Mon premier instrument Association Tycho-Brahe Novembre 2017

La vision humaine le jour, la nuit, le crépuscule Photopique : on perçoit les couleurs : 475-685nm Mésopique : entre chien et loup, l’effet Purkinje : perte de la sensibilité colorée mais aussi de la rapidité de la vision Scotopique : 20mn d’adaptation, maxima après 45mn, sensibilité à 507nm, optimal à 20° hors de l’axe optique

Les couleurs notion d’achromatisme Sensibilité photopique : à peu près de F à C, un instrument corrigé dans cet intervalle est achromatique pour une grande proportion des personnes

Le champ visuel la fatigue et la résolution optique L’angle d’observation sans fatigue musculaire est assez faible : il correspond à l’angle à travers lequel on lit une page A4 . 18cm à 25/35cm de distance. L’angle de « spectacle » : perception colorée passive ~70° Vision binoculaire efficace : ~95° est restreinte dans un instrument. Résolution de l’œil : 3’ d’arc, 1’ d’arc dans la foveola (10/10)

L’âge et ses effets accommodation, pupille et corps flottants Enfants et jeunes adultes ont la possibilité de voir très près : l’œil est souple et sa musculature versatile : 15 dioptries d’accommodation Vers 40ans : on descend vers 3 dioptries Le déclin continue et le corps vitreux de l’œil perd de sa transparence, la régénération cellulaire ralentit. L’ouverture maximale de l’œil est d’environ 7.5mm quand on est jeune, cela descend à 3-5mm au-delà de 40ans, de plus l’astigmatisme augmente. La pupille optimale pour la netteté se situe entre 3 et 5 mm à tout âge : à cause de la diffraction en œil de chat due à la forme de la cornée en dehors de l’axe de reconnaissance des symbôles.

Comment se porte nos observateurs à Tycho-Brahé

Voir mieux le ciel, l’initiation que veux-t-on regarder ? J’ai ma carte du ciel et je souhaite identifier les constellations. Une paire de jumelles légère offre une démultiplication de la lumière collectée par l’œil. A partir de 10x il faut penser à un pied pour éviter la fatigue ou choisir léger. On observe sans lunette de correction, difficile pour ceux souffrant d’astigmatisme (réglage de correction indépendant par œil) Les classiques : 8x42 : 129m 7.3°, lumière x18 +3mag, légère, compacte 10x50 : 114m, 6.5° lumière x25 +3.5mag, 1kg, résolution et relief

Voir mieux le ciel Les yeux de hibou : +3 magnitude visuelle Nouveau, reprend le concept de Galilée, image droite, type lunette de théatre. Le champ est grand x2.5, constellations entières. Lumineux mais la qualité nécessite un prix, sinon : chromatisme visible

7°.2 à la jumelle

16.5° yeux de hibou

La lune et les planètes majeures à priori facile ? La Lune attire toujours l’œil de l’observateur, c’est l’objet préféré de découverte avec un « petit » instrument À droite : avec une lunette 80mm

Planètes majeures avec un petit diamètre 2017/2018 est une belle année pour les observations de planète. Autour : Venus, Jupiter, Saturne à la 80mm Il manque Mars, très éloignée pour le moment … à découvrir je floute

Des instruments de type lunette et pourquoi pas en azimutal ? De 110 à 260€, 70mm à 100mm (tube seul) Petit diamètre : prendre la monture avec => prix À 90/100mm : envisager une monture stable surdimensionnée qui resservira.

Les lunettes longue focale C’est le type d’instrument optique le plus ancien : construction bien maitrisée. Défaut : l’encombrement et la stabilité de la monture. Attention à maitriser les vibrations. Point forts : optique confortable pour l’observateur, la mise au point, la couleur, le champ plat (accommodation facile), les accessoires (oculaires peu cher conviennent)

Les objets de Messier, faire un pas plus loin amas, nébuleuses et galaxies C’est le début de la découverte du champ profond de notre galaxie, voire plus loin. Nos amis vulgarisateurs de l’astronomie dans les années 1950 d’après guerre tablait sur des instruments de 150 à 200mm, puis finalement le 200mm newton f6 = 200/1200 s’est imposé. Que choisir avant de s’offrir un instrument à 420€ minimum ? Mais tout d’abord, que disais J.Texereau ? L’expérience de l’observation en 1950

Jean Texereau, promouvoir la construction du télescope d’amateur Conclusion pratique : le télescope standard. Pour une revue générale des curiosités du ciel, on se contente le plus souvent d’un petit instrument de moins de 110 millimètres d'ouverture qui doit créer le moins de soucis possibles à son possesseur; il n'est pas douteux qu'une lunette soit préférable dans ces conditions. Remarquons toutefois que le moindre télescope de 150 millimètres, même approximativement réalisé, est incontestablement supérieur à la lunette de 110 millimètres de l'industrie et coûte bien moins cher.° Un instrument plus puissant est nécessaire pour voir des détails intéressants sur les planètes, suivre de faibles étoiles variables, observer les étoiles doubles un peu serrées, voir convenablement les nébuleuses, etc... , mais une ouverture de 20 centimètres est déjà difficilement praticable pour un particulier avec un réfracteur, celui qui mesure des étoiles doubles lui donnera encore sans doute la préférence (à cause de la vision plus facile du faux disque, et non à cause du changement de foyer du miroir), mais tous les autres choisiront par force un télescope infiniment moins coûteux et plus facile à installer. ------------------------------------- ° : toujours cher mais bien plus accessible aux passionnés.

A l’époque état de l’art Que s’est-il passé depuis ?

Les réfracteurs courts 1/2 Ce sont des lunettes courtes, compactes, légères et faciles à transporter. De 80/400, 102/660 à 127/635, elles souffrent toutes de problème de chromatisme qui se corrige avec un filtre minus violet.

Les réfracteurs courts 2/2 Le champ étant plus grand, se pose le problème de la courbure de champ qui est en général de 1/3 de la focale. En dessous de 1m de focale (3 dioptries équivalent), cela peut poser un sérieux problème de confort vers 40ans et plus. Les accessoires sont plus coûteux : il faut changer de gamme dans les oculaires Sauf instrument haut de gamme corrigé de ce problème il est rare de monter en grossissement : planètes exclues …

Réfracteurs ou réflecteurs ? le dilemme du réglage Mais alors pourquoi choisir un réfracteur plutôt qu’un newton, ou un petit catadioptre à prix équivalent. Les lunettes de diamètre petit ou moyen sont quasiment sans réglage et le temps de mise en température est très court. Grab & GO. Les lunettes offrent un contraste maximal. Pas d’élément dans le cercle de lumière entrant. Utile pour les objets à faible contraste.

Les dobsons Ce type d’instrument à monture simplifiée est maintenant très populaire pour utiliser un diamètre supérieur à celui des lunettes pour un prix équivalent. Ils n’ont pas de monture, enfin si mais très simplifiée, c’est un instrument de l’observation solitaire en général car on lui fait corps. Le suivi s’appréhende par glissement de l’engin. De 150 à 250mm, le prix reste abordable, tout est inclus, prêt à l’observation. A droite : le très bon modèle de JC Instrument quasiment visuel uniquement. Il faut s’habituer à le régler : aligner l’optique pour une belle image. Collimation

Les dobsons Amas du trapèze au dobson 203 à comparer avec une lunette photo 50mm, luminosité et résolution

Les catadioptres 1/3 Des instruments mixtes et compact. Ci-dessous un Vixen VMC110L, il est particulièrement bien conçu pour prendre des photos, largeur de champ limitée. Très bonne qualité de construction mais peut se dérégler : idem newton, mais collimation plus délicate.

Les catadioptres 2/3 Le Mak 127 Skywatcher, une autre formule optique, tube fermé, offre un diamètre un peu plus grand qu’un réfracteur du même prix et une correction couleur très bonne. Plus orienté planétaire que le précédent. Rarement déréglé.

Les catadioptres 3/3 Célestron C6 : le petit de la série schmidt-cassegrain de Célestron, une formule optique éprouvée. Il peut tout faire. Il dispose d’une grande palette d’accessoires performants. Très connus, donc foire aux questions très fournies. En général les utilisateurs montent dans la gamme car capitalisation sur les accessoires. … cher 700€. Son petit frère en 127mm tout équipé (monture) au même prix.

Les oculaires Les critères de choix d’oculaires Vous serez amené à un moment ou à un autre d’équiper un peu plus l’instrument pour complémenter vers les limites de celui-ci. Pensez à l’avenir ou à votre budget. Les critères de choix d’oculaires Le confort d’observation: relief d’œil ou tirage d’anneau > portez-vous des lunettes ? le champ apparent : planétaire 40-60°, grand champ 55-75° Les instruments compatibles : f/D, courbure de champ, coma La qualité de conception et fabrication : poids, reflets, images parasite, chromatisme latéral. Evitez les anciens modèles à priori sauf pour les instruments à long f/D, toujours demandez conseil pour l’adaptation à l’instrument et à la pérennité avant de choisir.

Oculaires anciens 1/2 Oculaires de microscopie en utilisation planétaire : c’est possible avec un adaptateur. Le champ est limité mais l’image est très « piquée » Pour instrument f/D long : Kellner Pour réfracteur : orthoscopique. Généraliste champ agrandi : plössl symétrique Un intrus à droite du plössl : copie TMB planetary, orthoscopique avec doublet de champ Smyth/Barlow (moderne) RKE : pour newton Astroscan corrigé à f/D>=4.5 et coma, un des 1er créé par ordinateur, milieu années 70.

Oculaires anciens 2/2 La nouvelle génération d’oculaire : TV plossl compatible f/D=5, pour newton. Le niveau de qualité de fabrication des oculaires modernes augmente cf à droite

Oculaires modernes grand champ Ils contiennent plus de lentilles et ont un plus grand champ adapté à la vision spectacle, parfois la qualité du verre est meilleure. Ci-dessous le célèbre Paragon 40mm n° 394 de la série pour instrument f8 et + du regretté Thomas M Back copié et recopié des miliers de fois jamais parfaitement.

Oculaires modernes planétaires Vixen LVW 8, 6 lentilles + Barlow/Smyth 2 lentilles

Reste à trouver un site d’observation Loin des lumières de la ville et de la pollution

Pour un beau spectacle moins de 15 jours après mon premier achat

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