Carnaval d’Oruro Le carnaval d'Oruro, inscrit depuis 2008 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco, est ancré dans la culture et l'histoire bolivienne. Il fait honneur à la Vierge de la mine (Vierge du Socavón.), représentée depuis l'année dernière par une statue haute de 45 mètres sur les hauteurs de la ville d'Oruro. La légende raconte que cette dernière serait apparue au 18ème siècle dans une mine d'Oruro, centre minier important du pays depuis la colonisation espagnole. cliquez
Chaque année, le carnaval d'Oruro revient enflammer les rues de la ville bolivienne, capitale du folklore, au rythme de ses musiques et de ses danses endiablées. Une fête haute en couleurs en l'honneur du peuple Uru, qui célèbre à la fois la foi catholique, les cultures boliviennes et l'histoire de la région. C’est l'événement culturel le plus important de l'année en Bolivie. Pendant quatre jours, 28 000 danseurs et plus de 10 000 musiciens défileront sur quatre kilomètres, dans des costumes tous plus originaux les uns que les autres, pour célébrer la chandeleur. La procession dure 20 heures, pendant lesquelles de nombreuses danses traditionnelles venant des différentes communautés à travers le pays sont performées. Parmi elles, la diablada, qui représente la lutte entre le bien et le mal, avec des danseurs en costumes d'anges et de diables portant des masques représentant les animaux Urus, le tinkiu, bataille rituelle venant des hauts plateaux de Bolivie, ou encore la morenada, danse représentant le travail des miniers. cliquez
Des costumes qui en disent long Durant deux jours, c’est un véritable festival de couleurs, de paillettes et de costumes incroyables. Des ours aux yeux exorbités, des femmes à cornes, des hommes monstrueux au crâne dégarni, des caporales à grelots et des jolies cholas (femmes en costume traditionnel) sont autant de personnages que l’on peut admirer. Chaque costume demande de nombreuses heures de travail et un sacrifice financier considérable. Et même si chaque groupe de danseur porte des costumes similaires, en regardant de plus près, on remarque que chacun est unique. Chaque personnage correspond à une danse particulière qui raconte une histoire. La diablada illustre la bataille entre le bien et le mal. cliquez
Offrande pour la vierge del Socavon
Moins connu que son cousin brésilien de Rio, le carnaval d’Oruro est le plus célèbre de Bolivie. Il se déroule pendant la semaine qui précède le mercredi des cendres. Pendant trois jours, des centaines de danseurs superbement déguisés, défilent dans toute la ville. 5 heures pour effectuer le parcours de 4 Kilomètres, c’est pas facile avec un masque sur le visage. cliquez
Onze heures : Le défilé a déjà commencé Onze heures : Le défilé a déjà commencé. L’artère principale, habité la veille par les étals des marchands, est maintenant fermée à la circulation piétonne. Les places sur les gradins sont payantes. Les trottoirs bondés. Les plus chanceux parviennent à se faufiler entre les échafaudages mais la vue n’est pas dégagée. cliquez
Quechua
La « virgen del Socavón » sur les hauteurs de la ville
Santuario de la virgen del Socavón ORURO
Plaza principal 10 de Febrero ORURO
Dévotion Pour les 48 groupes folkloriques qui participent au Carnaval, le point final des 4 kilomètres du défilé est dans l’église de la ville. Chacun des 28 000 participants y passe en procession, agenouillé, pour y prier la Vierge du Socavon (vierge de la mine) avec une incroyable ferveur. Pour que la vierge entende leurs prières, ils doivent participer au moins deux années de suite au carnaval.
Inauguration de la statue le 1er février 2013 El Monumento a la Virgen del Socavón nueva escultura del 1 de febrero del 2013 situada a 3.845 metros sobre el nivel del mar, y ubicada en el cerro Santa Bárbara, al oeste de la ciudad altiplánica de Oruro en Bolivia.
C’est fini Mes amis Papi Michel
Avant de terminer, cliquez sur le lien pour visionner une belle vidéo à mettre en plein écran https://www.youtube.com/watch?v=-bKXtWYDNRI