’élaboration des spécifications techniques à usage d’achat. KC/06/02/2017
L’AFSEC a élaboré un Guide d’application des normes pour l’électrification rurale en Afrique. Premier guide développé par une équipe de projet sous la direction du CT82 de l’AFSEC Avec le soutien apporté par PTB et DKE Allemagne Diffusé à la Cinquième Assemblée Générale en Mars 2016
Projet de base de données sur les normes électrotechniques et les laboratoires d'essai en Afrique La base de données pourra être utilisée par toutes les composantes du public (investisseurs, industries, universités, laboratoires, les chercheurs, associations de consommateurs, etc.) pour identifier les normes en vigueur dans les pays, prendre note du statut des normes (volontaire - obligatoire) et être informée sur les laboratoires accrédités permettant de vérifier la conformité du matériel. Cela va faciliter le commerce entre les pays africains en mettant à la disposition des parties prenantes les informations nécessaires pour fabriquer des produits conformes. KC/06/02/2017
Projet de base de données sur les normes électrotechniques et les laboratoires d'essai en Afrique L'AFSEC pourra avec le système, évaluer l'utilisation de la base de données donc des normes harmonisées recommandées dans les pays africains. L’analyse de la base de données va permettre autres parties prenantes de la normalisation d’orienter les futurs programmes d'harmonisation de l'AFSEC. KC/06/02/2017
Evaluation de la conformité L’évaluation de la conformité permet de s’assurer de la qualité et de la conformité du matériel ou l’équipement électrique que nous utilisons. Hors l’Afrique du Nord et du Sud, nous n’avons pas en Afrique structure de recherche développement, de laboratoire d’essais de haut niveau qui fonctionnent correctement. Nous ne maitrisons pas les chaines de fabrication du matériel électrotechnique et électroniques. Si nous ne faisons rien, nous allons nous retrouver avec du matériel obsolète, sans possibilité d’assurer les tâches d’exploitation et de maintenance des réseaux. KC/06/02/2017
Situation des infrastructures qualité électrotechnique 1/ Très fort soutien aux activités de l’AFSEC. Forte participation et contribution technique à la normalisation et l’évaluation de la conformité; continental (AFSEC) et internationale (IEC). Le CEN fonctionne très bien avec plus de 15 comités d’études très actifs. 2/ Fort soutien aux activités de l’AFSEC. Participation et contribution technique à la normalisation et l’évaluation de la conformité; continental (AFSEC) et internationale (IEC membre associé). Le CEN fonctionne bien avec moins de 15 comités d’études actifs. 3/ Soutien aux activités de l’AFSEC. Participation technique à la normalisation; continental (AFSEC) et internationale (IEC). Début de l’activité d’évaluation de la conformité. Le CEN fonctionne avec moins de 10 comités d’études actifs. 4/ Aucune soutien aux activités de l’AFSEC. Participation occasionnelle à la normalisation; continental (AFSEC) et internationale (IEC). Le CEN n’est pas actif ou aucun CEN n’est créé. Participation minimale dans l’IEC, membre affilié de l’IEC. 5/ Aucune activité avec l’AFSEC Pas de CEN, Pas d’activités de normalisation et d’évaluation de la conformité. KC/06/02/2017 Blanc : Aucune donnée
Nous avons l’obligation de mobiliser toutes les énergies. Beaucoup de pays Africains n’ont pas de Comité Electrotechnique National (CEN). CEN de la Côte d’ivoire a besoin de ressources et soutien pour accroître son intervention au niveau continental (AFSEC) et international (IEC). Il dispose d’un plan stratégique 2015 à 2017 qu’il convient de mettre en œuvre. Nous avons l’obligation de mobiliser toutes les énergies. Si Côte d’Ivoire veut être une référence, il faut qu’elle devienne Membre Associé de l’IEC et participe plus fortement aux travaux de l’AFSEC pour permettre la prise en compte des spécificités Ivoiriennes. KC/06/02/2017
Il faut s’avoir que la « normalisation précède le développement ». Il faut savoir que le développement de l’interconnexion nos réseaux électriques, de télécommunications, ferroviaires, routiers etc. de Johannesburg au Caire, d’Addis-Ababa à Abidjan ne sera possible que si nous harmonisons nos normes. Les évolutions technologiques d’aujourd’hui et de demain se trouvent dans les normes. Il faut s’avoir que la « normalisation précède le développement ». Pas de normalisation, pas de développement. KC/06/02/2017
Présentation des opportunités du continent Africain En Effet, avec plus 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité : Le continent africain est riche en ressources énergétiques non exploitables. Le taux de croissance économique de l’Afrique enregistre depuis quelques années un taux de croissance entre 4,5 et 5% par an. L’Afrique va connaître une forte croissance démographique d’ici 2050. Le cadre réglementaire et législatif se renforce chaque jour avec des accents sur le renforcement de la gouvernance, le respect de la légalité, des droits de l’homme et le respect de l’environnement. L’exposition croissante à des risques de catastrophe risque de compromettre des décennies de progrès en matière de développement. KC/06/02/2017
Accès à l’électricité et développement des énergies alternatives L’énergie est une denrée rare et épuisable. Elle représente un poste de dépense important. Les pays africains ne disposent pas de leviers pour jouer sur les prix des produits et services énergétiques. D’un point de vue générale, nous devons nous préoccuper de : la sécurité des installations et du matériel et limiter les impacts environnementaux. L’efficacité énergétique par les actions d’économie d’énergie possible au niveau des différentes installations et des bâtiments par l’utilisation de matériels et d’équipements à faible émission de gaz à effets de serre. Rendre les infrastructures et l’environnement bâti résilients au changement climatique. Il convient de travailler sur la vulnérabilité des infrastructures. KC/06/02/2017
Accès à l’électricité et développement des énergies alternatives Grâce à la normalisation et l’évaluation de la conformité, nous pourrons durant le cycle de vie du produit tout au long de la chaine d’approvisionnement (de l’extraction de la matière première jusqu’au recyclage ou l’élimination du produit) prendre en compte les évolutions technologiques et bénéficier des économies d’échelle. KC/06/02/2017
Accès à l’électricité et développement des énergies alternatives Les investissements des pays Africains devront privilégiés la promotion : de la géothermie, des cycles combinés; de la transformation des déchets en énergie (Biomasse). du potentiel hydraulique et micro- hydraulique. KC/06/02/2017
Accès à l’électricité et développement des énergies alternatives Par ailleurs, l’énergie solaire offre des possibilités d’offrir de l’électricité en centralisé et/ou en décentralisé aux populations les plus éloignées des réseaux traditionnels. S’il est vrai que l’exploitation de l’énergie solaire ne nécessite pas de frais importants en dehors des quelques charges d’entretien, il n’en demeure pas moins que son investissement initial reste encore levé sans subvention par rapport aux solutions traditionnelles. Les énergies renouvelables (hydrauliques, éoliennes, biomasses, solaires ,…) constituent des richesses encore sous exploitées. Ils vont permettre dans les prochaines années d’augmenter la part du mix énergétique en conformité avec la COP 21. Il convient donc de suivre les évolutions des différentes technologies en n’oubliant pas le stockage (batterie). KC/06/02/2017
Concept Smart Grid Aussi, le recourt aux concepts Smart Grids, est plus que jamais nécessaire pour améliorer la fourniture et la consommation de l’énergie et faire du consommateur un acteur. La notion de Smart Grid, c’est-à-dire de réseaux électriques intelligents, combine deux idées à savoir rendre plus intelligents les réseaux existants et créer des mini-réseaux autonomes dans lesquels pourrait s’associer aisément différentes ressources d’énergie. Il s’agit d’intégrer des technologies tout au long de la chaîne, de la production jusqu’à l’interrupteur chez le consommateur. Pour cela, nous devons évaluer les problématiques techniques, économiques et règlementaires rencontrées dans le cadre de ces évolutions. Certes nos réseaux électriques disposent déjà d’intelligence. Cependant, les évolutions concernent les réseaux électriques, les logements, infrastructures, véhicules. KC/06/02/2017
The Evolution of the traditional power grid Production is centralized with a unidirectional distribution network HTB HTB HTA 400kV – 225kV 90kV 20kV Génération Poste Source 400 V BT Transmission Distribution City KC/06/02/2017
New network issues HTB HTB HTA BT Poste Source Industrial Starage 400kV – 225kV 20kV 90kV Poste Source 400 V BT
Concept Smart Grid Les pro consommateurs (producteur et consommateur) pourront se connecter au réseau et utiliser le Big Data pour améliorer l’efficacité, accroître la productivité. Avec les « Smart Grids » apparaîtront les « smart consumers » gérant leur consommation et leurs investissements de manière plus intelligente. En effet, les compteurs communicants permettent aujourd’hui de valoriser plus précisément les efforts de report ou d’anticipation de la consommation de l’utilisateur. KC/06/02/2017
Concept Smart Grid Le déploiement de nombreux équipements communicants entre eux chez nos clients (compteurs d’électricité, de gaz, d’eau, appareils du domicile connectés comme la télévision, la climatisation, les appareils électroménagers, etc.) va apporter un mieux-être à nos populations. On commence à créer des villes intelligentes. Je ne parle pas encore de la voiture électrique, à pile à combustion. Nous avons organisé du 5 au 8 mars 2016 au Caire, le deuxième Africa Smart Grid Forum 2016, les absents ont eu tort. KC/06/02/2017
GEI = UHV Grid + Smart Grid + Clean Energy Le réseau solide et intelligent fait partie de l'interconnexion énergétique mondiale (GEI). GEI est un réseau solide et intelligent, dont l'épine dorsale est une grille Ultra Haute Tension globalement interconnectée. C'est la plate-forme de base pour le développement, l'allocation et l'utilisation à grande échelle de l'énergie propre mondiale. GEI = UHV Grid + Smart Grid + Clean Energy
Recommendations il convient de : Reconnaître le rôle de la normalisation et l’évaluation de la conformité comme un moyen de rendre le concept Smart Grid plus disponible, flexible à l’intégration des énergies renouvelables. Appeler tous les services publics et privés africains à se joindre et à soutenir l’AFSEC comme une plate-forme pour une participation active dans le processus de normalisation et d’évaluation de la conformité. Renforcer les infrastructures qualité relatifs à électrotechnique par la mobilisation des experts et l’apport de ressources et de soutien pour accroître leur intervention au niveau continental (AFSEC) et international (IEC)). KC/06/02/2017
Recommendations il convient de : Elaborer un plan stratégique de développement Smart Grid et disposer de ressources suffisantes pour le mette en œuvre. Engager des actions visant à réaliser des économies d’énergie au niveau des bâtiments et des infrastructures industrielles et intègrent des énergies renouvelables dans leur mix énergétique pour un développement durable de leurs économies. Demander aux services publics africains et autres parties prenantes en charge du secteur électrique à œuvre avec les fournisseurs de services TIC à œuvrer pour « Internet des Objets » Iot en vue de transformer notre continent en affectant directement le bien-être des populations d'Afrique. KC/06/02/2017
Conclusion Nous, les décideurs africains avons l'obligation de nous adapter au progrès avec les innovations technologiques. La connexion de l'énergie et de la technologie de l'information « Internet Objet » va transformer notre continent et affecter directement le bien-être des populations d'Afrique. L’ère de la 3ème révolution industrielle a sonné. L’Afrique ne peut pas être en marge. Dans ce cadre l’AFSEC a remis un projet de règlement portant schéma d’organisation de la normalisation en Afrique dans le cadre des négociations sur les accords de libre échange. Que pourrait-être un accord de libre échange sens les normes? KC/06/02/2017
« Seul on va plus vite, Ensemble on va loin » "Rien ne peut changer autour de vous, si rien ne change en vous " dit un proverbe africain. « Seul on va plus vite, Ensemble on va loin » KC/06/02/2017
Merci de votre attention KC/06/02/2017