« Santé Sécurité Qualité de Vie au Travail, un investissement rentable pour les entreprises »  Programme d’annonce Préventica 2014 Paris 3 décembre 2013 ENSAM, 151, bd de l’Hôpital - Paris

« Santé Sécurité Qualité de Vie au Travail, un investissement rentable pour les entreprises »  Marc LASSAGNE ENSAM Alain FRAISSE OPBTP Michel DESCAZEAUX GDF SUEZ & ICSI Alain BENLEZAR AIR FRANCE KLM Anne-Marie de Vaivre Cercle Entreprises et Santé Eric DEJEAN-SERVIERES COMMUNICA

« Santé Sécurité Qualité de Vie au Travail, un investissement rentable pour les entreprises »  Alain FRAISSE Directeur Régional OPBTP Pilote du projet ‘dimension économique de la prévention’ Marc LASSAGNE, Maître de conférences, ARTS & Métiers ParisTech Expert Evaluation des Risques / Systèmes de décision GRID Alain BENLEZAR Responsable Qualité de vie au travail AIR France Michel DESCAZEAUX, Directeur Corporate, GDF SUEZ administrateur ICSI, membre du Cercle E & S Anne-Marie de VAIVRE Fondatrice du Cercle Entreprises & Santé, VP IAS, TITANE ITC WS

Alain Fraisse Directeur Régional OPBTP Pilote du projet ‘dimension économique de la prévention’

Alain Fraisse Directeur Régional OPPBTP Pilote du projet ‘dimension économique de la prévention’

Alain Fraisse Directeur Régional OPBTP Pilote du projet ‘dimension économique de la prévention’

Marc Lassagne Enseignant-Chercheur, Arts et Métiers ParisTech / GRID Expert Management des risques et décision

Marc Lassagne Enseignant-Chercheur, Arts et Métiers ParisTech / GRID Expert Management des risques et décision

Pourquoi faire une analyse économique de la prévention ? Introduction Pourquoi faire une analyse économique de la prévention ? Justifier des dépenses de prévention Rationaliser les dépenses de prévention Inciter à la prévention : rendre visible l’invisible, « la prévention n’est pas un coût, mais un investissement » Principe : définition d’un critère d’allocation de ressources finies : définir les différentes options définir les coûts et les conséquences définir le point de vue Compte 431 : sécurité sociale Compte 6451 : cotisation URSSAF

Trois temps dans l’évolution de l’analyse Introduction Trois temps dans l’évolution de l’analyse Combien ça coûte ? Comment convaincre ? Comment aider le préventeur à construire un argumentaire ? -> approche bottom-up, en terme de rentabilité Comment intégrer la prévention dans le discours de la direction ? -> approche top-down, en terme de performance Compte 431 : sécurité sociale Compte 6451 : cotisation URSSAF

Evaluation économique des coûts Combien ça coûte ? Evaluation économique des coûts Heinrich (US), 1931 (Coût direct / coût indirect = 1/4) 1980 : travaux du BIT Années 1990 : Fondation de Dublin, Agence Européenne de Bilbao Divers travaux académiques (cf. recension de Gosselin, 2005, parue dans la revue en ligne Pistes) Evaluations du coût social du stress professionnel (Lassagne, Perriard, Rozan, Trontin, 2012, « L’évaluation économique du stress au travail », Versailles, éditions Quae) Compte 431 : sécurité sociale Compte 6451 : cotisation URSSAF

Rentabilité de la prévention Comment convaincre ? Rentabilité de la prévention Approche coût-bénéfice : Principe : identification d’un risque, identification des investissements en rapport avec ce risque, différence entre les coûts des investissements et leurs bénéfices en matière de prévention Peu d’études internationales, encore moins « de qualité » Tompa (Canada) : de 1990 à 2007, 72 études publiées dont 34 de qualité moyenne ou haute En France, 2 études (publiées) Trontin : le risque lié à la manutention chez les soignants hospitaliers Compte 431 : sécurité sociale Compte 6451 : cotisation URSSAF

Exemple Comment convaincre ? Risque lié à la manutention des patients (Trontin, 2011) Investissements : 569 000 € Achats de matériel Formation Programme sur 10 ans, 150 soignants Efficacité de la prévention : Diminution de 60% des AT Bénéfices en termes d’accidents évités Coût moyen d’un AT : 9 880 € Rentabilité au bout de 3,3 ans Attention sur un autre hôpital, loi des rendements décroissants Etude sur AES

Prévention et performance Comment intégrer le discours de la prévention à l’échelle de la direction ? Prévention et performance Peu d’études… OPPBTP -> cf. présentation A. Fraisse Braünig (AISS) : Enquête par questionnaire auprès des dirigeants de 337 entreprises dans 19 pays. Estimation moyenne de la rentabilité de la prévention : 2,2 € gagnés pour 1 € investi Enjeux : Meilleure image de l’entreprise Motivation des collaborateurs Principe de prévention : engagement de la direction Approche top-down à combiner avec la bottom-up

Des défis Questions pratiques Evaluation des coûts/investissements Evaluation aisée pour le matériel et la formation Evaluation difficile pour une réorganisation du travail ou de la prévention dès la conception Evaluation des bénéfices Réduction des AT/MP : estimation aisée si séries longues disponibles Dimension gravité seulement (utilisation de la moyenne) Réduction absentéisme, turnover : estimation ok mais lien de causalité, part attribuable ? Dépendant d’une évaluation en amont : ergonome, médecin du travail, psychologue

Alain BENLEZAR Responsable Qualité de vie au travail AIR FRANCE

Michel Descazeaux Directeur Corporate, GDF SUEZ

Michel Descazeaux Directeur Corporate, GDF SUEZ

Michel Descazeaux Directeur Corporate, GDF SUEZ

Culture under the influence of several factors The three pillars used to change safety culture Integrity of systems and process safety Technical Most companies that are mature in safety management, are in this position now Losses: Accidents, Frequency Rate (FR) Management System Organization Safety culture HOF L’évolution, dans la durée, des résultats en matière de sécurité santé est liée à l’évolution de la culture. Cette évolution repose sur trois piliers: La maîtrise technique : maîtrise des process et procédures associées : définition et amélioration continue (démarche qualité ISO 9000…); - la mise en oeuvre globale d’un système de management intégré qui peut être mesurée par différents référentiels OSHA 18 000, ISRS, MASE… - la prise en compte des facteurs humains et organisationnels, puis la mise en place d’organisation pro-actives et interdépendantes où tous les acteurs sont impliqués dans la résolution des questions de santé sécurité pour eux-mêmes et pour les autres (au sens large). Cette évolution n’est pas obligatoirement séquentielle dans le temps. Mais il est nécessaire d’avoir ces trois dimensions pour être performant. - Ces trois dimensions son également celles d’un management efficient de l’entreprise et doivent conduire à des performances améliorées. Time Reaching a new level of safety and improving behavior in the long term calls for a human and organizational approach Taking into account the organisational and human factors is a major lever for improving safety in addition to the technical and organisational improvements M DESCAZEAUX - Préparation Preventica ENSAM 03 12 13

« Santé Sécurité Qualité de Vie au Travail, un investissement rentable pour les entreprises »  Alain FRAISSE Directeur Régional OPBTP Pilote du projet ‘dimension économique de la prévention’ Marc LASSAGNE, Maître de conférences, ARTS & Métiers ParisTech Expert Evaluation des Risques / Systèmes de décision GRID Alain BENLEZAR Responsable Qualité de vie au travail AIR France Michel DESCAZEAUX, Directeur Corporate, GDF SUEZ administrateur ICSI, membre du Cercle E & S Anne-Marie de VAIVRE Fondatrice du Cercle Entreprises & Santé, VP IAS, TITANE ITC WS

Pour conclure …

Eric DEJEAN-SERVIERES COMMUNICA