(Katon W, Maj M, Sartorius N, eds-Chichester: Wiley, 2010)

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
EDUCATEUR MEDICO – SPORTIF UN METIER
Advertisements

LA DEPRESSION DE LA PERSONNE AGEE
Le développement de loffre de pratiques physiques pour les malades chroniques : Enjeux professionnels Nathalie BARTH, Doctorante
Plan de soins chronique
Dr Jean-François SAYET
Psychiatrie du sujet âgé: l’expérience nantaise
L’APPROCHE CENTREE SUR LE PATIENT (ACP)
La Dépression par le Médecin Généraliste
Pratique en santé mentale SVS 3742 Automne 2007
Réseau de santé Paris-Nord 16 octobre 2009 Dr Dorothée Lécallier
Rémi Rabasa-Lhoret Dysfonction érectile chez les patients diabétiques Adapté de C. G. Bacon & al. Diabetes Care 25 (8): , 2002.
Le programme d’actions en faveur de la BPCO: « Connaître,prévenir et mieux prendre en charge la BPCO » Colloque BPCO et travail 21 décembre 2007.
Bruno VELLAS Gériatre CMRR Midi-Pyrénées
Management of hyperglycemia in the Hospital setting Silvio E The New England Journal of medicine.
Qualité de vie ENTRED Groupe de travail
Education thérapeutique
OBSERVANCE THERAPEUTIQUE
Service de pédiatrie pluridisciplinaire Centre de lasthme et des allergies N. Laufer GROUPE HOSPITALIER TROUSSEAU/LA ROCHE GUYON Paris.
Docteur Guillaume METGE
Définitions : Santé Publique
Le projet médical dans le territoire en soins de premier recours
LE TROUBLE OBSESSIONNEL - COMPULSIF
C. Effets de lAP sur la qualité de vie (cf. Tableaux 13.1, 13.2 et 14.1) Améliore la qualité de vie des individus. Mode de vie actif = rôle déterminant.
L’entretien motivationnel
DU Education thérapeutique du Patient Université Bordeaux II
Les troubles anxieux.
Témoignage d’une IDE Annick FILHON
Education physique et Sciences expérimentales :
L’éducation thérapeutique (ETP)
Espace Investigation Prévention Accompagnement du Stress
La Douleur Une autre approche
Présenté par Isabelle Vézina inf. M.Sc.
C. Effets de lAP sur la qualité de vie (cf. Tableaux 9.1 et 10.1) Améliore la qualité de vie des individus. Mode de vie actif = rôle déterminant dans les.
Principes de traitement de l'alcoolodépendance
Association canadienne pour la santé mentale Section dOttawa La Dépression et le TAS ( troubles affectifs saisonniers) chez les aînés
Comportements à risque chez les adolescents et facteurs influençant
Les étapes de changement de comportement (Prochaska)
La compliance aux traitements Prof. I. PELC 5è séminaire international en psychologie médicale : « la relation médecin-malade » le 12 août 2002 Ho Chi.
COUNSELING ET DEPISTAGE VOLONTAIRE ET ANONYME Renforcement des capacités Denis da Conceiçao – Courpotin 1DU BUJ 10 au 14 Nov 2008.
ÉTUDE DIMPACT DUN PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL CONTINUE SUR LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT INSOMNIAQUE CHRONIQUE EN MÉDECINE GÉNÉRALE. Y. Gaboreau,
Education Thérapeutique des patients( ETP)
Activité physique et santé
Aborder la notion de complexité
EVOLUTION DE LA MALADIE
EDUCATION THERAPEUTIQUE
TROUBLES PSYCHIATRIQUES DES PERSONNELS DES ETABLISSEMENTS DE SANTE
Sommet sur la santé mentale de Rogers
L’approche psychologique de l’enfant et de l’adolescent drépanocytaire : réflexions après un an d’expérience à l’HUDE Jessica Frippiat, psychologue, Hémato-oncologie.
Dépression pendant la grossesse Une vidéo d’apprentissage du Projet de la trousse d’outils pour la santé mentale des mères avec D re Joanne MacDonald Service.
TROUBLES ANXIEUX L’anxiété est une émotion normale et indispensable
Données scientifiques Module 2. La preuve de l’efficacité La plupart des recherches sont effectuées sur la méthadone et beaucoup moins sur d’autres médicaments.
Éducation thérapeutique du patient
Améliorer votre résilience personnelle et professionnelle
La dépression.
Cliquez pour poursuivre la lecture du diaporama
LES RISQUES D’UNE PRISE EN CHARGE TARDIVE DE l’INFECTION PAR LE VIH Patrice MASSIP Paris, TRT5, 24 mars 2006.
Observance thérapeutique. Observance Action d’observer une règle religieuse Puis stricte exécution des prescriptions du médecin Donne au patient un rôle.
Actuellement, il y a presque 200 millions de diabétiques dans le monde. Plus de 90% des diabétiques ont le diabète de type 2, et seulement 10% présentent.
Idées ou Conduites Suicidaires
OBSERVANCE THERAPEUTIQUE
Le programme ENTRAIDE Formation pour les aidants de malades Alzheimer
L’annonce de la maladie
« Mups et scecs …. » J’ai appris Medically unexplained physical symptoms (MUPS) or medically unexplained symptoms (MUS) LOK (lichamelijk onverklaarde.
Stigmatisation et Discrimination causées par la Maladie Mentale
Les soins palliatifs Le rôle du bénévole.
Raisonnement clinique Infirmier
EDUCATION THERAPEUTIQUE DES PATIENTS ARTERIOPATHES 19 juin 2012 S. BOUDRAHEM Journée du CEOR.
L’HbA1c en 10 QUESTIONS. INTRODUCTION L’HbA1c est, selon les dernières recommandations officielles concernant la prise en charge du diabétique de type2,
Le syndrôme dépressif chez l‘adolescent Susanna Friedli Stage chez le praticien niveau 1 Janvier 2013.
Annonce d’une Mauvaise Nouvelle Dr Asma Belguith Sriha, Afifa Abdelkafi Koubaa 29 Avril 2016.
Transcription de la présentation:

(Katon W, Maj M, Sartorius N, eds-Chichester: Wiley, 2010) Dépression et Diabète Un synopsis d’après le volume de la WPA intitulé « Dépression et Diabète » (Katon W, Maj M, Sartorius N, eds-Chichester: Wiley, 2010)

Épidémiologie de la dépression et du diabète Chez les diabétiques, la prévalence de symptômes dépressifs est de 31% et celle de dépression sévère de 11% (Anderson et al, 2001) Les patients dépressifs ont un risque augmenté de 65 % de développer un diabète (Campayo et al, 2010) Le pronostic du diabète et de la dépression (en terme de complications, de résistance au traitement et de mortalité) est moins bon lorsque ces deux pathologies sont comorbides que lorsqu’elles sont séparées D’après Lloyd CE et al. The epidemiology of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Les sujets diabétiques et déprimés ont une plus mauvaise santé que les sujets déprimés atteints d’autres pathologies chroniques (Moussavi et al, Lancet 2007; 370:851-858). D’après Lloyd CE et al. The epidemiology of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester/Wiley, 2010.

L’utilisation de soins médicaux est significativement plus élevée chez les diabétiques déprimés que chez ceux non déprimés (données US 1996). D’après Egede LE. Medical costs of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester:Wiley, 2010.

Les dépenses de soins sont significativement plus élevées chez les diabétiques déprimés que chez les non déprimés (données US 1996). D’après Egede LE. Medical costs of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester:Wiley, 2010.

Complications de la dépression et du diabète Une association a été montrée entre les symptômes dépressifs prémorbides et le début d’une maladie coronarienne chez les diabétiques (Orchard et al, 2003) Une association a été trouvée entre la dépression et le début de rétinopathie chez des enfants diabétiques (Kovacs et al, 1995) Les symptômes dépressifs sont plus fréquents chez les patients diabétiques présentant des lésions macro et microvasculaires, comme les troubles érectiles, le pied diabétique, bien que la relation causale soit peu claire (Thomas et al, 2004) D’après Lloyd CE et al. The epidemiology of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Diabétiques Non Diabétiques Une forte association est retrouvée entre les symptômes dépressifs (évalués par l’échelle de dépression du centre d’études épidémiologiques, CES-D) et une mortalité plus élevée chez les diabétiques, par rapport aux non diabétiques, après ajustement des facteurs sociodémographiques et de mode de vie (Zhang et al., Am. J. Epidemiol. 2005; 161:652-660). D’après Lloyd CE et al. The epidemiology of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Lien dépression-diabète : facteurs comportementaux La dépression est associée à une activité physique réduite, ce qui majore le risque d’obésité et par conséquence, celui de diabète de type 2 La dépression est associée à une mauvaise prise en charge du diabète par le patient lui-même (traitement per os, mesures diététiques, activité physique, surveillance glycémique) Les modifications émotionnelles liées au diabète peuvent favoriser l’installation d’une dépression D’après Lloyd CE et al. The epidemiology of depression and diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Lien dépression-diabète: facteurs biologiques La dépression est un phénotype de trouble lié au stress, qui conduit à l’activation de l’axe hypothalamo-pituito-adrénergique, à un dérèglement du système nerveux autonome et à la libération de cytokines pro-inflammatoires, lesquelles conduisent à une résistance à l’insuline. D’après Ismail K. Unravelling the pathogenesis of depression-diabetes link. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Comorbidités dépression-diabète: problèmes pratiques (1) Conséquences Les symptômes dépressifs et diabétiques se superposent ou les symptômes dépressifs miment les symptômes diabétiques Le patient et le médecin ne sont pas au courant de l’existence d’une dépression et attribuent les modifications symptomatiques à l’aggravation du diabète La dépression est associée à l’apparition ou la majoration de symptômes diabétiques Le patient peut ne pas se sentir soutenu par le médecin quand les troubles physiques ou la biologie ne correspondent pas à la plainte subjective La dépression est associée à des difficultés de prise en charge du diabète et de la compliance Le patient peut se sentir résigné dans ses capacités de changement, par ex: « je sais ce que je suis sensé faire et ne pas faire, mais je persiste à faire les choses de travers, et j’ignore pourquoi « . Le médecin peut se sentir découragé vis-à-vis des capacités de changement de son patient concernant ses soins D’après Hellman R, Ciechanowski P. Diabetes and depression: management in ordinary clinical conditions. In: Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Comorbidités dépression-diabète: les problèmes pratiques (2) Conséquences Les sujets dépressifs sont plus enclin à gérer leurs émotions en prenant des toxiques ou en mangeant Le médecin, n’ayant pas fait le diagnostic des symptômes dépressifs sous-jacents, risque de porter un jugement en raison de la stigmatisation associée à ces comportements Les facteurs de stress qui interfèrent avec les stratégies de soins peuvent aggraver le diabète, précipiter ou exacerber une dépression Le patient et le médecin peuvent attribuer une mauvaise évolution au diabète à un mode de vie particulier et ne pas bien apprécier l’installation insidieuse d’une dépression et de ses conséquences. La dépression peut diminuer la confiance ou la satisfaction envers les soins La dépression est communément associée à des changements dans l’accès aux soins et au suivi Le patient peut être réticent à prendre ou à se rendre à ses rendez-vous, à collaborer avec les soignants. D’après Hellman R, Ciechanowski P. Diabetes and depression: management in ordinary clinical conditions. In: Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Comorbidités dépression-diabète: les problèmes pratiques (3) Conséquences La dépression peut être associée à un mauvais contrôle glycémique indépendamment des comportements Cela peut conduire à du désespoir, de la culpabilité ou un sens de perte de contrôle de la maladie et peut réduire la motivation du patient pour s’engager dans des démarches thérapeutiques ultérieures. Le médecin n’étant pas au courant peut faire porter au patient la responsabilité d’une situation dont il n’a pas le contrôle. La dépression est souvent associé à des difficultés d’organisation Ce qui est habituellement facilement compris doit être écrit, répété et vérifié quand un patient est déprimé La dépression est associée à une vision pessimiste du futur Le médecin doit aider le patient déprimé dans des actions faisables avec des résultats à court terme (par ex: réduction des symptômes physiques) La dépression est associée à de l’anxiété Le médecin doit prendre en compte l’existence de l’anxiété qui majore le sentiment d’incertitude et d’échec D’après Hellman R, Ciechanowski P. Diabetes and depression: management in ordinary clinical conditions. In: Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Études d’efficacité des psychothérapies de la dépression chez les diabétiques Interventions Résultats Lustman et al 1998 Thérapie cognitive et comportementale (TCC) et éducation diabétique vs éducation diabétique seule Amélioration de la dépression et des contrôles glycémiques dans le groupe TCC vs le groupe contrôle Huang et al, 2002 Antidiabétiques + éducation diabétique + psychothérapie + relaxation ou musicothérapie vs antidiabétiques seuls Amélioration de la dépression et des contrôles glycémiques dans le groupe traité vs le groupe contrôle Li et al, 2003 Antidiabétiques + éducation diabétique + psychothérapie vs antidiabétiques seuls Lu et al, 2005 Éducation diabétique et vasculaire + traitement électromyographique + psychothérapie vs soins classiques Simson et al, 2008 Psychothérapie individuelle de soutien vs soins classiques Amélioration de la dépression et des contrôles glycémiques dans le groupe traité par psychothérapie de soutien vs le groupe contrôle D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. In: Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Études d’efficacité des traitements de la dépression chez les diabétiques Interventions Résultats Lustman et al 1997 Formation au Glucomètre + nortriptyline vs placebo Amélioration de la dépression mais pas des contrôles glycémiques dans le groupe nortriptyline vs le groupe placebo Lustman et al 2000 Fluoxétine vs placebo Amélioration de la dépression mais pas des contrôles glycémiques dans le groupe Fluoxétine vs le groupe placebo Paile-Hyvärinen et al, 2003 Paroxétine vs placebo Après une amélioration initiale à 3 mois dans le groupe Paroxétine, pas d’amélioration significative pour les deux groupes à la fin du suivi Xue et al, 2004 dans le groupe Fluoxétine vs le groupe placebo Gülseren et al, 2005 Fluoxétine vs Paroxétine Amélioration significative de la dépression mais pas des contrôles glycémiques pour les deux groupes Paile-Hyvärinen et al, 2007 Pas d’amélioration de la dépression ni des contrôles glycémiques pour les deux groupes D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. In: Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Prise en charge de la dépression chez les diabétiques: 1ère étape Recherche de: Dépression par le PHQ-9 (patient health questionnaire) Sentiment d’incapacité, de « laisser tomber » ou d’être dépassé dans la prise en charge Comorbidités avec des attaques de paniques et un état de stress post-traumatique Difficulté à différencier les symptômes anxieux de ceux du diabète (par ex: l’hypoglycémie) Préoccupations alimentaires associées Troubles des conduites alimentaires en réponse à la tristesse, la solitude ou la colère Binge eating et vomissements Crises d’alimentation nocturne D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Prise en charge de la dépression chez les diabétiques : 2nde étape Améliorer la prise en charge: Explorer la notion de « perte de contrôle » Explorer la compréhension du lien bidirectionnel entre stress, prise en charge optimale de la maladie et résultats Définir la dépression et comment elle se superpose ou se distingue du « stress » Connaître les symptômes dépressifs et comment ils se superposent ou miment les symptômes diabétiques Discuter l’amplification des symptômes médicaux liés à la dépression Aider le patient à prioriser les ordres d’importance de ses actions D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Prise en charge de la dépression chez les diabétiques : 3ème étape Encourager: Psychothérapie brève adjuvante pour: Les troubles des conduites alimentaires (thérapie cognitive et comportementale) Hiérarchiser les problèmes (thérapie de résolution de problèmes) Améliorer la compliance (entretien motivationnel) D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Prise en charge de la dépression chez les diabétiques : 4ème étape Envisager un traitement médicamenteux pour: La dépression et l’anxiété comorbides: IRSS et IRSNA Les dysfonctions sexuelles: bupropion ou, si antécédent de bonne réponse: IRSS + bupropion Les neuropathies : bupropion, venlafaxine ou duloxétine (bonne efficacité pour les douleurs neuropathiques) D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

L’amélioration du traitement de la dépression chez les diabétiques est associée à un moindre coût des soins sur une période de 2 ans. D’après Katon W, van der Felz-Cornelis C. Treatment of depression in patients with diabetes. Depression and Diabetes. Katon W, Maj M, Sartorius N (eds). Chichester: Wiley, 2010.

Remerciements Ce synopsis est une partie du programme de la WPA visant à informer sur la prévalence et le pronostic de la dépression chez des sujets atteint de maladies physiques Sont sincèrement remerciés: la fondation Lugli, la Société Italienne de Psychiatrie Biologique, Eli-Lilly et Bristol-Myers-Squibb La WPA est reconnaissante au Dr Andrea Fiorillo, Naples, Italie, pour son aide à la préparation de ce synopsis ainsi qu’au Dr Cécile Hanon, Antony, France pour la traduction française.