JOURNEES TERRITORIALES DE REFLEXION SUR LA SANTE « SANTE ENVIRONNEMENTALE » Impact de l’environnement sur la santé 27/10/2017
HABITAT ET RISQUES (habitat indigne, amiante, adaptation PMR) ADAPTATION DU LOGEMENT EXISTANT POUR UNE MEILLEURE QUALITE DE VIE
HABITAT INDIGNE : Politique et moyens financiers des services publics Dans le cadre de leurs politiques en faveur du logement social (LBU), l’Etat et les collectivités locales (CTM, mairies, communautés d’agglomération), la CAF, la CGSS et parfois les caisses de retraites peuvent participer sous conditions de ressources au financement de la sortie d’insalubrité pour les familles les plus défavorisées. L’Aide à l’Amélioration de l’Habitat (AAH) est le produit phare de cette politique. Le public concerné est le plus souvent retraité avec des revenus moyens de 500 €/mois). Un autre produit découlant de la loi de défiscalisation Girardin, permet également via des financements (investisseurs) privés de rénover, réhabiliter, sortir de l’insalubrité et dans certains cas la sortie de l’indivision. Ce financement est possibles sous conditions de ressources Il s’agit du produit NOC ACCES crée par le cabinet NB FINANCE.
LE LOGEMENT INSALUBRE EN MARTINIQUE QUELQUES CHIFFRES 18 % des logements sont considérés comme vétustes sur la Martinique, dont 13 % considéré comme dégradés et 4 % très dégradés Le Nord du département est davantage concerné par ce phénomène. 19 % de logements vétustes dont 6 % de logement très dégradés sur la CAP NORD. Une répartition similaire sur le Centre et le Sud. 17 % de logements très dégradés sur la CACEM et la CAES. Une baisse de 1 pt par rapport à 2011, en lien avec les actions d’amélioration de l’habitat. 5000 logements sont actuellement comptabilisé comme étant dégradés et 5000 très dégradés. (source : Observatoire de l’habitat ; données de 2015, site de la DEAL) A titre de comparaison : Le nombre de logements indignes est particulièrement élevé en Île-de-France. Potentiellement 174 600 logements privés (4,7 % du parc privé) sont concernés. (source : Institut d’aménagement et d’urbanisme IAU).
LA NATURE DES TRAVAUX CONCERNES 1/ Les travaux de couverture et de fermeture sont de loin les premiers ouvrages à réaliser. 2 / Les travaux d’adaptation notamment pour les personnes à mobilités réduite (salle de bain, rampe d’accès…). 3 / Les lots techniques électricité et plomberie (notamment l’assainissement ; source de pollution importante). 4/ les travaux de désamiantage
LA PROBLEMATIQUE AMIANTE DANS LES LOGEMENTS Une étude coordonnée par le ministère de l’outre mer est actuellement en cours et devrait à terme, nous éclairer sur le nombre de logements concernés en Martinique. Les opérateurs du GIDOS pour leur part font le triste constat qu’un nombre de logements trop important sont concerné par l’amiante. Les matériaux et produits contenant de l’amiante (MPCA) sont identifiés le plus souvent dans les faux plafonds, les façades et toiture (fibrociment), les dalles vinyles…), très rarement dans les colles de faïences et dans les enduits de peinture. Le coût moyen des travaux de désamiantage s’élève à plus de 8000,00 € dans les logements concernés. Véritable fléau sanitaire, les opérateurs sociaux n’ont pas à dispositions les leviers financiers suffisanrs pour faire réaliser ces travaux par une entreprise spécialisée. Les logements contenant de l’amiante quand ceux-ci ont sont détectés, ne peuvent être pris en compte qu’au détriment de travaux urgent tel que la toiture.
Les principales pistes d’amélioration ADAPTATION DU LOGEMENT EXISTANT POUR UNE MEILLEURE QUALITE DE VIE Le 02 février 2017 s’est tenu un séminaire avec pour thème : « L’amélioration de l’habitat, une réponse adaptée aux enjeux de la Martinique » Le GIDOS avait proposé comme thématique « adapter le logement au vieillissement de la population. Les principales pistes d’amélioration 1ére proposition : Coordonner les dispositifs des principaux financeurs 2ème proposition : Mettre en place des financements distincts pour les travaux d'adaptation (afin d'éviter un arbitrage de l'enveloppe disponible du dossier au détriment des travaux d'adaptations). 3ème proposition : Systématiser un minimum d’adaptation PMR dans tous les dossiers d’AAH des personnes de plus de 70 ou 75 ans. 4ème proposition : Arbitrer clairement les différentes priorités et ajuster les niveaux de subventions par dossier à ces priorités (et aux contraintes budgétaires des financeurs) de façon réaliste.