La relation stress-santé- maladie Cours 9
9.1. La relation du stress « stress » - ne coïncide pas avec l’acception scientifique qu’on lui attribue actuellement dans le domaine de la biologie, de la médecine, de la psychologie etc. « le syndrome général d’adaptation » (SGA) – comprend trois stades: La réaction d’alarme; Le stade de résistance; Le stade de d'épuisement. Une large gamme de types de facteurs stressants, physiques et psychiques à la fois, engendre une suite prévisible de réponses, normées le SGA. L’activation du système nerveux central sympathique (SNS), connue comme la réaction « de fuite ou de combat » représente une partie du SGA.
9.2. La définition du stress « stress » = une réponse spécifique que l’organisme élabore à toutes les sollicitations non spécifiques. = n’est pas imposé seulement par des sollicitations externes, il peut être généré de l’intérieur aussi par des espoirs, des aspirations, des craintes et des croyances. = la réponse non spécifique de l’organisme à toute sollicitation causée par des états agréables ou désagréables, ou génératrice de tels états. = est complexe, pouvant présenter des aspects à la fois positifs et négatifs. La définition du stress est très complexe, dépendant de la réponse individuelle de chaque personne à une infinité d’événements potentiels qu’elle peut rencontrer tout au long de sa vie. Il y a un stress négatif – « détresse », qui peut influencer le fonctionnement ultérieur du sujet et un stress positif – « eustress », qui génère un coping efficace et améliore à long terme le fonctionnement de l’organisme.
9.3. Les manifestation du stress Au niveau du système squelettique/musculaire: tension musculaire, tics, bruxisme, fasciculations, dyspnée etc. Au système cardiovasculaire: la tachycardie, des arythmies, une pression artérielle accrue. Au système gastro-intestinal: la sialorrhée, la déshydratation, l’intensification du transit gastro-intestinal. Au système neuroendocrine: les beta endorphine, le testostérone, la prolactine, l’hormone de la croissance, le cholestérol etc. Au système immunitaire: modification au niveau de l’immunoglobuline IgA, IgE, IgG, IgM, au niveau des cellules naturelles meurtrières etc. Au niveau dermique: modification de la conductance électrique de la peau, du potentiel électrique, hypertranspiration. Le stress induit des modifications comportementales, telles que la diminution de la performance, l’instabilité et la fluctuation professionnelle, l’absentéisme, l’évasion, la passivité etc.
9.4. Les agents de stress Trois types de facteurs de stress: les événements de vie = des événements avec une durée suffisamment courte pour qu’ils soient datés, et suffisamment graves pour qu’il produisent une altération importante de l’homéostasie psychique. les difficultés de longue durée = des situation stressantes qui s’étendent sur une période de temps importante, telles que les problèmes concernant la vie du couple ou les maladies chroniques. les problèmes quotidiens = des événements négatifs, mais d’importance réduite, des déceptions ou des frustrations mineures, auxquelles l’individu se confronte régulièrement, parfois chaque jour. Les événements de vie peuvent être classifiés comme: Indépendants Dépendants
Les caractéristiques des facteurs de stress influencent d’une manière significative les réactions au stress: La sévérité du facteur de stress - donnée par la mesure dont il affecte les buts et/ou l’homéostasie d’une personne. - plus un facteur de stress est sévère, plus la réaction à celui-ci sera intense. La nature du facteur de stress - les stimuli ambigus favorisent les tendances préattentionnelles des anxieux de les interpréter en tant que stimuli traumatisants. Le moment de l’impact - la réaction de stress augmentera en intensité avec le temps si la confrontation imminente, et diminuera, si l’impact peut être ajourné sine die. La probabilité de l’apparition d’une situation stressante - l’incertitude de la confrontation est plus stressante que la certitude de la confrontation à un stimulus aversif présent.
Types de facteurs de stress Les stress domestiques: famille avec un seul parent, divorce, manque de communication dans le couple etc. enfants malades, avec des troubles de comportement, délinquants ou qui se droguent etc. conflits entre générations etc. Le stress occupationnel: récompenses inadéquates, travail de nuit fréquent etc. management autocratique, patron avec un style dur de communication, subordinations multiples etc. manque d’intimité, clients hostiles, violation des droits de l’homme etc. dictature, révolution, mouvements populaires etc. discrimination raciales, des minorités; surpeuplement, isolation, pollution, guerre etc.
Le stress psychique = des réactions psychiques, déclenchées par des facteurs de stress qui agissent d’une meunière intense, surprenante, intempestive ou persistante et fréquente, ayant souvent un caractère symbolique de « menace ». Les particularités de la personnalité sont impliquées dans la réponse de l’individu, mais aussi par la à un facteur de stress psychique potentiel, contribuant à y conférer une signification novice, imaginaire ou réelle. Les causes principales du stress psychique: surcharge par des taches multiples et dans des conditions de crise de temps. isolation ou sentiment de restriction de la liberté ou du contact social. pression du groupe social, génératrice de la crainte d’échec ou de désapprobation. perception d’une menace réelle ou imaginaire.
9.5. Le modèle stress-vulnérabilité de la maladie Les dimensions du modèle de la vulnérabilité: le degré de vulnérabilité, les évènements de vie stressants, les variables modératrices, (la personnalité prémorbide, les habiletés d’adaptation). Il y a aussi: une vulnérabilité fondamentale – le niveau de vulnérabilité présent à n’importe quel moment de la vie; une vulnérabilité circonstancielle – la vulnérabilité à une certaine période de vie; les personnes « non-vulnérables » - les personnes qui résistent à des facteurs de stress psychosociaux extrêmement durs. Les traits de personnalité qui confèrent une vulnérabilité au stress: les tendances interprétatives sur un fond susceptibilité accrue; l’impulsivité, l’émotivité accrue, l’activité intrapsychique intense; le style attributif négatif etc.
9.7. L’adaptation au stress 9.6. La relation stress-santé La vie elle-même est un stress et coping car le problème ne peut pas être envisagé d’une seule perspective, mais il doit être abordé d’une manière holistique, ayant en vu tant les possibles déterminants su stress, que ses conséquences sur l’homme, vu comme une entité complexe, biopsychosociale. 9.7. L’adaptation au stress « coping » = les mécanismes de prévention et d’adaptation au stress et par les transactions entre le sujet et l’environnement afin de réduire l’intensité du stress. Les dimensions qu’il faut poursuivre dans ce paradigme sont: le degré de vulnérabilité, les évènements de vie stressants, les variables modératrices. La réponse adaptative psychologique au stress aigu implique un processus nommé allostase – le milieu interne se modifie pour faire face aux sollicitations perçues et aux sollicitations anticipées.
Bibliographie : Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)