1 Adopter une approche inclusive dans les projets du FIDA à Madagascar Anja RABEZANAHARY, Stagiaire FIDA, Novembre 2009, Antananarivo.

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Transcription de la présentation:

1 Adopter une approche inclusive dans les projets du FIDA à Madagascar Anja RABEZANAHARY, Stagiaire FIDA, Novembre 2009, Antananarivo

2 Quelques éléments de contexte Le FIDA >>>Le COSOP >>>Des projets Le Fonds international de développement agricole : Démarre en 1978 pour répondre à la crise alimentaire mondiale des années 70 Sa mission principale : « Œuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté » Aujourdhui, le FIDA finance plus de 200 programmes de développement agricole et rural pour un investissement de plus de 3,4 milliards de dollars Un de ces avantages comparatifs : une politique de ciblage tenant compte des plus vulnérables Le FIDA dresse les lignes directrices de ses opérations par pays. Agit en cohérence avec chaque politique nationale Cela permet dorienter les activités dans ce pays, de les évaluer et den faire le suivi Une de ces lignes directrices est linclusion des plus vulnérables dans le processus de développement Pour Madagascar, le FIDA finance actuellement quatre projets de développement rural : 1.PPRR : le Programme de promotion des revenus ruraux dans les régions orientales dAnalanjirofo et Atsinanana AD2M : le Projet dappui au développement du Menabe et du Melaky dans louest PROSPERER : le Programme de soutien aux microentreprises rurales et aux économies régionales dans cinq régions différentes AROPA : le Projet dappui au renforcement des organisations professionnelles et aux services agricoles dans les régions de la Haute Matsiatra, Ihorombe et Anosy

3 Pour le FIDA Une volonté claire de travailler avec les plus vulnérables Une politique de ciblage Une stratégie par pays Des documents de projets tenant compte des plus vulnérables Face à des réalités complexes Des systèmes politiques, économiques et sociaux menant à lexclusion de certains groupes ou personnes Quels défis? Changer de comportement et penser un dispositif opérationnel adéquat

4 Inclure : une volonté claire du FIDA Une politique de ciblage qui vise les plus pauvres et les plus vulnérables. Linclusion est un devoir vis-à-vis des OMD et de la DUDH pour que le développement pour tous et légalité des chances soient une réalité. Objectifs du Millénaire pour le développement : le FIDA contribue Objectif 1 Réduire lextrême pauvreté et la faim Cible 1 - réduire de moitié la pauvreté extrême Cible 2 - fournir un emploi productif et décent à tous, femmes et jeunes inclus La Déclaration universelle des droits de lhomme : des textes fondamentaux pour lONU, Article 25, paragraphe 1 Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

5 …face à des réalités complexes En 2009, les quatre projets ont mené des études selon lapproche des moyens dexistence durable pour comprendre au niveau des villages les processus dexclusion. Les visites dans les communautés ont permis de faire un constat : Il y a différentes catégories sociales qui ne participent pas de la même manière à la vie de la communauté. Face à un projet de développement, tout le monde ne bénéficie pas de manière égale aux activités. Certains ne sont pas inclus dans le processus de développement au même titre que les autres Exemple : si 10 paysans sont formés au SRI, les 10 nauront pas les moyens dacquérir la herse et la charrue pour pratiquer la technique. Que faire pour ces paysans ?

6 Des situations dexclusion : Les situations, même complexes, sont liés à : Lâge : les jeunes ou les personnes âgées ayant à charge des enfants ou des petits-enfants sont très peu impliqués Le statut : dune part le statut « élevé », le chef du fokontany et les notables, et dautre part le statut « bas » des personnes aidées et assistées Le genre : la femme selon lâge, le statut et lorigine est moins sollicitée NB : La question genre ne sera pas abordée étant donné quelle fait déjà lobjet dun volet à part. Certes, cette question nest pas dissociable à celle de linclusion comme lobjectif final reste léquité sociale. Lorigine : lhistoire collective ou personnelle Dautres situations : la religion, lopinion politique, lapproche des intervenants extérieurs (notamment le projet)

7 Lâge Les jeunes : près de la moitié de la population rurale est jeune (56,6% ont moins de 20 ans, EPM 2004) Les jeunes ne sont pas visibles dans les réunions villageoises (lieux de décision), peu écoutés et peu compris par les plus âgés Nont pas ou plus daccès à lécole et au collège Pas encore marié(e)s pour être autonome, accéder à la terre ou aux moyens de production Du fait de l oisiveté commettent les petits vols ou parfois la prostitution Un fort potentiel, des projets et des aspirations de développement à long terme (Aujourdhui, les projets PROSPERER et AROPA ont développé une politique volontariste en faveur des jeunes) Etant donné sa large base et le manque de son inclusion au développement, cette population offre, selon la Banque mondiale, « une opportunité démographique unique pour établir une robuste base de croissance ». Sa marginalisation serait susceptible davoir des effets néfastes, estime-t-on. Source:

8 Lâge (suite) Les personnes âgées : une minorité avec un rôle important dans lentraide familiale Participent au système de protection sociale en accueillant les petits enfants (suite à une migration, un décès ou le divorce des enfants) Sans système de retraite et sans soutien familial, ils sont obligés de travailler malgré lâge Nont plus accès aux moyens de production tel que le crédit ou aux innovations A Ankonabe, Jean-Baptiste et sa femme ont plus de 60 ans mais continuent de travailler la terre. Ils nous confient que « les vieux nont pas accès au crédit. Nous aimerions innover un peu mais on na pas dargent. Les plus pauvres ici sont les personnes âgées et les veufs(ves) puis les familles monoparentales. »

9 Le statut Les leaders locaux : les chefs villageois et les notables jouent un rôle déterminant dans linclusion des différents groupes de la communauté au développement Ils ont le pouvoir de la décision dexclure ou dinclure selon leur propre perception Ils ont une vision et une méthode de catégorisation sociale : les « dynamiques » en opposition aux « paresseux ». Cette dernière qualification justifie souvent lexclusion de certains groupes. Dans le Melaky, un chef de fokontany refuse de rassembler ses villageois sous prétexte que « cela ne lui apporte rien ». Il rassemble donc les membres de sa famille lorsque les agents de projet insistent pour une réunion.

10 Le statut (suite) Les systèmes daide et dassistance aux personnes en difficulté peuvent conduire à leur exclusion. En effet, les personnes aidées ou assistées peuvent sauto-exclure. Laide est devenue une manière de les catégoriser comme « pauvres ». Un manque de confiance sinstalle du fait de lassistance Elles ont le sentiment de ne pas avoir le droit de donner leur avis car assistées Elles ont le sentiment de devoir tout accepter tel quel Cette dame est hébergée par ses voisins qui lui accorde de travailler à contre-saison sur une parcelle de terre sans frais. Ses enfants sont pris en charge par lécole. Elle pense quelle na rien à nous dire et nous avions dû insister pour quelle nous ouvre la porte.

11 Lorigine et lhistoire Être descendant de… Être originaire de tel village… Ces situations ne manquent pas de justifier la mise à lécart de certains groupes de personnes sur plusieurs générations. Ces situations conduisent parfois à la création dun tabou ou interdit : le « fady ». Il est interdit de manger avec les descendants de…, de se marier avec les gens de ce village. Etre autochtone : certaines ethnies se sentent menacées par la migration et se retirent de plus en plus des lieux de concentration. Ils sautoexcluent donc volontairement. Etre immigré : le milieu rural connaît de grands mouvements de migration. Généralement, les immigrés se déplacent dans les terres favorables à la migration. Mais parfois, ils doivent se suffire aux terres sans aménagements et peu fertiles. Lhistoire personnelle est également facteur dexclusion. La justice sociale fait quun criminel ou délinquant soit définitivement exclu de la société. Dans la région Anosy, les anciens détenus sont regroupés dans un village. Il y a donc peu volonté de réinsertion de la part de la société.

12 Dautres situations Lenclavement : du fait de leur inaccessibilité, certaines communautés ne peuvent bénéficier des activités du projet. Cela entraîne aussi souvent un enclavement psychologique et une réticence face au changement. Lopinion politique : dans la situation de crise actuelle, certains leaders ou groupes de personnes nhésitent pas à monopoliser les fonds publics sous prétexte dappartenance politique. Ils se sentent ensuite libres de distribuer les bénéfices en fonction des affinités. La religion : les institutions confessionnelles participent activement au développement des villages. Seulement, elles privilégient bien souvent leurs membres au dépit dautres catégories. Les pratiques des intervenants extérieurs tel que le projet : pour différentes raisons comme létroite collaboration avec les leaders locaux, un calendrier de travail contraignant, ou un manque de sensibilité et de curiosité, les agents de projet excluent certaines personnes en faveur des paysans plus dynamiques et plus expressifs. Exemple du microprojet : des critères sont définis pour cibler les plus vulnérables. Seulement, par souci datteindre les objectifs à temps, les agents de terrain travaillent avec les paysans qui se portent volontaires sans approfondir leurs situations socio-économiques réelles.

13 Lexclusion en graphique Lexclusion résulte de deux facteurs : la capacité de lindividu à sintégrer et la capacité de la société à lintégrer. Ce graphique tente de schématiser grossièrement : plus le cercle est gros plus forte est lexclusion. Une faible valeur de X signifie une faible capacité de lindividu à sintégrer et inversement. Une faible valeur de Y signifie la faible volonté/capacité de la société pour linclure et inversement.

14 QUE faire alors? Créer un environnement favorable à linclusion Favoriser une communauté inclusive Communiquer : sur les textes fondateurs comme la DUDH, les OMD, pointer les situations dexclusion. Impliquer les jeunes artistes à véhiculer le message sur des supports différents (radio, vidéos, musique, images) Sensibiliser les acteurs : les leaders locaux, les agents de projet, le secteur public (commune, district, région), les acteurs privés (collecteurs, transporteurs) Favoriser les partenariats à toutes les échelles pour agir sur les différents aspects de lexclusion Étudier la faisabilité des dispositifs comme le « transfert de fonds sociaux » (social cash transfer), le crédit avec éducation, lassurance paysanne, le système HIMO pour les zones enclavées, etc. Appuyer les « exclus » vers lintégration Accompagner vers la formulation de stratégie individuelle, par ménage et par groupe (basée sur les forces et atouts et tenant compte des contraintes et risques) Renforcer les capacités : programmer des exercices oraux lors des séances dalphabétisation pour la prise de parole - favoriser lintégration par le parrainage, lapprentissage et le stage – élargir la gamme de formation

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16 Questions-clés Quatre questions-clés permettent dêtre sensible à linclusion – à utiliser en toute circonstance et à tout niveau : 1. Qui a/aura accès à…(telle activité, telle association, telle formation, etc.)? 2. Qui na/aura pas accès à…? Qui était absent? Qui na pas pris la parole? 3. Pourquoi? Identifier les causes réelles au-delà des rumeurs courantes (sur la paresse par exemple) 4. Comment faire la prochaine fois? (à partir des causes identifiées, on peut tenter de nouvelles solutions).