STATISTIQUES SUR L’ACTIVITÉ DE KINÉSITHÉRAPIE Sonia ARMENGAUD Kinésithérapeute D.E. Philippe ARMENGAUD Ostéopathe D.O. (B.O.A.) FIDELIA ASSISTANCE
LES FDS C’EST: 170 concurrents 11 étapes et 200 Km parcourus 2 médecins spécialistes de l’extrême 1 infirmière 1 kiné 1 ostéopathe 200Kg de matériels médical 105 actes de kinésithérapie
Seuls 4% des concurrents sont arrivés blessés
(Dérangement intervertébral mineur)
Les pathologies musculaires sont prédominantes (47%) Les pathologies tendineuses sont malgré tout assez importantes (37%) Les DIM (dérangements inter-vertébraux) provoquent souvent des handicaps sévères (lumbago, torticolis) justifiant de techniques adaptées.
Le segment jambier représente à lui tout seul 61% des interventions Le mollet est de loin le muscle le plus touché (31%) Si l’on compte le tendon d’Achille (qui est le prolongement du mollet) on arrive à 51% pour la partie postérieure de la jambe ,ce qui tendrait à démontrer une insuffisance de préparation à ce niveau que j’impute pour ma part à un manque de souplesse de la chaîne postérieure.
Si le strapping occupe 48% des types de soins, c’est essentiellement dû à la nécessité d’enchaîner les courses et au type de pathologies inflammatoires rencontrées. Ce chiffre est en rapport direct avec les dépenses d’encadrement médical et n’est pas négligeable quand on connaît le prix des bandes de contention. Les autres techniques utilisées découlent des contraintes imposées par ce type de course, rapidité d’exécution, efficacité du soin (technique d’accrochage, ostéopathie, etc.…). Dans ce document est mis en évidence la nécessité d’une prise en charge physique et nutritionnelle en amont et pendant l’épreuve. La raideur musculaire (chaîne postérieure) est le dénominateur commun à tous les patients traités.