CONTRACEPTIONS

Un peu d'histoire - Dans plusieurs sociétés : des préservatifs en lin, en peau de mouton, de chèvre ou de serpent, des diaphragmes en métal ou en verre. -En Grèce antique : infusions de plantes médicinales à base d'œstrogènes. - Pilule inventée depuis 1956 - Loi Neuwirth autorisant la contraception 28 décembre 1967, abrogeant la loi de 1920

Les battements du cœur commence à 21 jours A 42 jours et au début de la septième semaine : le système nerveux est formé.

Les contraceptions hormonales

Les contraceptions orales (CO)

- Les pilules progestatifs seuls (lévonorgestrel, désogestrel) : Contre-indications : accident thromboembolique veineux évolutif de moins de 6 mois, pathologie hépatique sévère, cancer du sein ou de l’utérus, hémorragie génitale non expliquée. Peuvent être utilisées durant l’allaitement. - Les pilules estroprogestatives : Contre-indications : accident thromboembolique veineux ou artériel (actuel ou antécédent), hypertension artérielle non contrôlée, diabète avec complications vasculaires, tabagisme après 35 ans, migraines avec aura (quel que soit l’âge), tumeurs estrogéno-dépendantes, tumeurs hépatiques et les hépatopathies sévères. l’allaitement et les 3 premières semaines du post-partum.

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Méthode QUICK START Quick Start : débuter la contraception le jour de la consultation (c’est-à-dire à n’importe quel moment du cycle) + une méthode barrière (préservatif) durant les 7 premiers jours de prise

La contraception estroprogestative transdermique (par patch) ou par voie vaginale (anneau)

´ Ces méthodes de contraception présentent certains avantages par rapport à la contraception orale. L'administration : - hebdomadaire pour le patch ; - mensuelle pour l’anneau. - l'efficacité n’est pas altérée par la survenue de vomissements ou de diarrhées.

Contre-indications ´ Le patch3 contraceptif : risque de thrombose veineuse est deux fois plus élevé que celui des pilules de 1re et 2e génération. Il est déconseillé chez les femmes de plus de 90 kg du fait d’un risque de moindre efficacité. ´ L’anneau vaginal : risque de thrombose veineuse au moins identique à celui des pilules de 1re et 2e génération. ´ Le patch et l’anneau présentent les mêmes contre-indications que les contraceptifs estroprogestatifs oraux

Hormones injectables et implant

• les injections d’acétate de médroxyprogestérone (depot provera) - tous les 3 mois indication limitée car risques de thrombose veineuse, diminution de la densité minérale osseuse, prise de poids. • implant contraceptif : - durée de 3 ans (diminution possible de l’efficacité en cas de surpoids/d’obésité). - adapté aux femmes ayant des problèmes d’observance. - risque de troubles menstruels (aménorrhée, spotting)

Dispositifs intra-utérin

Dispositifs intra-utérin Les DIU peuvent être proposés aux femmes, quelles que soient la parité et la gestité (femmes multipares ou nullipares/nulligestes). DIU au cuivre : mode d’action : effet cytotoxique du cuivre sur les gamètes (altération des spermatozoïdes), - inflammation locale de l’endomètre qui empêche l’implantation dans l’utérus - inhibition de la fécondation

Dispositifs intra-utérin DIU hormonal (lévonorgestrel) : Mode d'action : épaississement de la glaire cervicale prévenant le passage cervical des spermatozoïdes ; - effet local du DIU sur l’endomètre Contre-indication des DIU : Toutes maladies, infections ou malformations génito-utérine, cancer du col et de l'endomètre CI aux progestatifs pour le DIU hormonal Il n’y a pas de différence significative d’efficacité contraceptive entre un DIU au cuivre et le DIU au levonorgestrel.

Méthodes barrières Compte tenu du taux élevé d’échec en utilisation courante, l’éventualité d’une grossesse non prévue doit être acceptable, sinon préférer une autre méthode.(HAS) Préservatifs (masculins, féminins) : seule méthode de contraception efficace contre les IST; Spermicides : sous forme de crème, gel, ovules ou éponges,

Méthodes barrières Diaphragme, cape cervicale: - Placés 2 heures avant ou juste avant le rapport sexuel, mais aussi juste avant - doit être laissé en place entre 8 heures et 24h après le rapport - sont réutilisables - efficacité accrue en association avec des spermicides - pour les femmes ayant eu des enfants, la cape cervicale perd de son efficacité puisqu’elle couvre alors moins bien le col de l’utérus.

Méthodes naturelles Les méthodes naturelles, désormais choisies par 9,5 % des femmes (2013) : - douches vaginales - méthode OGINO (éviter les rapport sexuels pendant la période de fécondabilité) méthode Billings (éviter les rapport sexuels si la glaire s'étire entre le pouce et l'index de plus de 5 cm jusqu'à 3 jours après le changement de texture ou la disparition de la glaire) - méthode de retrait - méthode des températures - tests d'ovulations méthodes MAMMA : par un allaitement exclusif, à la demande, jour et nuit et qu’il n’y ait pas de règles.Cette méthode ne peut avoir lieu que jusqu'au retour de couches et maximum 6 mois après la naissance.

Méthodes naturelles Soit 1 femme sur 4 utilisant une méthode naturelle connaissent une grossesse lors de la première année d’utilisation (25% d'échecs). Elles sont plutôt recommandées aux couples qui souhaitent espacer les grossesses, peuvent se passer de rapports sexuels avec pénétration pendant plusieurs jours et qui sont prêts à accepter une grossesse, même si elle n'était pas prévue.

´ Indice de PEARL

Contraception d'urgence Le principal mécanisme d’action est l’interférence avec l’ovulation. Il est possible que le lévonorgestrel puisse interférer avec d’autres événements antérieurs à la fécondation (tel que l’altération de la migration des spermatozoïdes) mais il n’a pas d’effets après la fécondation. (Consortium International pour la Contraception d’Urgence, janv 2013)

Contraception définitive Plusieurs méthodes étaient disponibles chez la femme : • insertion d’un dispositif intratubaire par hystéroscopie ESSURE; NE SERA PLUS COMMERCIALISE EN FRANCE. • ligature des trompes ´ irréversibles. ´ Un délai de réflexion de 4 mois doit être respecté entre la demande initiale et la réalisation de la stérilisation.

Contraception définitive Chez l'homme : vasectomie

Interruption volontaire de grossesse (IVG)

Loi de VEIL de 1975 La loi (article L.2212-1 du Code de la santé publique) permet à toute femme enceinte, majeure ou mineure, qui ne veut pas poursuivre une grossesse de demander à un médecin l’interruption de sa grossesse. Seule la femme concernée peut en faire la demande.

Chaque année en France, environ 220 000 femmes ont recours à l’IVG pour interrompre une grossesse non désirée. (www.ivg.social-sante.gouv.fr)

Cadre légal en France : jusqu'à la 12ème semaine de grossesse (14 SA) Seule la femme (même mineure) peut faire une demande d'IVG. Le délai de réflexion obligatoire de 7 jours a été supprimé par la loi du 26 janvier 2016 L’entretien psychosocial est obligatoire pour les mineures. une visite de contrôle doit être réalisée 14-21° jours post IVG

IVG médicamenteuse ou chirurgicale - IVG médicamenteuse : jusqu'à la 5ème semaine de grossesse (7SA) - IVG chirurgicale ou par aspiration : jusqu’à la 12ème semaine de grossesse (14SA).

Les effets secondaires Les effets secondaires de l’IVG médicamenteuse : - Le risque d’hémorragie qui peut nécessiter la réalisation d’une aspiration (ou curetage) en urgence. - Une rétention d’une partie de l’œuf ou même une grossesse persistante peut se voir dans moins de 5 % des cas pouvant nécessiter la réalisation d'une aspiration.

Les effets secondaires Les effets secondaires de l’IVG chirurgicale (par aspiration) : - la perforation utérine (-1% des cas), - la déchirure du col de l’utérus - l’hémorragie - des plaies graves des organes internes de l’abdomen (intestins, vaisseaux sanguins, voies urinaires notamment) pouvant entraîner la réalisation d’une cœlioscopie ou d'une laparotomie. - La survenue d’une infection utérine

Les effets secondaires Dans les deux types d’interruption : - troubles de la fertilité - troubles psychologiques

Les effets secondaires Troubles psychologiques liés à l'IVG: - la dépression, - le suicide - les troubles alimentaires (boulimie, anorexie), - le retrait relationnel, la perte de l’estime de soi, - le sentiment aigu de culpabilité, de honte de soi, d'échec de sa maternité, - les troubles de la sexualité (vaginisme, dyspareunie,trouble de la libido).

Les effets secondaires Le risque de dépression est augmenté de 65 % par rapport à la population générale : - 30 à 60 % ont des pensées suicidaires - le taux de suicide est 6 fois plus élevé - 30 à 50% ont des troubles sexuels - 39 % souffrent de troubles alimentaires - et le risque de toxicomanie et d'alcoolisme est multiplié par 5. (Les dossiers de l’Institut Européen de Bioéthique, « les conséquences psychologique de l’avortement », mars 2011 ; Journal of Obstetrics and Gynecology 2004.)

Raisons des IVG D'après une études Suisses les raisons les plus fréquemment invoquées pour une interruption de grossesse sont : -une mauvaise relation de couple -l'incompatibilité de la formation ou de l'exercice d'une profession avec un enfant -la situation financière mais exceptionnels lorsque c'est le seul obstacle (Avortement - interruption de grossesse : pour le droit au libre choix, « Qui sont les femmes concernées, http://www.svss-uspda.ch/fr/suisse/profil.htm )

Alternative à l'IVG - aides financière peuvent être mise en place - il y a aussi la décision d'adoption, après un accouchement sous X. En 2010 en France : - 6 073 personnes ont obtenu l’agrément, alors que 9060 personnes ont formulé une demande ; - 24 702 candidats agréés étaient dans l’attente d’un enfant. (adoption.gouv.fr)

« OUI à la Vie » de Randy Alcorn « Chaque avortement chirurgical arrête le battement d'un cœur et met fin aux mouvements d'un cerveau. » « Les noirs n'ont pas choisi l'esclavage. Les juifs n'ont pas choisi les camps de concentration. Les femmes ne choisissent pas le viol. Et les bébés ne choisissent pas l'avortement. »