Les contentions
Etymologie : vient du latin « contentio » qui signifie « lutte » Définition Etymologie : vient du latin « contentio » qui signifie « lutte » Selon Agence National d’Accréditation et d’évaluation en santé (ANAES) : « La contention physique et l’utilisation de tout moyens, méthodes, matériels ou vêtements qui empêchent ou limitent les capacités de mobilisation volontaire de tout ou une partie du corps dans le seul but d’obtenir la sécurité pour un patient qui présente un comportement estimé dangereux ou mal adapté. » D’après la haute autorité de santé (HAS) & La Rousse: « La contention est un moyen thérapeutique regroupant l’utilisation de tout les moyens environnementaux, physiques, techniques ou chimiques, permettant de limiter les capacités de mobilisation d’un individu afin de le sécuriser ou de protéger son environnement. C’est une mesure qui doit rester exceptionnelle et temporaire en étant associé à d’autre prise en charge thérapeutique. Ce soin relève d’une prescription médical et exige une traçabilité continue.»
Le confort et l’indépendance doivent être conservés. Notions et réglementation relative à la contention physique ou passive. La contention ne doit être mise en place que dans le but de conserver la sécurité du patient d’un risque de blessure, de lésions corporelle grave pour lui-même ou autrui et en l’absence de tout autre solution alternative. La contention physique reste donc un moyen préventif, bien souvent des chutes ou des fugues, et en aucun cas une punition ou un moyen de réprimande. Il faut veiller à une mise en place dans la mesure du possible avec l’accord du patient. Son intérêt doit lui être expliqué ainsi qu’à sa famille. Le confort et l’indépendance doivent être conservés.
Les Indications Contre indications Les Risques Les Indications Contre indications Les Risques
Pour effectuer un acte médical Les indications Les chutes Les fugues Agitations (personnes désorientées/ déambulant, violentes pour elle et/ou les autres) Confusion Pour effectuer un acte médical
Les contres indications Certaine pathologies (cardiaque, circulatoire, respiratoire, traumatique, infections…) Anxiété / Peur
Les Risques Traumatisme physique Aggravation des troubles du comportement Altération de l’état cutané (Escarres) Syndrome d’immobilisation Inconfort / Trouble du sommeil Décès (strangulation, asphyxie…)
Les différents types de matériaux
Barrières de lit
Sécuridraps
Sangles attache chevilles ou poignets
Ceinture abdominales Au fauteuil Au lit
Moufles de sécurité
Ceinture culotte
Ceinture de sécurité pour lit
Ceinture Birdy
Risques liés à la contention La surveillance Il est important qu’une surveillance écrite et programmé soit organisée à intervalles réguliers. Les modalités de la surveillance peuvent aussi se faire au regard des circonstances suivantes : Risques liés à la contention Les besoins et les risques spécifiques liés à l’état de santé de l’individu Evaluer au moins toutes les 24 heures, les effets de la contention, le noter dans le dossier de soins et en informer le médecin qui la suspendra ou la reconduira si nécessaire.
Conclusion Parce que la contention est une atteinte à la liberté d’aller et de venir, une telle démarche est strictement encadrée. Le fait d’immobiliser quelqu’un est une décision médicale, qui ne peut être prise qu’après évaluation des risques pour la personne et après échec des alternatives. Elle doit être mise en place après une réflexion pluridisciplinaire en accord avec la famille et la personne. La prescription doit être écrite, horodatée et permettre l’identification du prescripteur qui doit indiquer les motifs, la durée prévisible, les risques à prévenir, le programme de surveillance et le matériel de contention utilisé. Afin d’en limiter les dangers, les consignes de l’ANAES sont les suivantes : « Il faut avoir recours à la pose de contention en vue d’immobiliser un patient, le moins souvent possible, le mieux possible, et le moins longtemps possible. »