34ème journée apHJpa Nîmes – mai 2014 M. H.POLESI
Fragilité : le point de vue du sociologue
Fragilité : le point de vue d’un type qui se trouve être sociologue mais qui fait aussi la cuisine, qu’est plutôt gentil en règle générale, qui aime les chats, l’opéra et la culture japonaise.
Disclaimer Les propos qui vont être tenus n’engagent pas la responsabilité des organisateurs, qui ne savaient pas ce à quoi il s’exposaient. L’ apHJpa c’est bien, adhérez.
Compter, ce n’est pas simple Combien de voitures incendiées sur cette photographie ?
Coter : pour quoi faire ?
De quoi la fragilité est-elle le critère ? Critère médical ? Critère gestionnaire ? Critère médicolégal ?
Les grandes limites des scores Les enjeux de la simplicité L’épreuve du réel
(Spécificité de 76 % et sensibilité de 78 %) Un exemple Le questionnaire DETA (Spécificité de 76 % et sensibilité de 78 %) Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation de boissons alcoolisées? Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation? Avez-vous déjà eu l'impression que vous buviez trop? Avez-vous déjà eu des besoins d'alcool dès le matin pour vous sentir en forme?
Rêvons un peu Un score de fragilité aussi « bon » que le DETA Une prévalence moyenne de 10 % (document HAS) Si vous testez une personne et que le test est positif, alors la probabilité que cette personne soit effectivement fragile est de…
28 %
Moi, je ne sais pas Alors mesurer la fragilité, pourquoi faire ? Vous êtes les experts. Vous avez une culture clinique, scientifique et professionnelle.
Inventer d’autres voies me semble à la fois possible et nécessaire : Pour empêcher certaines dérives. Pour que soit collectivement reconnue votre expertise. Pour qu’on arrête de croire que la clinique peut se réduire à un score. Parce que papy Muche est papy Muche et non pas une succession de sigles et de valeurs numériques.
Merci de votre attention