Agglutination immunitaire

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Transcription de la présentation:

TRAVAIL DE FAIRE : Sebrou Imane Houari Nadia Enseignant : Mr. Belhachemi Groupe : 02 Année universitaire : 2015/2016 Agglutinat ion

1.Introduction: La liaison Ag-Ac est une liaison non covalente, implique de nombreuses interactions. L’interaction primaire impliquant la reconnaissance spécifique et liaison de l’épitope au paratope correspondant, cette interaction est rapide (durée de ms) et invisible. Cette union peut être mise en évidence par le marquage de l’Ag ou de l’Ac "techniques de marquage": *Fluorochrome, pour les r. d’immunofluorescence *Enzyme pour les r. immunoenzymatiques *Isotope radioactif pour les r. immunoradioactives Des réactions secondaires produisent des phénomènes biologiques ou physiques : précipitation, agglutination, neutralisation, cascade du complément, sont visibles (qq.min-qq.h) Les méthodes tertiaires étudient les conséquences biologiques in vivo des interactions primaires. Il peut s’agir d’une hémolyse intravasculaire, d’une réaction d’Arthus … Donc, quel sont les conditions de r. d’agg. ? Et leur caractéristiques ?

2. Agglutination : 1.définition : Agglutination immunologique : réunion en amas de particules à la suite d'une réaction Ag-Ac, ce réseau tridimensionnel obtenu est visible à l’oeil nu sous forme d’agglutinats. Les Ag sont fixés naturellement (bactéries, virus, GR, GB, plaquettes, spermatozoïdes) ou artificiellement (billes de latex ou de sepharose). C'est une technique d'immunoanalyse beaucoup utilisée pour détection les groupes sanguins ou encore dans la détection de facteurs rhumatoïdes..

2. Facteurs influençant les réactions d’agglutination : 1.la structure moléculaire de l’Ac : Les Ac agglutinants, capables de produire une agglutination dans un milieu salin de [NaCl] = 0,15 M (9 g/L). Dits non-agglutinants qui incapables de provoquer une agglutination dans ces conditions. 2. l’antigène : il existe une relation entre l’agglutinabilité et : - le nombre de sites antigéniques - leur localisation

3. Rapport molécuaire antigène/anticorps :

4. Les facteurs expérimentaux : - La température, plus elle est élevée plus l’agitation moléculaire est importante, elle est plus rapide à 37°C. - Le pH, optimum entre 6 et 8. - La force ionique = modification des interactions Ag-Ac, par la diminution du potentiel ζ. -16 mV pour [NaCl] = 0,15M, Lorsque les Ac recouvrent les GR, l’état électrique est modifie, en cela les IgM s’averent plus efficaces. ζ = σ / (D x √µ) σ : charge électrique D : constante diélectrique du milieu µ : force ionique du milieu

3. Diversité des réactions d’agglutination : 1. Agglutination active : Si l’Ag est particulaire (cellulaire). a)Agglutination active directe : résulte de la formation d’un complexe Ag particulaire et un Ac agglutinant. Cette technique est utilisée :  Serogroupages bacteriens (Salmonella, E. coli..) ou cellulaire (Ag des GR).

 Le diagnostic de maladies infectieuses.  Le Test de Coombs direct : (test globulaire) étude des hématies du patient pour rechercher une immunisation, pour mal. hémolytique autoimmune (AHAI).

b) Agglutination active indirecte (artificielle) : résulte de la formation d’un complexe Ag particulaire et un Ac non agglutinant, On utilise alors un 2ème réactif = Artifice, pour obtenir une agglutination, donc : 1.Grâce à des pontages entre les Ac : macromolécules (BSA =sérumalbumine bovine, Dextran, Ficoll,…), Ou Ac-anti-Ac.

2. Grâce à un traitement enzymatique : consiste à hydrolyser les gp présentes à la surface des cellules (papaïne, trypsine) rendant plus accessible les sites Ag.  Le Test de Coombs indirect : (test sérique) détection d’Ac anti-GR dans le sérum du patient pour recherche d’agglutinines irrégulières.

2.Agglutination passive : résulte de la formation d’un complexe Ag soluble mais rendu particulaire par fixation sur un support (hématies, billes de latex, cristaux de cholestérol…) et un Ac agglutinant. 1. Particules de latex : sont des particules de forme sphérique, L’Ag est fixé par simple contact. Pour éviter toute agglutination spontanée, on travaille à pH fixe= 8,2. Avantages : sont antigéniquement neutres et peu fragiles.

2. Hématies : La fixation des Ag à la surface des GR peut être réalisée de +ieurs façons : par simple contact (ex : antigène de Salmonella) par fixation chimique (ex : glutaraldéhyde) par fixation immunologique (ex : IgG anti-GR) Avantages : lecture facile, grande sensibilité Inconvenients : - fragiles, - elles s’hémolysent en 3 semaines. => utilisation d’hématies formolées, stables +ieurs mois à 4°C - elles portent une mosaïque d’Ag.  Recherche d'Ac agglutinants anti-toxoplasme dans un sérum de malade soit : par Ag soluble (toxoplasme) : sur billes de latex ou Ag particulaire + sérum.

 le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde auto-immune.

3. Inhibition de l’agglutination : Cette technique repose sur la compétition entre l’Ag recherché et le même Ag fixé sur une particule. sont utilisées notamment dans le diagnostic de grossesse (recherche de l’HCG : détection de l’hormone de gonadotrophine chorionique dans les urines).

4. Modalités techniques des réactions d'agglutination : Ces réactions peuvent être réalisées : sur lame, en tubes, en microplaque, ils peuvent être études : qualitatives. quantitatives : la dernière dilution du sérum donnant encore une agglutination nette, permet de déterminer le titre du sérum. 5. Caractéristiques des réactions d’agglutination :  Avantage :  Très sensibles  Faciles à mettre en œuvre  Inconvénient :  Peu précises  Absence de visualisation des complexes immuns sous forme d’agglutinants en présence d’un excès d’antigènes ou d’anticorps.

3. Conclusion: Les réactions d’agglutination sont des techniques qualitatives ou quantitatives dont les principales applications sont le diagnostic direct ou indirect de maladies infectieuses, à une meilleure rapidité (salmonelles, les bacille G-..), le groupage sanguin, le diagnostic de maladie auto-immune… Ce sont souvent des techniques dont le seuil de détection est inférieur à celui des réactions de précipitation. Ainsi, certaines de ces réactions de précipitations ont été transformées en réaction d’agglutination, permettant d’améliorer le seuil de détection (par ex. le sérogroupage des streptocoques).

Merci pour votre attenti on