Utiliser des ressources en toute légalité Réalité ou chimère
Au cours de mes activités en tant qu’enseignant en coiffure, la recherche de documents issus des moteurs de recherche complètent et illustrent avantageusement la formation initiale classique. Cela offre aux élèves une source intarissable pour développer les connaissances en complément des cours traditionnels. L’utilisation la plus utilisée est la recherche d’image sur GOOGLE afin de développer leur créativité et leur inspiration. Lors de leur préparation aux épreuves professionnelles pratique des examens de coiffure, les candidats doivent concevoir, lors de certaines épreuves, un projet de réalisation de coupe, d’effets de couleurs, de mise en forme et de coiffage. Ils le réalisent en un temps imparti devant un jury de professionnels sur le modèle féminin ou masculin choisit pour l’épreuve. Une partie conséquente de l’évaluation intègre la créativité. Ils doivent se démarquer par un travail créatif et original. Une réalisation qui se démarque des coiffures classiques réalisées couramment dans le salon de coiffure est une véritable valeur ajoutée pour leur évaluation. Les idées et inspirations qu’ils choisissent sur internet sont enregistrées sur leur téléphone portable afin de les retrouver aisément. Les élèves maîtrisent de manière inégale ces outils. Mon aide sera de guidée l’apprenant à gérer son appareil afin d’en apprécier les fonctions nombreuses. Dans mes cours, évaluations …, je prélève sur internet des documents complémentaires pour illustrer mon enseignement. Jusqu’à maintenant, même en doutant de la légalité de mes pratiques, je m’astreint juste une seule précaution : de mentionner que les photos, schémas ou textes sont issus d’internet en citant parfois l’auteur ou la source. Ces utilisations restent internes à l’établissement entre moi et mes élèves. Lors de la création de sujets d’examen destinés à une diffusion plus large, je suis plus vigilant.
J’ai pris connaissance des diverses licences qui autorisent et permets de travailler en toute légalité sans nuire à l’auteur des créations. Il existe plusieurs niveaux de licences qui sont similaires sur GOOGLE ou bien sur le site FLICKR. Ce sont par exemple les 6 niveaux de licences Créatives Commons CC.
Sur GOOGLE en tapant « coupe de cheveux », les résultats sont différents selon le type de licence : Image non filtrée par licence Réutilisation et modification autorisées Réutilisation autorisée Réutilisation et modification autorisées sans but commercial Réutilisation autorisée sans but commercial Je propose deux captures d’écran afin d’illustrer les résultats selon l’option de recherche. Les résultats sont très différents et surprenants.
Première image : « images non filtrées par licence »
Deuxième image : « réutilisation et modification autorisées »
Sur le site « flickr », en tapant dans le moteur de recherche « coupe de cheveux », les résultats sont les suivants : Toute licence 2073 Tous les Creative Commons 264 Usage commercial autorisé 22 Modifications autorisées 67 Usage commercial et modifications autorisés 19 Aucune restriction de droits d’auteur connue 64 Je propose également les deux captures d’écran suivantes : Première image : « toute licence » Deuxième image : « tous les créatives commons »
La recherche d’images offre un choix évidemment de plus en plus restreint au fur et à mesure de l’utilisation de filtre relatif au type de licence. Il devient tentant de renoncer aux filtres et choisir « toute licence ». Cependant, il est fort intéressant de se documenter plus largement sur le site « éduscol ». http://eduscol.education.fr/internet-responsable/ressources/legamedia/contenus-ouverts-ou-libres.html site eduscol
Mes pratiques à venir relative à la recherche de photos, documents, vidéos… sur internet et de leur utilisation avec mes élèves seront inspirer de ces informations sur l’utilisation des ressources en toute légalité. J’adopterai la démarche suivante : Informer largement mes élèves, Lors de recherches, commencer par le site flikr en utilisant les filtres, Puis continuer sur google avec les filtres, puis en cas d’insuccès, je résisterai difficilement à ne pas cliquer sur « images non filtrées par licence », Lors de l’utilisation d’image internet dans mes documents je site l’auteur et y joint l’URL, Utiliser largement les liens hypertextes. (le problème est posé depuis l’année 2000, mais le législateur ne s’est encore pas positionné sur cette pratique largement répandue). Astuce En cas de reprise d’un contenu, il est essentiel de vérifier les termes exacts de la licence accordée par l’auteur de l’œuvre. Le recours à des licences connues et très répandues comme les Creative Commons évite la répétition de cette lecture parfois complexe et fastidieuse. Lorsque l’auteur n’a pas exprimé la façon dont il souhaitait être cité, il est recommandé de citer son nom, et éventuellement la source de l’œuvre (nom du site, URL), et lorsque le nom n’est pas communiqué, d’indiquer au moins la source.