service de pneumologie Hôpital Ambroise Paré

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Exacerbation et décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique Commentaires réalisés par le Pr Ch Baillard, service d’anesthésie-réanimation,
Advertisements

INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUË
Cours de pneumologie clinique
DYSPNEES DE L’ENFANT.
ASTHME Définition, physiopathologie Signes cliniques Signes de gravité
JC Aymard Cadre de Santé
LES URGENCES.
Bilan biologique d’entrée pH : 7,35 PaCO2 : 56 mm Hg CO2T : 37,5 mmol/l PaO2 : 55 mm Hg Sat : 88% GB : 15,2 109/l GR : 5, /l Hte :
DETRESSE RESPIRATOIRE AIGUE
CAS CLINIQUE No 1 Syndromes respiratoires obstructifs bas
JC Aymard Cadre de Santé - Dr Marine More
Dyspnée laryngée de l’enfant (items 193, ECN)
PRISE EN CHARGE DES BPCO
DIU Périnatologie Dakar mai 2012
Asthme aigu grave et ventilation mécanique
ROLE DE L’AIDE SOIGNANT(E) DANS LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT ASTHMATIQUE 02/04/2017.
DETRESSE RESPIRATOIRE DE L’ADULTE
Détresse respiratoire
SIGNES CLINIQUES INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE
pH : 7,46 (en cours d’aérosol) PaCO 2 : 38 mm Hg CO 2 T : 23 mmol/l Pa0 2 : 110 mm Hg Sat : 99,6 Na+ : 140 mmol/l; K+ : 4,6 mmol/l Cl- : 103 mol/l CO3H-
La dyspnée aux urgences
Insuffisance circulatoire
LES MUSCLES RESPIRATOIRES
INSUFFISANCE CARDIAQUE
ASTHME Définitions Causes Symptômes Indices de gravité
INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE
Ventilation mécanique de l’asthme aigu grave
détresses respiratoires de l’adulte (ifsi 3 année)‏
Détresse respiratoire
LES PRINCIPAUX SYMPTOMES EN CARDIOLOGIE
Conduite à tenir devant une dyspnée aigue
LA SURVEILLANCE DE LA RESPIRATION. I - DEFINITION - GENERALITES La respiration est la fonction qui assure à l’organisme les échanges gazeux entre l’air.
Conduite à tenir devant une crise d’asthme
Quelle attitude avoir face à une dyspnée aiguë ( adulte )
Année universitaire Pr Charles-Hugo Marquette Service de Pneumologie Hôpital Pasteur CHU de Nice Insuffisance.
Symptômes fonctionnels et organiques Cours de sémiologie-pharmacie Pr Mekideche Faculté de médecine UFAS 1.
Fréquence respiratoire Réalisé par: MOUNTASIFE Zahra NOUINI Hasnaà Encadré par: Mme EL BOUANANI.
MALAISE GRAVE DU NOURRISSON. DEFINITION Accident inopiné et brutal, entraînant des modifications du tonus et/ou de la coloration des téguments et/ou rythme.
Le syndrome mediastinal
OEDEME AIGU PULMONAIRE (OAP)
Formation Défibrillateur Automatisé Externe (DAE)
Asthme et BPCO points communs et différences
Sémiologie de la fièvre
Sémiologie respiratoire
La physiopathologie de l’insuffisance cardiaque
CARACTERISTIQUES ET EFFETS DE L’A. F. E
La physiologie.
DISCUSSION-CONCLUSION
Sémiologie de L’insuffisance cardiaque
Asthme et BPCO Deux maladies pulmonaires obstructives chroniques
GB : 18,2 109/l GR : 5, /l Hte : 0,55 l/l Hb : 8,5 mmol/l Plaquettes : /l pH : 7,46 (air) PaCO2 : 34 mm Hg CO2T : 23 mmol/l PaO2 :
Bilan biologique d’entrée
Insuffisance pulmonaire
LE FROID ET L’HYPOTHERMIE Par Mr ZEMMOURI Abalache Moniteur de plongée FASSAS/CMAS***
Na+ : 140 mmol/l; K+ : 4,6 mmol/l Cl- : 103 mol/l CO3H- : 21 mmol/l Protéines : 78 g/l Ca++ : 2,52 mmol/l Urée : 9 mmol/l Créatinine : 85 µmol/l pH : 7,46.
L’ Exploration Fonctionnelle Respiratoire en pratique pneumologique
Dyspnée aigue et insuffisance respiratoire aigue grave
La physiologie.
Réanimation Polyvalente
Age, Tabac, Toux chronique, Atopie...
Diagnostic des dyspnées laryngées
CAS CLINIQUE N°1 Patiente âgée de 33 ans
Céphalées Sandra FELIX Janvier 2009.
Tamponnade.
LA DYSPNÉE. DÉFINITION I- DÉFINITION : difficulté ou gêne à respirer.
DYSPNEE Définition Causes Symptômes Conduite à tenir (C.A.T.)
Leçon 7 : La respiration chez les animaux : Adaptations aux différents milieux.
6-Les poumons a) description b) situation c) la plèvre
Transcription de la présentation:

service de pneumologie Hôpital Ambroise Paré Crise d’asthme/exacerbation de BPCO Signes de gravité d’une détresse respiratoire service de pneumologie Hôpital Ambroise Paré

Le rôle de l’IDE Identifier les signes de gravité d’une détresse respiratoire chez un patient asthmatique ou atteint d’une BPCO Alerter Prendre les premières mesures (oxygénothérapie…)

Pourquoi c’est important… IRA grave -> mesures thérapeutiques urgentes Signes de gravité : peu nombreux et faciles à identifier Conséquence potentielle : sauver la vie du patient !

Les « types » de signes de gravité Signes de lutte/d’épuisement Signes d’hypoxémie Signes d’hypercapnie Signes de retentissement Signes gazométriques

Signes de lutte ventilatoire Polypnée ou tachypnée Fréquence respiratoire normale : 10-16/min Grave si > 30/min Technique : Nombre de cycles/15 secondes X 4 Signe objectif et reproductible Polypnée superficielle Plus subjectif Correspond à une baisse du volume courant Difficulté à parler, à tousser

Signes de lutte ventilatoire Recrutement : utilisation de muscles inspiratoires accessoires = normalement inactifs au repos À l’inspiration : sterno-cléido-mastoïdien, scalène A l’expiration : muscles abdominaux -> expiration abdominale active Pourquoi c’est grave ? Muscles « épuisables »

Signes de lutte ventilatoire Tirage Contraction anormalement intense d’un groupe musculaire respiratoire Dépression inspiratoire des espaces intercostaux  Dépression inspiratoire des creux sus-claviculaires et sus-sternal = tirage sus-claviculaire

Signes d’épuisement : grave ++++ Fréquence respiratoire : Bradypnée, pauses… Respiration abdominale paradoxale Recul de la paroi antérieure de l’abdomen à l’inspiration

Signes d’hypoxémie Cyanose : Coloration bleutée des téguments Extrémités ++ : doigts, lèvres Si problème respiratoire sans choc associé, extrêmités chaudes

Signes d’hypercapnie céphalées sueurs hypertension asthénie troubles neurologiques : flapping tremor ou asterixis, confusion, troubles de la vigilance…

Signes de retentissement Hémodynamique : FC > 120 mmHg Insuffisance cardiaque droite : Turgescence jugulaire, reflux hépato-jugulaire, hépatalgie… pas OMI en aigu Choc : hypotension, tachycardie, marbures, extrêmités froides Neurologique : Anxiété, agitation, confusion, coma…

Quizz 1 Les observations suivantes sont inquiétantes : A.Saturation à 98% en air ambiant et fréquence respiratoire à 40/min B.Fréquence respiratoire qui passe de 40 à 15 et apparition d’une somnolence et de sueurs C.Fréquence respiratoire qui passe de 40 à 15 et disparition des signes de lutte D.Fréquence cardiaque à 100/min et fréquence respiratoire à 18