Les gens qui ont vécu ici Chapitre 2
Pourquoi penses-tu que le nom de l’unité est les gens qui ont vécu ici?
Les peuples autochtones Autochtone – un peuple répute d’avoir toujours habité le pays où il se trouve
Les Béothuks Le mot béothuk signifie « le peuple », « les bonnes gens » ou « la parenté » Le peuple autochtone de Terre-Neuve Ils couvraient leurs corps et leurs possessions avec l’ocre rouge (appelaient les peaux rouges)
Les Béothuks (suite) Vivaient et voyageaient en groupes de 30- 35 personnes Vivaient des ressources de la mer et de la terre Occupaient les régions suivantes : les péninsules Avalon et Bonavista, la Baie St. Georges et le lac Red Indian En été, ils campaient au bord de la mer En hiver, ils allaient vers l’intérieur de l’île
Les Béothuks (suite) 2 types d’habitation 1. le mamateek d’été un tente en forme de cône; couvert avec des plaques d’écorces de Bouleau 2. le mamateek d’hiver – plus solidement construit; isolé avec de la mousse
Un dessin fait par Shanawdithit, d’un mamateek d’hiver
La disparition des Béothuks La petite population (500-1000) = vulnérable Les européens se sont installés le long des côtes alors les Béothuks devraient s’installer où il n’y avait pas autant de ressources (mourir de faim) Les européens chassaient et tuaient les Béothuks avec des fusils Les maladies européennes (i.e. TB) Shanawdithit, la dernière Béothuk, est morte de la tuberculose en 1829
Les Mi’kmaq Vivaient sur l’île de Terre-Neuve avant 1800, avant les européens Appelaient Terre-Neuve Ktaqmkuk – la terre de l’autre côté de l’eau Avaient une mode de vie saisonnière et traditionnelle Mode de vie – la façon de vivre d’une personne ou d’un groupe
Les Mi’kmaq (suite) Occupaient les régions suivantes : La côte ouest (la vallée de Codroy, la Baie St. Georges et la Baie Bonne) La côte sud (Burgeo et Conne River) La côte nord-est (la baie Gander) Le centre (Badger et Glenwood) La côte est (Clode Sound)
Les Mi’kmaq (suite) Contrairement aux Béothuks, les Mi’kmaq avaient de nombreux contacts sociaux et commerciaux avec les européens (les guides, le commerce de la fourrure) Avaient une très bonne connaissance de la géographie de la région et aidaient le gouvernement à explorer les ressources de l’île Se sont convertis à la religion catholique et ont adopté des façons de faire européen En 1900, ils avaient établi une communauté à Conne River Accès idéale aux ressources de la terre et de la mer Aujourd’hui la première nation Miawpukek y vit toujours
Les Innu Occupaient une partie de ce qui est maintenant le Québec et le Labrador, avant les européens Une branche des Algonquins Il y a deux branches d’Innu, basé sur leur dialecte
Les Innu (suite) Mushuau (branche du nord) Shehatshiu (branche du sud) Dépendait surtout des animaux (les castors, les caribous, les ours, les porcs-épics, les lièvres les poissons) Dépendait surtout de la migration et des troupeaux de caribous Se déplaçait souvent à l’intérieur d’une région Se déplaçait surtout quand il y avait peu de caribous ; pouvait couvrir de très longues distances
Les Innu (suite) Avait une mode de vie migratoire Dépendaient du caribou pour la nourriture et les vêtements Quand il y avait beaucoup de caribous ils étaient autosuffisants Nitassinan – le nom pour le territoire Innu, signifie « notre terre » Innueimun – langue innu Natuashish, Sheshatshui – des communautés innu au Labrador
Le commerce de la fourrure avait un impact sur le mode de vie des Innu Ils ont commencé à piéger les animaux pour les peaux pour échanger contre les marchandises européens Compétition pour les animaux Avec ce changement, la population de caribous a diminué et des familles Innu ne pouvaient pas trouver assez de la nourriture (mourir de faim)
Les Innu chez le HBC (poste de fourrure) Drawn by W. G. R. Hind. From Henry Youle Hind, Explorations in the Interior of the Labrador Peninsula: The Country of the Montagnais and Nasquapee Indians, Vol. 2 (London: Longman, Green, Longman, Roberts, and Green, 1863) 100.
Les Inuits Vivaient au Labrador depuis des centaines d’années Ils pêchaient l’omble chevalier (Arctic char), chassaient le caribou, les baleines, les phoques, les morses (walrus), les oiseaux de mer Ils les ont utilisés comme nourriture et pour fabriquer des choses dont ils avaient besoin Ils portaient des vêtements fabriqués avec la peau de phoque et de caribou
Les Inuits (suite) En hiver ils dépendaient de la nourriture qu’ils avaient cachée entre des roches Ils utilisaient une meute de chiens en kayak ou en umiak Ils habitaient dans des huttes de terre (qamartalik) En été ils habitaient dans des tupiqs (des tentes en peau) Inuktitut – la culture et la langue des Inuits; similaire à celles des Inuits du nord du Canada
Un groupe d’Innu devant leur tupiq, Okak, Labrador, 1896. Photo courtesy of the Centre for Newfoundland Studies (Hettasch Collection), Memorial University of Newfoundland Library, St. John's, Newfoundland.
Le contact avec les européens a change la vie des Inuits L’église moravienne (les fêtes, leurs coutumes) Les maladies européennes (la grippe et la rougeole) La surexploitation des baleines a créé une plus grande dépendance de la chasse au phoque La pêche à la morue et le trappage des fourrures augmentaient le besoin de produits européens (les fusils, les pièges)
Les Métis du Labrador Les descendants des européens et des autochtones Les hommes européens ont épousé des Inuites et des femmes Innu et ont commencé des familles Ils étaient trappeurs et commerçants Ils vivaient plus au sud du Labrador Ils ont développé leurs propres coutumes et traditions (pas autant influencé par les missionnaires moraviennes) Mode de vie saisonnière basé sur les coutumes autochtones et européennes Kablunangajuit – presque blanc