Hygiène dans les camps de concentration et d’extermination et les ghettos
Etymologie du mot hygiène : Le mot hygiène dérive du nom de la déesse grecque Hygie (dont l'étymologie vient du grec ancien, hugieinós « bon pour la santé »), qui était la déesse de la santé et de la propreté. Fille d'Asclépios, le dieu de la médecine, Hygie symbolise la prévention alors que sa sœur Panacée est la déesse guérisseuse reliée au traitement médical et aux médicaments L'hygiène est un ensemble de mesures destinées à prévenir les infections et l'apparition de maladies infectieuses. Elle se base essentiellement sur trois actions : le nettoyage et la détersion ; la désinfection ; la conservation.
Les ghettos Le service de santé du Conseil juif, créé en janvier 1940, gère six centres de santé et deux hôpitaux qui sont en réalité des mouroirs : peu de médicaments et des rations de famine qui entraînent des œdèmes de la faim. Deux à trois patients par lit. 43 000 personnes (10 % de la population) qui succombent au cours de la seule année 1941. L’épidémie de typhus explose au printemps 1941 pour atteindre son plus haut niveau à l’automne suivant. Le nombre de malades oscille entre 50 000 et 100 000 personnes. Les mesures de prévention sont rendues vaines par l’absence d’hygiène et l’état de dénutrition. Au début de 1942, le ghetto enregistre 1 naissance pour 45 décès.
Dans le ghetto, les conditions de vie sont inhumaines Dans le ghetto, les conditions de vie sont inhumaines. On entasse là non seulement les Juifs de Varsovie, mais aussi ceux des campagnes voisines et des petites villes environnantes. Le chômage, la perte des repères, l'entassement, la sous-alimentation la maladie vont vite faire des ravages.
Dans le ghetto, les conditions de vie sont inhumaines Dans le ghetto, les conditions de vie sont inhumaines. On entasse là non seulement les Juifs de Varsovie, mais aussi ceux des campagnes voisines et des petites villes environnantes. Le chômage, la perte des repères, l'entassement, la sous-alimentation la maladie vont vite faire des ravages.
Dans les camps de concentration. Les conditions sanitaires à l’intérieur des camps sont extrêmement mauvaises : latrines, douches et lavabos en nombre insuffisant, pas de savon, linge changé très rarement. Il est très difficile pour les déportés de garder un minimum d’hygiène. La vermine, comme les poux, et les maladies, comme le typhus, font des ravages parmi les déportés. Les maladies contagieuses sont très fréquentes et nécessitent d’être soignées, mais les moyens sont très limités voire inexistants. A travers leurs témoignages, les déportés rendent hommage au corps médical qui, avec très peu de moyens, les ont aidés du mieux qu’il pouvait. Les exemples sont nombreux. Dans son ouvrage » Martyrs Poitevins, » un parmi tant d’autres, Henri Auroux raconte l’admirable action du Dr Chabaud, au camp d’Hinzert, qui se dévoue sans compter pour ses camarades. Un déporté raconte dans un interview sur le site de Dominique Natanson, que la seule façon de garder un minimum d'hygiène corporelle était de s'uriner sur les mains pour les laver.
Les sanitaires dans les camps