Le Narrateur non fiable Lectures complexes et vérités douteuses
« Drawing Hands », M. C. Escher, 1948
I. Le poids de la narration à la première personne Les (trois) limites que ce type de narration impose et leurs conséquences/implications. L’aveuglement du narrateur est l’un des éléments fondamentaux du fantastique, une lecture oblique renforcée par ce scotome visuel. La narration elle même devient problématique et ne va plus de soi.
II. Le poids du mensonge dans/et ses rapports à la vérité Le mensonge et la vérité se disent exactement avec les mêmes mots, l’autorité vacille. Recours à la transgression, notamment dans la figure de la métalepse. L’éventualité du mensonge donne au récit des allures désirables de vacillement et d’incertitude.
III. Déconstruire et reconstruire L’instance narrative qui doit se révéler et s’observer, se démonter et se déconstruire. L’exemple du monologue dramatique et de ses implications. Le texte littéraire est devenu l’enjeu d’une guerre des signes et des sens.