EFFET DE L’APPRENTISSAGE PAR IMAGERIE MENTALE SUR LA CAPACITÉ D’IMAGERIE   N. Chalghaf2 ; F. Azaiez1.2 ; K. Achour2 1 : Institut Supérieur de Sport et de l’Education Physique de Sfax (Tunisie) 2 : Groupe d’Etudes de Développement et de l’Environnement Social (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sfax) INTRODUCTION Dans notre recherche on va s’attacher sur l’imagerie mentale peut elle contribuer à une acquisition de la capacité d’imagerie en judo debout ? L’existence d’images mentales ne parait pas mise en doute si l’on se fie aux données de l’introspection. Cependant l’existence même de l’image mentale n’est pas ce qui est généralement en cause lorsqu’est posé le problème de réductibilité de l’image à une structure propositionnelle, et cela même chez les anti-imagistes les plus acharnés. Mots clés: imagerie mentale– capacité d’imagerie- Judo SUJETS ET MÉTHODE 48 étudiants repartis en trois groupes de 16 de sexe masculin,( moyenne d’âge 21.0 ± 1.85) ont participé volontairement à notre étude. Groupe 1 exerce un programme d’apprentissage de judo par imagerie mentale , groupe 2 suit un apprentissage par observation et groupe 3 exerce un apprentissage analytique . L’expérience a durée 8 semaines avec 2 heures d’apprentissage chaque semaine . Le questionnaire d’imagerie sportive de Martens (1982) est utilisé avant et après les programmes d’apprentissage de judo afin d’évaluer la capacité d’imagerie chez l’ensemble d’étudiants. RÉSULTATS Les données statistiques figurant dans le tableau montre qu’il y a un progrès au niveau de la capacité d’imagerie a travers l’application des trois méthodes d’apprentissage justifié par les résultats de t de Student qui est très significatif à P < .001 en faveur du groupe mental avec une différence de moyenne de 20,875 pour le groupe 1 et 9,50 pour le groupe 2 et 7,25 pour le groupe 3. L’étude de l’effet de l’application des trois méthodes d’apprentissage sur la capacité d’imagerie nous montre un progrès très significatif chez les trois groupes avec une différence de moyenne en faveur du groupe mental. CONCLUSION nous pouvons remarquer l’effet surprenant de l’apprentissage par imagerie mentale sur la capacité d’imagerie chez le judoka et sa faveur par rapport aux autres méthodes d’apprentissage voir la méthode par observation et celle analytique. Ceci nous amène à percevoir le dialogue psychisme / organisme où le mentale agit bel et bien sur le corps et la capacité d’apprendre chez l’individu. Tableau  : comparaison entre les trois groupes expérimentaux au niveau de la capacité d’imagerie. DISCUSSION Les données recueillies présentent un progrès surprenant de la capacité d’imagerie . Fadiga et Craighero (2004), Jeannrod (1999), Gentili, Papaxanthis et Pozzo (2007), ont arboré le rôle de l’entraînement mental sur l’acquisition du ‘Model Interne et la capacité d’abstraction chez l’individu. Plus loin que ça, l’acquisition du model interne se fait même en absence du mouvement (Crosbie et al, 2004). A cet égard Jeannrod (1999) et Voss et Ingram, Haggard et Wolpert (2006) aperçoivent que l’imagerie motrice sera la conscience équivalente à la prédiction d’une action. RÉFÉRENCES Martens R. (1982): imagery in sport, paper presented at the medical and scientific aspects of elitism in sport conference. Brisbane, Australia. Fadiga,L.,&Craighero,L.(2004). Electrophysiology of action representation. Journal of Clinical Neurophysiology, 21(3), 157–169. JEANNEROD, M. et Frak, V (1999). Mental Imaging of motor activity in humans. www.I.S.C.fr.Working paper 99-8. Gentili, Papaxanthis, and Pozzo, (2006). effects of imagery training on cognitive performance and use of physiological measures as in assessment tool of mental effort. Science direct-11 january 2007. Crosbie et al,( 2004);: motor imagery of complexe everyday movments, 21 septembre. revue neuro-image. Voss, M., Ingram, J. N., Haggard, P., & Wolpert, D. M. (2006). Sensorimotor attenuation by central motor command signals in the absence of movement. Nature Neuroscience, 9, 26–27.