Omar OUEDRAOGO, chargé de programmes FEPAB Augmenter la valeur ajoutée des produits locaux pour les marchés urbains: l’expérience de la FEPAB Omar OUEDRAOGO, chargé de programmes FEPAB
LA FEPAB ET SON ACTION La FEPAB : un réseau de 37 unions membres, 6131 groupements et 241 261 membres individuels depuis 1997 (voir www.fepab.bf) Actions : production, transformation et commercialisation du maïs et d’autres céréales, du niébé et des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) Partenaires: UE, AFD, AGRA, AGRITERRA, New- Field, PAM, AFDI, GRET et Etat burkinabè…
LA FEPAB ET SON ACTION Amélioration de la qualité et valorisation du maïs par l’acquisition et l’utilisation d’équipements post-récoltes (égreneuses, épierreuses, bâches, palettes, humidimètre, …) Transformation artisanale et semi- industrielle du maïs en farine et en semoule
LA FEPAB ET SON ACTION Transformation du niébé (biscuits, gâteaux) pour prendre en compte la question de la nutrition en milieu urbain Transformation des PFNL en produits à vertus diététique et thérapeutiques pour protéger les ressources naturelles Karité (Butyrospermum parkii) en beurre; Néré (Parkia biglobosa) en soumbala; Moringa en poudre;
MODE D’APPROVISIONNEMENT DES MARCHÉS URBAINS Consommateurs Ventes en détails Approvisionnement des stocks nationaux de sécurité alimentaire (Sonagess, Pam) Stocks FEPAB (Réseau de 49 magasins d’une capacité de plus de 12 000 tonnes Ventes institutionnelles Ventes en gros Commerçants Grandes usines (Minoteries et brasseries)
MOTIFS DE SATISFACTION Pénétration progressive des marchés urbains dominés par les importations (blé, pâtes, riz); Marché de plus en plus sûr avec le secteur privé Attraction des consommateurs compte tenu de la qualité de nos produits et du respect des normes métrologiques Plus de 262 millions de FCFA engrangés en 2015
DES DIFFICULTES MAIS AUSSI DES PERSPECTIVES Difficultés majeures Solutions expérimentées Perspectives Coût élevé des équipements post-récoltes et unités de transformation Mutualisation des équipements post-récoltes Recours aux unités artisanales qui ne sont pas sans conséquences sur la qualité Partenariat autour de l’acquisition de plus d’équipements et d’unités semi-industrielles Faiblesse en marketing (emballage, vente de proximité …) Formation en marketing et normes de qualité Etoffer le dispositif de commercialisation
DES DIFFICULTES MAIS AUSSI DES PERSPECTIVES Difficultés majeures Solutions expérimentées Perspectives Insuffisance de financement pour des actions en amont et en aval des filières Recours à la micro-finance Concertation avec les banques commerciales et plaidoyer pour la création d’une banque agricole Problèmes d’infrastructures de stockage et infrastructures routières en mauvais état Stockage dans des greniers traditionnels dans l’espoir d’avoir des magasins Plaidoyer pour le développement d’infrastructures de stockage, de transport et de mise en marché Surplus à écouler Obstacles aux échanges céréaliers ouest africains Prospection du marché sous régional (Niger, Ghana, Mali) Plaidoyer pour la promotion de libre circulation des biens et personnes Postuler aux appels d’offre CEDEAO
Fin et merci de l’écoute