Pourquoi étudier la littérature contemporaine ?

Lire des textes écrits par un regard contemporain de celui du lecteur Confronter les regards de l’auteur et du lecteur sur le même objet  : le monde d’aujourd’hui La littérature pour comprendre le monde dans lequel on vit.

Entendre des voix d’aujourd’hui Des textes qui parlent une langue plus proche, marquée par la modernité. Les confronter aux voix d’hier afin de sentir la continuité de la forme littéraire et les variations qui en font un objet vivant.

Lire des textes marqués par l’histoire du monde contemporain la Shoah et la crise de la représentation qui a provoqué une rupture majeure dans les arts et la littérature ( Wacjman) écrire un poème après Auschwitz ? (Adorno ) La révolution psychanalytique qui propose un regard sur l’acte de création, qui le met en scène dans des fictions ou des récits autobiographiques

Découvrir des formes issues de la modernité littérature jeunesse. Le roman noir/policier La science-fiction La bande-dessinée Les livres objets Les livres sonores ….. Des formes d’écriture conditionnées par l’évolution des nouvelles technologies : la révolution numérique qui pose un nouveau rapport au texte, à son élaboration, à sa réception, à sa diffusion…. Et qui crée une nouvelle écriture textuelle

Rencontrer des auteurs parler du processus de la création afin de le désacraliser ouvrir pour les élèves des horizons créatifs à pratiquer en ateliers : lire et écrire

Découvrir des pratiques d’écriture … qui inventent de nouveaux rapports au langage écrit mais aussi aux autres arts , aux corps, à la voix , au dessin, à l’image… … et qui permettent peut-être une véritable approche du fait littéraire

Innover dans nos pratiques Des œuvres sur lesquelles l’enseignant doit se montrer inventif, innovant … … car peu de matière critique et didactique existante… …et l’enseignant dans la position de découvreur communique de son exaltation aux élèves

«  Ainsi apprenons nous que le travail de la voix, de l’énonciation, du souffle, de l’énergie physique n’est pas une affaire de théâtralisation, mais aussi de ce qu’on convoque dans l’instant de l’écriture, et que cela est tellement tenu à l’écart » François Bon, Tous les mots sont adultes