Kant: Critique de la faculté de juger Première partie: Critique de la faculté de juger esthétique Première section: Critique de la faculté de juger esthétique Analytique de la faculté de juger esthétique Livre I : Analytique du beau Livre II : Analytique du sublime A : Du sublime mathématique B : Du sublime dynamique de la nature Remarque général sur l’exposition des jugements esthétiques réfléchissant Déduction des jugements esthétiques purs Deuxième section: Dialectique de la faculté de juger esthétique. Deuxième partie: critique de la faculté de juger téléologique
Dans les extraits de la Critique de la faculté de juger concernant le sublime, on s’est intéressé aux conditions transcendantale du jugement sur le sublime, c’est-à-dire on a vu le jeu des faculté qui la condition subjective de ce jugement. Le conditions a priori sont individué dans le mécanisme du jugement réfléchissant: la représentation présenté par l’imagination ne fait pas l’objet d’une détermination conceptuelle mais elle est rapporté aux idées de la raison. Le sentiment du sublime est le résultat du déplaisir suscité par l’impuissance de l’imagination qui se mêle au plaisir suscité par la puissance de la raison. - Les extraits qu’on va lire maintenant concernent la position de Kant par rapport à la possibilité du jugement de goût, c’est-à-dire le jugement sur le beau. Kant s’efforce de comprendre si ce jugement est subjectif ou s’il porte sur certaines propriétés de l’objet. Ainsi il cherche de comprendre s’il est possible d’établir une norme du goût (la réponse est négative, contre Hume)
Le jugement de goût selon Kant Le jugement de goût concerne le beau (donc il ne porte pas sur ce qui est simplement agréable). Le jugement de goût est subjectif et il ne produit pas de connaissance (la connaissance est une détermination conceptuelle des propriété objectives d’une chose, c’est-à-dire elle se produit lorsque l’intellect opère sur les intuitions de l’imagination). Le jugement de gout n’est pas un jugement logique (conceptuel) mais esthétique car il concerne le sentiment subjectif occasionné par la considération d’une forme belle. Le goût est la faculté de juger un objet par l’ intermédiaire de la satisfaction ou du déplaisir d’une manière désintéressé. Le beau est ce qui est représenté sans concept comme objet d’une satisfaction universelle. Car le sentiment du beau trouve ses conditions dans le jeu libre des facultés (imagination et intellect): on est porté à penser que ce jugement est universellement communicable. Le plaisir déterminé par le beau trouve sa condition dans l’accord des facultés (imagination et intellect).
Le jugement de goût a son fondement dans finalité apparente, c’est-à-dire le mode de présentation de cet objet. L’objet est présenté par l’imagination comme une forme qui semble faite pour une fin mais cette finalité ne concerne pas l’utilité de l’objet. Il s’agit d’une finalité interne qui reste indéterminé: je ne la connais pas. Ce qui est beau n’est pas reconnu comme beau par rapport à un concept mais par rapport à l’idée de finalité interne qui concerne sa forme. Dans le jeu libre les facultés s’accordent sur cette représentation d’une forme finalisé pour une fin indéterminée. Un jugement de goût concerne donc la forme d’un objet: on juge beau le dessin et la composition (plutôt que la couleur ou l’émotion) Un jugement de goût a des conditions a priori qui le rendent universalisable: le jeu libre des faculté. Le conditions a priori font du jugement de gout quelque chose d’universel: communicable car je suppose que tout le monde devrait éprouver le même sentiment. Toutefois ces conditions a priori n’établissent pas que tout le monde doive éprouver le même sentiment de plaisir.
Extrait §33: seconde caractéristique du jugement de goût La première caractéristique, au paragraphe précédent, concerne la tendance à penser qu’un jugement sur le beau est universel, c’est-à-dire a penser que tout le monde devrait s’accorder. La seconde caractéristique du jugement de goût concerne le fait qu’il ne peut pas être prouvé meilleur d’un autre ou vrai au contraire d’un autre (ce que Hume soutient, par exemple). Dans cet extrait Kant vise à démentir la théorie de David Hume qui considère qu’on peut faire la distinction entre le bon goût et le mauvais goût en s’appuyant sur des critères objectifs. L’enjeu consiste en ceci: démontrer la prétention à l’universalité du jugement de goût autrement que le fondant sur des propriétés objectives. Kant veut en effet établir la thèse suivante: un jugement de goût est subjectif (il ne trouve pas des critères de nécessité ou d’objectivité) mais il est universellement communicable car il se fonde sur une Idée de la raison (concept indéterminé: finalité).
Analytique du beau § 15: Le beau est indépendant du concept de perfection Dans cet extrait Kant vise à montrer que le jugement de goût ne concerne pas les concept et qu’il s’agit d’un jugement esthétique (réfléchissant) plutôt que d’un jugement déterminant (qui produit une connaissance). Il prend en considération un concept particulier, celui de perfection, qui a été souvent associé au caractère objectif d’un objet beau. Kant montre que la perfection est un concept et que donc chaque jugement qui porte sur la perfection d’une chose est un jugement déterminant plutôt que esthétique. La perfection n’est pas un critère qu’on peu appliquer pour juger du beau. Ainsi Kant vise à soutenir sa propre théorie sur le jugement de goût : on ne peut pas fonder ce jugement sur une propriété de l’objet d’une manière nécessaire. Ceci implique qu’il est impossible d’établir une norme du goût car il est effectivement impossible d’établir la vérité d’un jugement esthétique en partant d’un quelque concept déterminé (comme celui de perfection). Le jugement de goût est donc subjectif (je ne peut pas démontrer qu’il est vrai ou faux) mais il se fonde sur des conditions a priori universelles: le jeu libre des faculté. La forme finalisé de l’objet est rapporté par l’entendement au sentiment du sujet.
Finalité objective (qu’il faut reconnaitre d’une manière nécessaire, qui n’est pas d’accord se trompe): il s’agit d’une connaissance qui trouve sa condition dans un concept, notamment le concept de fin déterminé. Par conséquent le jugement sur le beau est différent du jugement sur le bon. Le jugement sur le beau trouve sa condition dans la représentation d’une finalité purement formelle tandis que le jugement sur le bon trouve sa condition dans une finalité objective. la finalité formelle ne prend pas en compte la fin effective de l’objet (par exemple son utilité) donc elle ne considère pas l’objet comme déterminé par rapport à un concept: il s’git d’une finalité sans fin (il me semble qu’il y a une finalité mais je ne sais pas laquelle). La finalité objective considère la fin déterminé d’un objet: le fait qu’il répond à une quelque finalité précise déterminable conceptuellement.
La condition du jugement sur le beau est l’accord des faculté (imagination et intellect). Le jugement esthétique ne peut trouver comme condition ni des concepts confus, ni des concepts non-intellectuels produit par l’imagination. L’entendement est impliqué dans le jugement de gout car il rapporte la forme de l’objet (présenté par l’imagination selon une finalité non conceptuelle) au sentiment du sujet (sens interne) plutôt qu’à un concept. Les conditions du jugement de goût se trouvent dans le jeu libre des faculté qui se donne comme un sentiment de plaisir: en ceci consiste son universalité (formelle).
Extrait §40: Du goût comme une sorte de sensus communis - Dans ce paragraphe (dans l’analytique du sublime bien qu’il ne traite pas du sublime) Kant vise à établir que le jugement de goût présuppose l’Idée d’une sorte de sens commun. Le problème du sens commun est très présent dans la philosophie empiriste, notamment celle de Hume. Il s’agit pour Kant de définir cette notion de sens commun en des termes appropriés à la philosophie transcendantale. Bien que subjectif (sans concept), le jugement de goût est conçu comme universel : cette universalité ne concerne pas les propriété objectives des objets, mais il s’agit de l’universalité des sentiments. Pour Kant, alors, le sens commun ne désigne rien en soi (il n’est pas une faculté spécifique), mais il est l’idée que le sentiment qui se produit par le libre jeu de faculté est un sentiment qui tout le monde devrait ressentir. Le sens commun est l’idée que nos sentiments esthétiques sont communicables car tous les éprouvent selon les mêmes conditions a priori. De cette manière Kant clarifie la notion vague de sens commun que la philosophie empiriste associait au jugement de goût sans pouvoir la définir précisément. On voit l’effort de Kant d’établir sa doctrine d’un point de vue critique: il s’agit d’analyser toutes les notions philosophiques pour les redéfinir en accord avec les principes de sa philosophie transcendantal.
Dialectique de la faculté de juger: antinomie du jugement esthétique et solution -Kant utilise souvent les antinomies. Les antinomies sont deux thèses philosophique opposé par rapport au même sujet philosophique. Par moyen des antinomies Kant veut montrer que les deux thèses sont fausses afin de prouver la validité de son point de vue.
Thèse de Kant: il est impossible d’établir un principe pour fonder la vérité objective d’un jugement de goût. La seule solution pour justifier la prétention à l’universalité de ce jugement consiste en supposer qu’il se fonde sur une Idée de la raison. Il s’agiterait de l’idée capable d’expliquer pourquoi les facultés de l’homme sont faites d’une certaine manière : toutefois on ne pas connaitre cette raison métaphysique, on ne peut pas connaitre l’homme dans sa dimension suprasensible ou nouménale.