www.adlf.org – adlf@adlf.org Le Diététicien Acteur de Santé LE METIER DE DIETETICIEN ADLF – année 2005 35, Allée Vivaldi – 75012 Paris Tél. : 01 40 02 03 02 – Fax : 01 40 02 03 40 www.adlf.org – adlf@adlf.org
Le fil rouge La profession de diététicien. Le diététicien : acteur de santé. Diététicien : un seul métier……. La réglementation Une profession en expansion La formation
La profession de diététicien
Historique Création du premier corps des diététiciens - Professeur Jean Trémolière, 1949. Première école privée : Marseille -1949. Première école publique : Paris - 1951. Première définition par l’’Office International du Travail, 1967. Définition de l’EFAD (European Federation of the Association of Dieteticians), 1980.
Définition de la profession DIETETICIEN Proposition ADLF – année 2004 Est considéré comme exerçant la profession de diététicien,tout professionnel qui, non médecin, exécute habituellement des actions d’éducation ou de rééducation dans le domaine de la nutrition pour nourrir et éduquer des groupes et des individus dans le champ de la santé et de la maladie, en prenant en compte l’ensemble des composantes psychoaffectives et culturelles (plaisir, goût, habitudes,…).
Le diététicien acteur de santé
Le diététicien : acteur de santé Son objectif est d’accompagner toute personne afin de préserver ou d’améliorer son état nutritionnel et son état de santé. Le diététicien collabore avec les autres professionnels de santé, et ceux de l’agroalimentaire ou de la restauration dans l’intérêt du public. Il porte un regard transversal sur la société du fait de son lieu d’exercice : établissements de santé, soins de ville, restauration collective,…..
Diététicien : un seul métier Professionnel de santé plusieurs champs d’exercice des activités diversifiées, des qualités requises.
Diététicien : un seul métier Estimation de 4 500 diététiciens en exercice, Une profession jeune : 60% des diététiciens ont entre 25 et 40 ans, Une profession qui a sa place dans l’avenir.
Plusieurs champs d’exercice Parmi les adhérents de l’ADLF 2004: 78 % des diététiciens ont un exercice professionnel, dont : 22% des diététiciens sont par ailleurs en recherche d’activité.
Des activités diversifiées Le soin nutritionnel La prévention et l’éducation thérapeutique La prestation alimentaire La formation en nutrition et en alimentation L’évaluation et la recherche La coordination des actions en lien avec la nutrition
Une ouverture d’esprit, pierre angulaire d’un professionnalisme…. Des qualités requises Pertinence et compétences scientifiques Perspicacité Conceptualisation Créativité Art de la communication Aptitude pour le relationnel Adaptabilité ….. Une ouverture d’esprit, pierre angulaire d’un professionnalisme….
La réglementation
La réglementation 1985 Circulaire de la Direction des Hôpitaux : Activités des diététiciens dans les établissements publics. 1986 Loi : Insertion dans le Code de Santé Publique, titre VII des professions de santé – auxiliaires médicaux. 1988 Décret : Protection du titre de diététicien. 1989 Décret : Personnels de rééducation de la fonction publique. 1995 Arrêté : Conseil Supérieur des Professions Paramédicales. 1995 Décret : Diplôme de cadres de santé. 1997 Élaboration d’un projet de décret d’acte non ratifié à ce jour! 2002 Décret : Statut particulier du corps de Directeurs de Soin de la fonction publique hospitalière. 2004 Loi relative à la politique de santé publique et l’assurance maladie : obligation de formation continue et évaluation des pratiques professionnelles.
Le statut du diététicien Actuellement : important vide juridique. La loi reconnaît le titre de diététicien (article L4371-1 du TITRE VII du Code de la Santé Publique) lui conférant le statut de profession de santé – auxiliaires médicaux. Cependant, les textes restent muets quant à sa pratique. Il existe donc un triple risque : pour le diététicien : une poursuite pour l’exercice illégal de la médecine (art. L.4161-1 du code de la santé publique) ; pour l’ensemble des professions de santé : une coopération rendue plus difficile, par un manque d’organisation sur le plan légal ; pour le patient : la logique de protection du consommateur a besoin de repères légaux pour pouvoir différencier le professionnel agréé, du premier intervenant venu.
Une profession en expansion
Les domaines en expansion Les réseaux de soins (ex : ville-hôpital) (secteurs libéral, hospitalier,…). La prévention (secteurs libéral, hospitalier, scolaire, collectivités, agro-alimentaires,…). L’éducation nutritionnelle (secteurs de la santé, libéral).
La formation
La formation initiale en France Actuellement 2 filières : * BTS de diététique (1949), * DUT Génie biologique option diététique (1966). Constat : Des programmes d’enseignements insuffisants, Des durées de stages trop courtes et un contenu peu contrôlé, Une disparité de programme et de validation, Une durée de 2 ans (pays européens en 3 ou 4 ans) , Plus de 40 centres de formations : publics(19), privés sous contrat (6) et privés hors contrat.
Une formation à faire évoluer…. Conforme : Aux recommandations internationales, Au référentiel de compétences des diététiciens européens, Aux propositions des autres professions paramédicales. Pour une seule formation Pour un seul diplôme et un seul métier.
Vers une formation compétitive Formation initiale universitaire (cursus européen LMD) Grade Licence pour Tous les diététiciens avec un diplôme d’état validé par le ministère de la santé donnant le droit d’exercer. Grade Master - niveau d’expertise (recherche, enseignement) Grade Doctorat – niveau recherche et enseignement doctoral
CONCLUSION La profession de diététicien en France doit acquérir des compétences consolidées, à travers une formation encadrée par des professionnels : Une seule formation initiale, de base universitaire, Une formation avec un niveau d’expertise, Une formation continue pour tous les diététiciens en exercice.
Agir vite et ensemble car il y a urgence. En 2008 lors du congrès ICDA, il sera nécessaire de faire preuve du niveau de compétences des diététiciens français. Obligations de l’ICDA pour être toujours membre