La phrase complexe
Phrases complexes Une phrase formée de deux phrases : Phrases coordonnées : Pierre aime la musique et Marc aime la peinture Pierre aima la musique et la peinture Phrase qui contient une subordonnée : L’étudiante que tu as rencontrée est ma nièce Je pense qu’il viendra demain
Grammaire traditionnelle : Plusieurs types de subordonnées, selon leur sens : temporelles, de cause, hypothétiques, de conséquence, de but, etc. Critère notionnel de classement
En suivant de critères purement formels, on peut distinguer trois types de subordonnées : 1. les relatives – phrases GA 2. les complétives et – phrases GN 3. les circonstancielles – phrases Gadv ou Gprep Critère formel : Leur fonction syntaxique
La phrase subordonnée est un des constituants de la phrase principale La phrase subordonnée est un des constituants de la phrase principale. La phrase subordonnée (phrase enchâssée) est insérée dans la phrase principale (phrase matrice).
Subordonnée relative Je regarde l'étudiant qui écrit une composition L’étudiant que je regarde écrit une composition Fonction : expansion du nom. La relative s'insère sous le nœud Nexp. Elle se comporte comme un adjectif épithète.
Relatives Je regarde le livre rouge = Je regarde le livre qui est rouge Je regarde l'étudiant qui écrit une composition L’étudiant polonais est parti = L’étudiant que tu as rencontrée hier est parti.
Relatives La phrase complexe représente la structure de surface. Dans la structure profonde nous avons deux phrases distinctes : Je regarde le (un) étudiant (phrase matrice) L'étudiant écrit une composition (phrase enchâssée)
Structure profonde Structure de surface Transformations Chomsky, 1965, Aspects of the theory of syntax
Relatives Je regarde l'étudiant qui écrit une composition La phrase complexe représente la structure de surface. Dans la structure profonde nous avons deux phrases séparées: Je regarde le (un) étudiant (phrase matrice) L'étudiant écrit une composition (phrase enchâssée)
La transformation de relativisation La phrase enchâssée est insérée dans la phrase matrice comme expansion du N, sous le nœud NExp. Elle est symbolisée par le symbole P΄ qui signifie phrase subordonnée : P΄-> Comp P Le nœud Complémenteur (Comp) représente tous les mots de subordination : qui, que, dont, etc.
La transformation de relativisation 2. Le GN qui est répété est effacé (l'étudiant) 3. Le complémenteur prend la forme : qui, parce que l'élément effacé a la fonction de sujet. S'il avait la fonction de complément du verbe, il aurait la forme : que, etc.
La phrase participiale Les oiseaux mangeant des guêpes sont des animaux utiles Phrase relative sans Complémenteur. Le verbe de la phrase enchâssée est au participe présent (forme non-finie du verbe, sans indices morphologiques de personne, temps, nombre)
Relatives ambigües Les invités qui étaient fatigués sont partis
Relatives ambigües Relative restrictive : Seuls les invités fatigués sont partis. Relative appositive : Tous les invités sont partis.
La complétive Paul a appris que Pierre est malade. Elle a la fonction de complément du verbe. Elle s'insère sous le nœud VExp. Elle se comporte comme un GN complément sélectionné par le verbe. Paul a appris une chose = Paul a appris que Pierre est malade
La complétive Dans la structure profonde il y a deux phrases : Paul a appris une chose (phrase matrice) Pierre est malade (phrase enchâssée) La phrase enchâssée s'insère dans la phrase matrice sous le nœud Vexp, à la place de : 'une chose'. Le complémenteur des phrases complétives est le plus souvent que.
La phrase infinitive Paul espère venir Elle s'analyse comme une phrase complétive. Les sujets des deux phrases coïncident, ils sont coréférentiels : Le sujet de la phrase enchâssée est effacé, le verbe est à l'infinitif (forme non-finie du verbe). Il n'y a pas de complémenteur.
Les circonstancielles Elles ont a la fonction de complément circonstanciel. Elle s'insèrent sous le nœud P. Il est venu hier = Il est venu quand je partais. Phrase enchâssée P΄: Je partais Phrase matrice : Il est venu La phrase enchâssée est insérée dans la phrase matrice sous le noeud P, à l'aide du complémenteur Quand.