Sommaire
Sommaire Les réalités démographiques du Canada ne sont pas uniques en leur genre. Comprendre comment répondre aux besoins croissants en matière de soins de santé d’une population vieillissante — et comment dispenser des soins de grande qualité de façon efficiente —, voilà un défi que de nombreux pays tentent de relever. Les comparaisons des expériences des adultes âgés au Canada et d’autres pays révèlent des variations significatives à l’échelle du pays et des résultats inégaux dans l’ensemble.
Sommaire (suite) Accès aux soins L’accès rapide à des soins primaires et des soins spécialisés demeure un défi de taille pour les Canadiens âgés. Même si la quasi-totalité des Canadiens âgés (c.-à-d. les personnes de 55 ans et plus) avait un médecin attitré, 53 % ont attendu au moins 2 jours pour recevoir des soins la dernière fois qu’ils ont été malades ou qu’ils ont eu besoin de soins médicaux et 25 % ont attendu au moins 2 mois pour voir un spécialiste. Parmi les 11 pays participants, c’est le Canada qui avait les périodes d’attente les plus longues pour les soins primaires et les soins spécialisés, et dans chaque province, les périodes d’attente étaient significativement plus longues que la moyenne internationale. Pour la moitié des Canadiens âgés, il était très difficile ou assez difficile d’obtenir des soins médicaux le soir et la fin de semaine ou un jour férié sans se rendre au service d’urgence d’un hôpital. Par conséquent, 37 % des répondants ont dit que la dernière fois qu’ils se sont rendus à l’urgence, c’était pour un problème de santé qui aurait pu être traité par leur médecin attitré. Même si le coût n’était pas un obstacle à l’accès aux services médicaux pour la plupart des Canadiens âgés, une proportion (7 %) significativement plus élevée que la moyenne des pays participants affirme ne pas avoir acheté un médicament d’ordonnance ou avoir sauté des doses d’un médicament à cause du coût. Pour 15 % des Canadiens âgés, le coût est également un obstacle à l’accès aux soins dentaires.
Sommaire (suite) Aidants naturels et planification des soins de fin de vie Les adultes âgés au Canada passent plus de temps en moyenne à agir comme aidant naturel que ceux des autres pays; ils consacrent également plus de temps à planifier leurs propres besoins en fin de vie. Au Canada, près d’un adulte âgé sur 5 dispensait des soins au moins une fois par semaine à une personne ayant un problème lié à l’âge. De ce nombre, près de la moitié (47 %) dispensait de tels soins pendant au moins 10 heures par semaine, soit une proportion plus élevée que la moyenne internationale (40 %). Au Canada, près d’un aidant naturel sur 4 (23 %) aurait eu besoin d’aide pour dispenser des soins, mais n’en avait pas, et 34 % ont affirmé avoir éprouvé de la détresse, de la colère ou des symptômes de dépression pendant qu’ils dispensaient les soins. Les Canadiens âgés étaient significativement plus susceptibles que les adultes âgés des autres pays d’avoir parlé de leurs souhaits de fin de vie (61 %) ou d’avoir un plan écrit (39 %).
Sommaire (suite) Qualité des soins En général, les Canadiens âgés ont signalé avoir eu des expériences positives avec leurs dispensateurs de soins dans des proportions égales ou supérieures à la moyenne internationale; toutefois, la continuité des soins entre dispensateurs peut être améliorée. En moyenne, les Canadiens âgés étaient plus susceptibles d’être encouragés à poser des questions (70 %) par leur médecin attitré et d’être engagés par leurs spécialistes dans un plan de traitement (79 %) que les adultes âgés des autres pays. La plupart des Canadiens âgés prenaient plusieurs médicaments et ils étaient plus susceptibles de passer leurs médicaments en revue avec leurs dispensateurs de soins (80 %) que la moyenne internationale. Les Canadiens âgés ayant des problèmes de santé chroniques étaient également plus susceptibles d’avoir discuté des objectifs du traitement avec leurs dispensateurs de soins (60 %) et d’avoir adopté un mode de vie sain (p. ex. régime alimentaire, exercice) que les adultes âgés des autres pays. Cependant, seulement 37 % disposaient d’un plan écrit pour prendre en charge eux-mêmes leurs problèmes de santé. Une proportion plus élevée de Canadiens âgés (13 %) ont indiqué que les spécialistes ne recevaient pas de renseignements de base ni de résultats de tests de leur médecin de famille. Dans le même contexte, 25 % ont dit que leur médecin de famille ne semblait pas informé des soins qu’un spécialiste leur avait prodigués ou ne semblait pas avoir la dernière information à ce sujet. Ces résultats varient toutefois beaucoup d’une région à l’autre du pays.
Sommaire (suite) Perceptions de la santé et des soins de santé Même si les Canadiens âgés étaient plus susceptibles d’avoir une impression positive de leur santé, ils n’étaient pas aussi enthousiastes au sujet de leur système de santé. Un peu plus de la moitié des Canadiens âgés ont indiqué que leur santé était bonne ou excellente, une proportion significativement plus élevée que la moyenne internationale. Plus de la moitié croyaient aussi que des changements fondamentaux doivent être apportés pour régler les problèmes du système de santé. Même si la façon de percevoir le système de santé s’est améliorée légèrement depuis 7 ans, les résultats à ce chapitre sont encore parmi les plus faibles de l’ensemble des pays participants.