Récap jour 1

Présentation des résultats de l’étude Points saillants: Différence entre filière et chaine de valeur L’importance de l’environnement socio-politique et économique Le maïs demeure une culture de rente avec le nouveau paradigme de globalisation et d’intégration des marchés régionaux. Une chose est d’avoir accès au financement et une autre est de bien gérer les fonds obtenus L’importance de la prise en compte des risques agricoles systémiques pour le financement des maillons de la CV Ne pas confondre besoin de financement et non fonctionnement du marché. La demande (consommation) est le moteur de la performance des chaines de valeur. Le financement permet d’ajouter de la valeur qui contribue au remboursement des crédits.

Présentation des résultats de l’étude Recommandations Nécessité d’intégrer la gestion des risques dans les modèles de financement des CV de la filière maïs afin de leur assurer une meilleure durabilité Nécessité pour les SFD d’avoir une équipe d’ experts agricoles pour évaluer les demandes de crédits des acteurs des CV de la filière maïs dans un contexte qu’ils maîtrisent. Besoin de former les différents acteurs des CV de la filière maïs à mieux gérer les crédits agricoles Nécessité de créer des systèmes d’assurance pour le développement rural Renforcer les interconnexions (verticales) entre les différents acteurs des CV de la filière maïs Tester puis mettre en œuvre les modèles proposés permettra de lever les difficultés liées au financement des CV maïs dans l’espace UEMOA

Présentation des résultats de l’étude Discussions Il est ressorti que l’assurance agricole existe bel et bien sur le terrain pour pallier les risques non maîtrisés. Le financement doit être suivi pour éviter les déviations. Les risques systémiques liés à la météo doivent être pris en compte dans le processus de financement des CV Les producteurs doivent avoir la culture du respect des engagements pris dans les contrats. Mettre en place un système de diversification des cultures pour minimiser les coûts liés aux risques systémiques. La confirmation de la demande du marché doit guider le choix du modèle de financement.

Présentation des expériences Bénin: FECECAM: 3 mécanismes de financement: producteurs (caution solidaire et warrantage) et commerçants (garantie) Problème des débouchés (marché) et le manque d’organisation des producteurs restent un défi majeur à relever pour intéresser les banques au secteur agricole Les crédits aux producteurs sont des crédits de campagne de court terme jusqu’à 10 000 000 F CFA (garantie matérielle). C’est le taux (19%) qui peut paraître exorbitant.

Présentation des expériences Togo: La faîtière CPC a bénéficié d’un fonds de garantie de l’USAID Pour être financé les groupements doivent donner des garanties nanties de 1/5 de la somme demandée. Une fois que le crédit est octroyé, les fonds sont virés à la CAGIA qui distribue les intrants. Très souvent , la spéculation mène à une flambée des prix et le warrantage pourrait constituer une solution à ce problème

Présentation des expériences Burkina Faso: Deux mécanismes : celui de l’état avec les intrants subventionnés (AGRODIAB, distribution de proximité) et Mécanisme propre aux acteurs, les coopératives Mise en place d’un fonds de garantie à un taux de 9,7% destiné à l’approvisionnement en intrants agricoles dans des zones très proches des producteurs. Assurance agricole intégrée dans le mécanisme de financement et aussi un fonds de garantie mis en place par OXFAM

Présentation des expériences Sénégal: Programme national de production agricole qui signe des conventions avec des fournisseurs et qui touche toutes les filières. Décentralisation du suivi des crédits avec les services techniques de l’Etat, les ONG et les organisations des producteurs Les producteurs ne respectent pas leurs engagements. Par conséquent il y a nécessité de programme de sensibilisation dans ce sens

Présentation des expériences Côte d’Ivoire: 2 mécanismes: Financement sur fonds propres (autofinancement) des acteurs des CV et Octroi des crédits de campagne La FEMACI met l’accent sur la professionnalisation et l’organisation des acteurs Mobilisation des ressources endogènes financement participatif en collaboration avec un tiers, le mécanisme de « Leasing » (le crédit/bail), système de warrantage, récépissé d’entreposage, la formule de partenariat public privé 

Présentation des expériences Mali: le projet DONATA à permis de mettre en place une dizaine de plateforme d’innovation au Mali. L’Etat subventionne l’Engrais à hauteur de 52% Le système de warrantage est particulièrement très développé dans le Sud du Mali Une nouvelle dynamique d’organisation des producteurs qui leur permettent de capter des lignes de financement avec des taux d’intérêt très bas.

Présentation des expériences Conclusion: Nécessité de volonté politique des états pour un financement durable Bien se focaliser sur l’aspect demande lorsqu’il s’agit de chaine de valeur L’état doit créer le conditions optimales pour le développement de politiques qui permettront au secteur privé d’émerger Renforcer les capacités des acteurs pour qu’ils puissent aller chercher les moyens nécessaires et les marchés.

Merci pour votre aimable attention