La sixième extinction massive? Thème 7
Le déclin de biodiversité La perte de l’existence est appeler extinction. De nombreux scientifiques pensent que le taux d’extinction a été d’environ une espèce par année depuis l’apparence de la vie sur notre planète. Aujourd’hui le taux d’extinction serait d’environ 70 extinctions par jour! Extinction 70 • Le cinquième et dernier déclin de la biodiversité est survenu il y a environ 65 millions d’années, lors de la disparition des dinosaures. De nombreux scientifiques s’accordent à dire que la sixième extinction, à laquelle on assiste présentement, se produit non pas à cause de forces extérieures, mais bien à cause des humains. Nous consommons les ressources naturelles de manière excessive, en poussant parfois des organismes vers l’extinction; nous empoisonnons des organismes en libérant des substances polluantes dans l’atmosphère et dans l’eau; nous modifions des habitats naturels en aménageant des complexes domiciliaires, des installations agricoles ou industrielles; nous introduisons des espèces invasives qui entrent en compétition avec des espèces indigènes au point de les éliminer. • Un grand nombre de personnes, en particulier des scientifiques, pensent que notre rôle dans l’extermination de nombreuses espèces nous oblige à être responsables de l’environnement. En minimisant les effets de nos activités sur l’environnement et en encourageant la protection des habitats et des espèces, nous pouvons à tout le moins contrebalancer partiellement nos effets dévastateurs.
La biodiversité sur la terre Qu’est-ce que cette figure représente? Le nombre relatif d’espèces de chaque type d’animal sur la Terre. La figure indique le nombre relatif d’espèces de chaque type d’animal sur la Terre. Fig. 1.60A
L’influence des humains sur la biodiversité Les influences qui augmentent la biodiversité sont la chaleur, la lumière et les précipitations. Comment est-ce que ça c’est possible? Plus de plantes peuvent pousser et supporter une plus grande diversité d’organismes Quels sont d’autres facteurs susceptibles d’influer la biodiversité? La densité de la population humaine. Chaleur, précipitations Plus de plantes peuvent pousser et supporter une plus grande diversité d’organismes. La densité de la population humaine.
Continuer… Pourquoi est-ce qu’il y a une plus grande densité de papillons aux États-Unis qu’il y a au Canada? Quels sont les autre facteurs susceptibles d’influer sur la biodiversité? Cet carte représente la répartition de la diversité des papillons dans l’ensemble du Canada et des États-Unis. Parce que la température est plus haute, il y a plus de précipitation. Les autre facteurs sont: les humains, la densité des populations humains. Fig. 1.60B
Parce que la température est plus haute, il y a plus de précipitation.
Où sont passés les grizzlis? l’extinction d’espèces d’une région spécifique est appeler extirpation. La disparition du grizzly du Mexique et de la plus grande partie des États-Unis est un exemple de ça. Pourquoi est ce que je dois vivre dans les montagnes maintenant? Tournez à la page 68 et lis ensemble.
Activité continuer… Avec un partenaire fait un remue-méninges pour trouver le plus grand nombre possible de raisons de la diminution des populations des grizzlis. Diriger les étudiants à travailler ensembles (5 minutes).
Activité continuer… Dans certaines parties du canada et des États-Unis, on peut encore obtenir un permis pour chasser le grizzli. Les chasseurs doivent verser 10 000$, ou même plus, pour avoir une chance de tuer un grizzli. Pour quelles raisons chasse-t-on encore aujourd’hui cet ours? Parce qu’ils peuvent vivrent a proximité des humains et ils représente un menace pour les animaux d’élevage. Aussi pour des fins sportives.
Activité continuer… Quelle influence l’agriculture et l’élevage peuvent-ils avoir sur les populations de grizzlis? Quelles conséquences l’augmentation des populations de grizzlis aurait-elle pour les agriculteurs et agricultrices? L’agriculture et l’élevage affectent les populations de grizzlis en empiétant sur leurs aires de répartition. Le grizzli a besoin de grands espaces sauvages dans lesquels il trouve sa nourriture et s’occupe de sa progéniture assez loin des activités humaines. L’agriculture et l’élevage nécessitent de grands territoires pour la culture des terres ou le fourrage du bétail. Ces territoires remplacent les forêts où vivent de nombreux animaux qui sont des proies pour le grizzli, ainsi que des espèces végétales dont il se nourrit également. Les espaces requis par ces deux activités humaines menacent l’habitat où le grizzli vagabonde, hiberne, se reproduit et s’occupe de sa progéniture. incapables de trouver un abri adéquat ou de la nourriture dans ces zones d’activité humaine peuvent être menacés avant de pouvoir s’adapter aux changements.
Activité continuer… Existe-t-il actuellement des « îlots » (islands) de populations isolées de grizzlis? Quels types de problèmes ces populations isolées risquent-elles de rencontrer? Suggestion: regarder à la carte Comme l’indique la carte, il existe certains « îlots » de populations isolées de grizzlis. On croit que la variation génétique parmi ces populations est peu élevée, ce qui pourrait se traduire par un plus haut degré de variations défavorables chez ces ours.
Activité continuer… Quelles mesures pourrait-on prendre pour protéger les grizzlis? Parmi les mesures qu’on pourrait prendre pour protéger les grizzlis, mentionnons celles-ci : limiter les développements humains dans les territoires occupés par les grizzlis ; établir des réserves fauniques où seraient rigoureusement réglementées certaines activités humaines, comme la chasse et le camping ; adopter des législations qui prévoient des sanctions sévères en cas de chasse illégale des grizzlis ou de vente de certaines de leurs parties.
Les habitats en voie de disparition Une espèce qui aide à indiquer les changements environnementaux est appeler une espèce bio-indicatrice . Pourquoi est-ce que les grizzlis peuvent être considérer des tels espèces? L’un des premiers effets humains dans un écosystème c’est les disparitions des carnivores comme les ours et les loups. Le moyen le plus fiable de déterminer l’influence des humains sur la biodiversité est de regarder en détail chaque espèce qui pourrait être affectée. Toutefois, cette méthode est à ce point inefficace qu’il devient pratiquement impossible de l’appliquer. De fait, il faut des décennies et des millions de dollars pour effectuer ce genre de recherche. Si l’on souhaite qu’elle réussisse vraiment, la protection des espèces et des habitats nécessite des mesures ponctuelles. Les personnes responsables de ces questions n’ont ni le temps, ni l’argent, pour faire des études sur toutes les espèces avant de prendre des décisions quant à la protection de certains habitats. Des scientifiques étudient des espèces qui représentent avec assez d’exactitude d’autres espèces avec les-quelles elles cohabitent. Dans des programmes d’études antérieurs, les élèves ont appris la notion d’espèces bio-indicatrices. Des bio-indicateurs sont choisis sur la base de certaines caractéristiques. Entre autres, ils doivent : – être faciles à trouver et à identifier ; – occuper un vaste éventail d’habitats couvrant une grande région géographique ; – être sensibles aux changements environnementaux, comme la pollution et la modification des habitats ; – cohabiter dans une même aire de répartition avec des espèces ayant des réactions similaires à des changements environnementaux ; – avoir une importance économique. En protégeant les habitats des espèces bio-indicatrices, les biologistes espèrent conserver également des centaines ou des milliers d’autres espèces qui partagent ces mêmes habitats.
L’influence des humains sur les écosystèmes des forets tropicales Lis la deuxième paragraphe à la page 69 Avec un partenaire fait un remue-méninges pour trouver le plus grand nombre possible d’influence humains sur les forêts tropicale. Alors que la population de la Terre s’accroît, le besoin de terres agricoles, de nourriture, de matériaux de construction, de combustibles et d’autres ressources augmente également. De nombreux pays ayant la plus grande biodiversité, comme le Pérou et le Brésil qui possèdent des forêts tropicales, connaissent une forte croissance démographique et disposent de ressources financières très limitées pour la préservation des habitats naturels. Souvent, les objectifs de conservation des espèces et des habitats vont directement à l’encontre des besoins liés à la croissance démographique, comme abattre des arbres pour construire des maisons, transformer des forêts en terres agricoles ou utiliser plusieurs autres ressources naturelles.
L’explosion démographique Lis la première paragraphe à la page 70. La population de la terre en 2013 est environ 7,207,688,500 Les humains (surtout dans les régions moins développés) font tomber les arbres pour faire des fermes, pour bruler le bois, pour élevée les vaches ou pour les plantations. La disparition d’un seul lieu de forêt tropicale peut dire l’extinction de plusieurs espèces spécialistes qui habitent dans une niche restreinte. Pourquoi est-ce que c’est difficile de réparer le damage causer? La population mondiale s’élève à plus de 6 milliards (6 _ 1012), et elle s’accroît à un rythme de 75 millions de personnes par année. Les populations de certains pays, comme la Chine, le Japon et la plupart des pays d’Europe de l’Est, commencent à décliner. Mais, dans de nombreux pays en voie de développement, notamment en Afrique et dans des pays de l’Asie occidentale, la population augmente rapidement. Pour maintenir la population mondiale à son niveau actuel, les femmes ne devraient pas mettre au monde plus de deux enfants. • Le sol des forêts tropicales humides a environ 10 cm de profondeur. On retrouve en dessous une épaisse couche d’argile. En raison de sa mince épaisseur, le sol ne peut contenir que de faibles quantités de nutriments. • Dans la mesure où les fermes et les plantations épuisent le sol, l’accumulation de nutriments deviendra presque impossible. C’est ainsi que le sol ne pourra plus permettre la croissance de nouvelles espèces végétales. • La biodiversité présente dans les forêts tropicales humides compte parmi les plus élevées sur la Terre. Il est fréquent de retrouver dans de petites zones de forêts humides des milliers d’espèces d’organismes, dont certaines ne pourraient pas vivre ailleurs. Quand on détruit la forêt dans ces régions, on risque du même coup d’éliminer les espèces qui y vivent.
L’activité humain et la disparition des espèces. Lis la page 72. Nomme 4 manières avec lesquels les humains ont aider avec la disparition de certains espèces. • Lorsqu’ils se sont dispersés en Europe, en Asie et dans les Amériques, il y a environ 10 000 ans, les humains se sont dirigés vers des régions qu’ils n’avaient jamais habitées auparavant. Parmi les ressources qu’ils ont éliminées dans leurs nouveaux habitats, on retrouve de grands mammifères, une de leurs principales sources de nourriture. À cette époque, la population humaine était plusieurs centaines de fois moins importante qu’aujourd’hui, mais il n’empêche que ces humains ont eu des effets considérables sur la biodiversité de la Terre. • La chasse et la pêche continuent de menacer l’existence de nombreuses espèces. Par exemple, les populations de morues dans les Grands Bancs au large de Terre-Neuve ont à ce point chuté radicalement au cours des dernières décennies qu’elles sont en danger d’extirpation. La pêche de la morue a été interdite par le gouvernement canadien en 1992. • La surpêche du saumon du Pacifique au large de la Colombie-Britannique a donné lieu à des confrontations entre les industries canadienne et américaine de la pêche. Le déclin du saumon est également lié à la destruction des rivières où ils frayent et pondent leurs oeufs. • Le calendrier qui est présenté dans la marge droite, à la page 72, mentionne quelques-unes des espèces qui ont disparu depuis 1665, ainsi que les régions où elles vivaient. Les humains ont contribué à la disparition de toutes ces espèces à cause de la chasse excessive et de la surpêche, ou de l’introduction de nouvelles espèces dans des habitats naturels. • En plus de la chasse et de la pêche excessive, la destruction et la pollution d’habitats par les humains ont causé la disparition de nombreuses espèces.