La colonisation de la Nouvelle-France
Introduction Au début de la colonisation de la Nouvelle-France, le monopole de la fourrure fut donné à la compagnie Les cent-associés. Cette compagnie fit de la colonie une colonie-comptoir. Ayant le monopole du marché du commerce des fourrures , elle entraînera le mercantilisme et affectera plusieurs aspects sociaux de la colonie.
Les compagnies à monopole Les compagnies à monopole avaient pour but de faire le commerce des fourrures tout en faisant rouler l’économie de la colonie. Il y avait plusieurs avantages à avoir le monopole. Ce dernier a pour définition ; être le seul à contrôlé le marché, qui est dans ce cas, celui des fourrures. Par exemple, puisque aucune concurrence n’entrait en jeu, la compagnie pouvait augmenter les prix comme bon lui semblait. Elle faisait alors beaucoup d’argent! Elle avait par contre l’obligation de loger et nourrir les colons ainsi que d’entretenir toutes les choses nécessaires à leur subsistance. Ces hommes, pour la plupart, étaient traiteurs de métier. Il y avait très peu de femmes et de gens instruis qui s’installaient en Nouvelle-France puisqu’il n’y avait rien d’autre que le marché de la fourrure. Il n’y avait presque aucun service et emplois disponibles. Plusieurs hommes se sont mis à la course des forêts sans permission pour faire des profits. La compagnie ne respectait pas ces obligations. Évelyne Collin-Lévesque
Le commerce des fourrures Être coureur des bois au 17eme siècle était reconnu comme un métier illégal. Malgré cela, plusieurs Canadiens français le pratiquaient sans permissions puisqu’ils pouvaient amasser beaucoup plus d’argent. Les fourrures étaient très dispendieuses à l’époque. On trouvait toujours un acheteur pour ces étoffes, surtout pour le castor car ils servaient à fabriquer les chapeau à la mode de l’époque. Les coureurs des bois achetaient des fourrures aux amérindiens. La vente se faisait sous forme de troc. Les produits les plus échangés étaient des fusils, des manteaux, des chemises, des couvertures, des chaudières, des couteaux, des haches, des pointes de flèche, de l’eau de vie, des minuscules bouts de verres de différentes couleurs, des miroirs et des peignes. Le coureur des bois dépensait beaucoup d’énergie. Son menu se comportait principalement de biscuit, de lard salé et de maïs. Il peut aussi se nourrir de bêtes tuées en route. Pendant tout le régime français, la fourrure restera la principale marchandise du commerce. Sophie Desrochers
Le mercantilisme Marie-France Léger Le mercantilisme a pour principale but d’enrichir la métropole. Il a un autre nom; le colbertisme, en l’honneur de Colbert un ministre français. Les pays qui adoptent ce principe font appelle aux ressources naturelles pour augmenter leur richesse en or et en argent. Ils favorisent la politique protectionniste envers ses colonies. Le seule rôle de la colonie dans une économie mercantiliste est de fournir les matières premières à sa métropole. Le seul moyen de défaire le mercantilisme est le commerce triangulaire: Marie-France Léger
Les aspects sociaux Le régime seigneurial Le mode de peuplement sélectionné pour favoriser la colonisation de la Nouvelle-France se nomme le régime seigneurial. C’est un mode de division et d’occupation des terrains. On les divisaient en rectangles de grandes superficies de manière à suivre le fleuve Saint-Laurent. Ils appartenaient à un seigneur. Celui-ci jouait le rôle d’un entrepreneur. Il pouvait évidemment se garder quelques terres sur sa seigneurie, mais il était obligé de diviser le restant qu’il allouait ensuite à des colons. Ceux-ci devenaient alors censitaires. En échange, ils devaient payer des cens; impôt qui était versées au seigneur. Plusieurs tâches leur étaient imposées, dont le défrichement des terres et l’agriculture. La principale corvée des seigneurs était de concéder ces portions de terres aussi appelées lots. Le régime seigneurial fut aboli en 1854. Les colons devaient maintenant achetés leurs terres. Quant aux seigneurs, ils devinrent propriétaires des lots de terres qu’ils n’avaient pas concédées.
Régime seigneurial:
Le clergé La religion en Nouvelle-France se basait en autre sur les missionnaires, habituellement Jésuites. Ils allaient dans les villages Hurons et Iroquois, pour apprendre le langage amérindien, afin de leur transmettre les valeurs religieuses et sociales. Les maladies, les guerres et les différences culturelles nuisaient aux missionnaires. Certains étaient même mis a mort ! Leur présence servait à la cause de la France. Les sœurs Ursulines, elles, prenaient en charge l’éducation des jeunes filles. Les religieuses s’occupaient également d’œuvre de charité dans les hôpitaux. La nomination d’un évêque était faite par le Roi et son rôle politique était d’assisté aux délibérations du conseil ainsi que de servir le Roi.
Le gouvernement royal Ce mode de gouvernement fut établi jusqu’en 1760. Dans ce gouvernement, toutes les décisions proviennent du Roi et de son unique volonté. Ensuite vient le gouverneur général. Il à pour rôle de s’occuper des affaires intérieurs de la colonie. L’intendant, quant à lui, est le deuxième personnage classé dans la hiérarchie d’une colonie. Il administre le budget et s’occupe de l’économique. Le conseil souverain dans ce type de gouvernement. Il est constitué du gouverneur, de l’intendant, de l’évêque et autres membres, qui ont des pouvoirs administratifs. Donc, ils agissent sur la cour de justice. La population n’avait pas le droit d’élire des représentants.
Conclusion En résumé, le commerce des fourrures fait bien de la colonie de la Nouvelle-France une colonie-comptoirs car sont but premier est de fournir les matières premières à la métropole. En effet, celle-ci utilisait le mercantilisme comme politique et cela a entraîné plusieurs problèmes sociaux.
Plan Introduction Compagnies à monopole définition et avantages Obligation des compagnies à monopole Métier Commerce des fourrures caractéristique du métier traite des fourrures Utilisation de la fourrure Mercantilisme Objectif Son rôle et but Emploi et vente Aspects sociaux de la colonie gouvernement royal Clergé Régime seigneurial conclusion
Bibliographie Nouvelle histoire du Québec et du Canada.. Consulté le 24 mars 2003. P. 76-80-82-88-89-90-94-244-451 Dossier 2 ( # 7 à 11, 12 à 16 ) 4 ( # 11-12 ) 5 ( #11) La traite des fourrures. (sans date ) Site consulté le 20 mars 2003. Site web: http://www.lafete.org/new/v_ger/fur/f_mainF.htm