UE 2.6 : Processus Psychopathologiques Les Neuroleptiques UE 2.6 : Processus Psychopathologiques
Sommaire Introduction Les différents types de neuroleptiques: 1- Les Neuroleptiques Classiques 2- Les Neuroleptiques Atypiques Efficacité Contre - indications Effets secondaires Examen et bilans avant traitement Surveillance infirmière Conclusion
Introduction : Une substance neuroleptique est une molécule agissant sur le système nerveux en modulant à la fois l'agitation et l'activité neuronale. Les Neuroleptiques entrainent un effet contrant la transmission d'un neuromédiateur, molécule chimique impliquée dans la circulation de l'information : la dopamine.
I- Les différents types de neuroleptiques
I- Les différents types de neuroleptiques On distingue 2 grandes catégories de neuroleptiques : Les Neuroleptiques Classiques. Les Neuroleptiques atypiques ou antipsychotiques. Ils se distinguent surtout par la fréquence et l’intensité de leurs effets indésirables.
Les Neuroleptiques Classiques
Les Neuroleptiques Classiques 1 ère génération Ils diminuent le fonctionnement des neurones dopaminergiques en bloquant les récepteurs post-synaptiques. Nigrostriale, à l'origine des effets extrapyramidaux. Limbique et corticale, impliquées dans les effets neuropsychologiques. Hypothalamique, d'où résultent les effets endocriniens et végétatifs des neuroleptiques.
Loxapac DCI : Loxapine Voie d’administration : Per Os / Voie Intra musculaire
Clopixol Dci : Zuclopenthixol liste I Voie d’administration: Per/os et Intramusculaire Mode d’emploi: les comprimés doivent être avalés avec de l’eau, les gouttes doivent être diluées dans un peu d’eau, la solution injectable doit être injectée par voie IM profonde en utilisant une seringue de verre.
Haldol Décanoas DCI : Haloperio, Halopéridol décanoate Voie d’injection : Intramusculaire Posologie usuelle : Médicament réservé à l’adulte et sa posologie est strictement individuelle
LARGACTIL DCI : Chlorpromazine Neuroleptique, famille Phénothiazines Traitement troubles psychiques (schizophrénies, différents troubles de psychoses, etc..) Voie d’administration : Per os (comprimé, solution buvable), parentérale (injection IM ou IV) Posologie : strictement individuelle
LARGACTIL : Contre-indication Ne pas utiliser en cas de: risque de glaucome risque de blocage des urines (adénome de la prostate) antécédent d’agranulocytose en association avec les médicaments dopaminergiques ou le sultopride allergie aux sulfites
LARGACTIL : Surveillance infirmière Effets indésirables : effets atropiniques : sécheresse de la bouche, constipation, rétention d’urine Hypotension orthostatique prise de poids, hyperglycémie Surveillance : bonne hydratation, élimination des selles et des urines, température. Prise de tension artérielle, éviter changement brutal de position Poids avec l’IMC et glycémie
Tercian DCI: Cyamémazine Indication/propriété C’est un médicament qui appartient a la famille antipsychotique (chimique des phénothiazines).il possède des atropiniques marqués, qui ne participent pas à son activité. Est utilisé dans le traitement de certains troubles psychiques (schizophrénie, certains types de psychose, troubles graves du comportement chez l’enfant). Dans le comportement de courte durée de la dépression, en association avec des antidépresseurs ; à faible dose, dans le traitement de l’anxiété en cas d’échec des traitements usuels. Contre indication Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants : · De la maladie de parkinson · Risque de glaucome à angle fermé · Risque de blocage des urines (adénome de la prostate) · Hypersensibilité ou Intolérance au gluten (comprimés)
Posologie usuelle La dose minimale efficace est toujours recherchée .Elle est strictement individuelle. Voie Administrations Pers os :: comprimé pellicule sécable : la dose journalière est répartie en 2 ou 3 prises. Il doit être avalé avec un verre d’eau ( 25mg, 100mg). Solution buvable : avec seringue doseuse (flacon de 30ml) Voie injectable : elle est réservé à l’adulte et administrée par voie Intramusculaire ( ampoule 5 ml) Surveillance ide Vérification de la prise de médicaments, surveillance des selles, prise de tension,Modification de comportement. Surveillance Infirmière Efficacité du traitement Permet de contrôler efficacement la maladie, mais une modification ou un arrêt intempestif du traitement expose a une rechute. Effets indésirables Trouble neurovégétatifs : Hypotension orthostatique, Anticholinergique à type sécheresse de la bouche, Constipation. Prise de poids Troubles neuropsychiques : sédation, somnolence surtout en début du traitement. Rarement : réaction allergique cutanée
Les Neuroleptiques Atypiques
Les neuroleptiques atypiques ou antipsychotiques Appelés neuroleptiques de seconde génération Ce sont des molécules propres. Beaucoup plus ciblées dans le blocage des récepteurs du système limbique. Ils permettent également une relance du système frontal(action sur des récepteurs sérotoninergiques).
Abilify maintena (nom commercial) DCI: Aripiprazole Voie d’administration: injection IM LP (1 injection/mois) Réservé à l'adulte
Tiapridal® DCI: Tiapride; classe antipsychotique Formes pharmaceutiques: comprimé, solution buvable et ou injectable Voies d’administration: Per os ou en parentéral (IV / IM) Traitement: algies intenses, des chorées, tics de Gilles de la Tourette...
Leponex DCI : Clozapine Voie d’administration : Per os Posologie usuelle : ½ comprimé à 25 mg augmenter progressivement par palier de 25 mg à 50 mg. 300 mg/jour et pour les plus résistant 600 mg/jour
RISPERDAL DCI:Risperidone Indiqué dans le traitement de la schizophrénie Utilisée dans la prise en charge de l'agressivité de la maladie d’alzheimer. Episode maniaque en cas de trouble bipolaire. Trouble sévère du comportement de l’enfant en cas de retard mental ou de syndrome autistique.
RISPERDAL Posologie: Présentation en comprimé et en solution buvable. Pour l’adulte et l’enfant de 5 à 18 ans Effets indésirables: Diminution de la capacité à réguler la température du corps. Mouvements ou grimaces involontaires,tremblements, raideur anormale. Absence de règles,augmentation du volume des seins,un écoulement de lait par le mamelon.
ZYPREXA DCI : OLANZAPINE Propriété: antipsychotique , thymorégulateur, traitement de la schizophrénie , des épisodes maniaque , prévention des récidives chez les personnes ayant des troubles bipolaires. Médicament par voie per os ( comprimé blanc)
EFFICACITÉ Délai d’action : réponse au traitement 3 à 6 semaines Diminution des hallucinations auditives, visuelles, sensitives Diminution des délires Diminution des angoisses, de l’agitation, de l'agressivité.
CONTRE - INDICATIONS Allergie connue Troubles cardiaques : tachycardie, bradycardie, collapsus Glaucome, adénome de la prostate, affection cutanée Certaines affections neurologiques : Scléroses en plaque Leucopénie : diminution du nombre de leucocyte dans le sang En cas d'allaitement du nourrisson
EFFETS SECONDAIRES Troubles psychiques : baisse de l’activité du système nerveux, crampes, mouvements involontaires Troubles de l’accommodation visuelle : photosensibilité Somnolence, Constipation Troubles mictionnels : rétention urinaire Prise de poids Hypotension orthostatique Sécheresse buccale, nausées, vomissements Syndrome malin: pâleur, hyperthermie, sueur profuse, hypertonie musculaire, tremblements.
Examens et bilans à l’instauration du traitement par neuroleptiques Examen clinique préalable : • Examen neurologique (signes neurologiques mineurs) • Biologie préalable: NFS, créatinine, bilan hépatique, glycémie, ionogramme sanguin, triglycérides et cholestérol, test de grossesse • ECG, EEG • Surveillance clinique : température, tension artérielle, transit intestinal, mouvements anormaux, poids.
SURVEILLANCE INFIRMIÈRE Pouls, tension artérielle, fréquence respiratoire, température, conscience, transit intestinal,diurèse ECG en début de traitement Surveillance de la bonne prise du traitement, de l’apparition des effets secondaires. Pesée hebdomadaire Contrôle de la glycémie Réaction motrice,réactivité de la pupille Hydratation
Conclusion : La prise de neuroleptique doit être constante pour éviter et limiter la réapparition d ‘ épisodes de délire. Dans son rôle éducatif l'infirmière doit expliquer au patient l'intérêt de la prescription médicale. Ainsi la coopération de ce dernier demeure indispensable à l'amélioration de son état.
BIBLIOGRAPHIE http://ifsi.paca.free.fr/cours/cours%20formateurs/anat-phy-pharma/pharmaco/Neuroleptiques.pdf https://www.psychisme.org/Therapeutique/Neuroleptiques.html http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/13880-neuroleptique-definition http://www.psycom.org/Medicaments-psychotropes/Medicaments-psychotropes/Neuroleptiques http://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gf4900016RISPERDAL.html#2zROEbjoCLysqaw.99