Formation secteur bois Risque machine Risque poussières de bois Risque bruit Risque PRAP Risque chimique
Risque machine Avoir des machines conformes (ne veut pas dire non dangereuses) : soit mises en conformité depuis le 01/01/1997 soit achetées conformes (procédure d’examen CE) Avoir la liste complète avec les notices constructeurs de chaque machine identifiée et répertoriée Implanter les machines selon la marche en avant du produit brut au produit finis Prévoir des allées de circulations et des espaces pour assurer la maintenance Avoir un contrôle de conformité à l’installation (stabilité…)
Avoir un plan de maintenance (maintien de la conformité) : pas de contrôle périodique obligatoire par la réglementation CT R.233-13 : « les machines destinées au toupillage doivent être équipées des dispositifs anti-rejet tels que des outils à section circulaire à limitation du pas d’usinage ou des outils anti-rejet appropriés » Une machine n’est pas conforme si elle est équipée d’un outil non conforme
Avoir une fiche de poste sur chaque machine (CT R.231-36 et 233-3)
Risque machine Former les élèves aux consignes machine et plus largement aux risques professionnels Notifier sur le cahier de texte les instructions de travail Donner ou demander les équipements de travail indispensables Voir nouveau poussoir : http://www.inrs.fr/actus/Poussoir.html
En cas d’accident Avoir une organisation des soins d’urgence par un minimum de personne formée au SST Demander l’assistance juridique du Rectorat et non prendre une assistance personnel apporter par une assurance privée = avocat payé au minimum et effectue peu de démarche pour la défense du client
ICPE 2410 : Ateliers ou l'on travaille le bois ou matériaux combustibles analogues La puissance installée pour alimenter l'ensemble des machines étant : 1. supérieure à 200 kW : autorisation DRIRE rayon 1 km 2. supérieure à 50 kW, mais inférieure ou égale à 200 kW : déclaration
Risque Poussières de bois En France, selon de récentes études réalisée dans le cadre du programme « Wood-risk », plus de 307 000 travailleurs sont exposés aux poussières de bois, 140000 dans le secteur de la construction et 42000 dans la fabrication de meubles. Les autres secteurs d’activité n’appartenant pas à la première et seconde transformation du bois (commerce, santé, enseignement…) comptent 44 000 salariés exposés.. Chaque année 10 millions de m3 de bois sont sciés en France, ce qui correspond au 5ème rang européen.
Les poussières de bois sont classées dans le groupe 1 du CIRC
Ce sont les poussières les plus fines (des bois exotiques et feuillus riches en tanin, et des panneaux de fibres et particules type médium) qui sont les plus dangereuses Les poussières de bois dur tels que les bois exotiques: acajou, moabi, makoré. Les poussières de bois feuillus indigènes tels que chêne, peuplier, hêtre. Les particules< 5 Irritantes : mécanique et chimique Les particules < 1 pénètrent les alvéoles pulmonaires.
Risque Poussières de bois Le dépôt répété des poussières les plus grosses dans les voies respiratoires supérieures peut être à l’origine de cancers des cavités nasales et sinusiennes. Les plus fines peuvent parvenir jusqu’aux alvéoles pulmonaires et y provoquer des lésions. Les poussières de bois peuvent également provoquer des lésions d’irritations de la peau et des muqueuses et entraîner des phénomènes d’allergie (eczéma, rhinite, asthme).
Les poussières de bois représentent la deuxième cause de cancers professionnels reconnus et indemnisés en France. En 2004, selon la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, les poussières de bois étaient à l’origine de 104 maladies professionnelles reconnues dont 64 cancers. Tableau MP 47
Les symptômes sont surtout unilatéraux: Saignement de nez, Ecoulement nasal, Nez bouché... Le lavage quotidien du nez à l’eau ou au sérum physiologique est efficace
AGENTS NOCIFS DES BOIS certaines essences peuvent contenir jusqu’à 30 agents nocifs. Alcaloïdes,colorants naturels, tannins, terpènes, phénols, saponine etc…mais aussi des moisissures,des bactéries et tous les produits rajoutés
Panneaux de particules les panneaux de particules dérivés du bois ( contreplaqué, agglomérés, médium) sont collés avec des résines urée-formol, ou mélamine formol, avec un risque potentiel de diffusion de formaldéhyde dans l'atmosphère des locaux de travail. Or le formaldéhyde est désormais classé cancérogène (arrêté du 13 juillet 2006), l'exposition se fait principalement par inhalation il faut privilégier les matériaux dont le dégagement de formaldéhyde est le plus faible : Panneaux de classe E1( il s'agit de la classe de dégagement de formaldéhyde) : Dégagement de formaldéhyde inférieur à 0,1 ppm selon la norme EN717-1.
Veiller au bon affutage des outils Capter les poussières au plus près en utilisant la vitesse de projection
Avoir une vitesse d’aspiration > 18 m/sec pour limiter le risque de dépôt (généralement 20 m/sec sinon risque de bruit important) Réduire les pertes en charge du réseau d’aspiration Asservir l’ouverture et la fermeture des buses à la mise en marche de chaque machine Implanter les machines demandant le plus grand débit le plus près des collecteurs principaux
Implanter le ventilateur et les sacs filtrants hors de l’atelier
Risque Poussières de bois Réduire la concentration < VLEP contraignante CT R.231.58 : (D. no 2007-1539, 26 oct. 2007, art. 1er) - Les concentrations des agents chimiques présents dans l'atmosphère des lieux de travail figurant dans le tableau suivant ne doivent pas dépasser, dans la zone de respiration des travailleurs, les valeurs limites d'exposition professionnelle définies ci-après : Poussières de bois : 1mg/m3
Machines produisant plus de poussières : La classification CMR implique un contrôle une fois par an par un organisme agréé. Ponceuse à main 10 mg/m3 déligneuse raboteuse 4 mg/m3 Toupie 4 face
Ne pas utiliser de soufflette pour nettoyer soit son bleu de travail soit un poste de travail : privilégier une aspiration soit par un aspirateur soit par
Graphe obtenu avec un compteur de particules Grimm
Port d’un EPI Utilisation de masques respiratoires filtrants anti-poussières : Au moins des masques FFP2. Masques FFP3 fortement conseillés. Utiliser les masques le plus souvent possible. Surtout lors des changements de sac, lors du ponçage. Changer les masques dès que nécessaire
LE BRUIT
Schéma de l'oreille Oreille moyenne : Tympan et chaîne des osselets Oreille externe : pavillon et conduit auditif Oreille interne : Cochlée
cellules ciliées cellules ciliées externes cellules ciliées internes
Audiogrammes Tableau MP n°42 point 13 perte auditive en dB Â O X 1 2 3 10 20 30 40 50 fréquence(Hz) 250 500 1000 2000 4000 8000 la surdité apparaît toujours dans la gamme fréquentielle située autour de 4.000 Hz Tableau MP n°42 point 13
Risque Bruit Prévenir les risques d’exposition le plus en amont : limiter le bruit des machines dès la conception (CT R.233-84) favoriser le traitement acoustique des locaux (CT R.235-2-11 et CCH R. 111-23-2) Évaluer les risques qui subsistent pour assurer efficacement la protection du travailleur (CT R.231-125 à 231-135)
OBLIGATION DU FABRICANT La machine doit être conçue et construite pour que les risques résultant de l'émission du bruit aérien produit soient réduits au niveau le plus bas possible compte tenu de la disponibilité de moyens de réduction de bruit, notamment à la source (CT R.233-84 et annexe 1 § 1-5-8 du D. nos 92-767, 29 juill. 1992 ; 93-40, 11 janv. 1993 et 96-725, 14 août 1996) Le fabricant d'une machine doit obligatoirement informer ses utilisateurs du niveau sonore au moyen d'une notice d'instruction (CT R.233-84 et annexe 1 § 1-7-4 du D. nos 92-767, 29 juill. 1992 ; 93-40, 11 janv. 1993 et 96-725, 14 août 1996) Cette notice, obligatoirement rédigée en français doit notamment : — fournir, si nécessaire, les prescriptions relatives à l'installation et au montage destinées à diminuer le bruit engendré et les vibrations produites ; — la valeur réelle du bruit aérien émis par la machine ou la valeur établie à partir de la mesure effectuée sur une machine identique les informations fournies par la documentation technico-commerciale décrivant la machine doivent reprendre les données concernant l’émission de bruit aérien figurant dans la notice d’instructions accompagnant la machine (point 1.7.4., 4°, annexe 1 visée à l’art. R. 233-84 du code du travail).
OBLIGATION DU MAITRE D’OUVRAGE L’isolement acoustique standardisé pondéré entre locaux Une durée de réverbération moyenne
OBLIGATION DU CHEF D’ETABLISSEMENT Evaluer le risque sonore par des mesures Limiter les niveaux sonores par une réduction à leurs sources (organisation du travail, changement de matériel, amélioration des locaux…) Former les personnels Faire choisir les PICB aux utilisateurs Réglementer les lieux ayant un risque sonore
Ancienne réglementation Nouvelle réglementation Seuils réglementaires seuil paramètres Ancienne réglementation Nouvelle réglementation Valeur d’exposition inférieure déclenchant l’action (VAI) Exposition moyenne (Lex,8h) 85 dB(A) 80 dB(A) Niveau de crête (Lp,c) 135 dB Valeur d’exposition supérieure déclenchant l’action (VAS) 90 dB(A) 140 dB 137 dB(C) Valeur limite d’exposition (VLE en tenant compte des PICB ) Aucune 87 dB(A) 140 dB(C)
Tableau des niveaux sonores par type de machine
CHOIX DES PICB Façonné Pré-modelé
EFFICACITE PICB
AFFICHAGE Déterminer les zones de travail exposées au bruit Limiter l’accès à ces zones Rendre obligatoire le port des PICB
FIN