lors des hospitalisations en services de psychiatrie

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
 Causes multifactorielles = l’institution scolaire n’est pas seule en cause  L’institution scolaire a une part de responsabilité  Chaque élève est.
Advertisements

Protocole de gestion de dysfonctionnements Françoise JEGADEN Assistante Sociale Grand Port Maritime Le Havre.
Présentation du « pôle conseil » Outils d’accompagnement du management dans le dispositif de Prévention des Consommations A Risques du Département du calvados.
PROJET MEDICAL ET DE SOINS EHPAD public de Villefranche-sur-Mer PROJET D’ETABLISSEMENT.
1 Intérêt de la DPS (1/2)  Information du patient / Qualité de pris en charge : Satisfaction patient : Information Patient sur le retour à domicile et.
Evaluation ambulatoire de la dangerosité d’un patient délirant IHA GRALL Benoît Centre Médical Ménilmontant Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris.
Schéma national d’organisation sociale et médico- sociale pour les handicaps rares.
ORGANISATION TERRITORIALE DE LA PSYCHIATRIE SIP - Bruxelles – 30/09/2016 A.POURRAT.
« Des axes directeurs pour une démarche de prévention maitrisée
Démarche d’élaboration d’un guide relatif aux situations de handicap d’origine psychique Typhaine Mahé, Pôle « expertise appui métier » à la Direction.
OFFRE DE L’ANFH ASSOCIEE A LA MISE EN PLACE DES GHT
By.
CHARTE ACCUEIL REUSSI   (pour l’accompagnement des enfants et des jeunes sur les accueils de loisirs éducatifs : lien entre l’éducation spécialisée, la.
Salon Professionnel des Soins de Santé et de l’Aide aux Personnes
Modes d ’arrivée du patient
METTRE EN ŒUVRE UN PROJet DE PARCOURS n psychiatrie et sante mentale
Partenariat MDA et Centre Hospitalier de Montauban
AGORAS ARS 3 NOVEMBRE 2016.
Groupe de travail « prévention du suicide »
Autodiagnostic des délégations : Synthèse régionale
Etablissement : Nbre de classes de 3ème : Département:
La loi de santé, le décret GHT, et ses impacts en matière de formation
Service social en faveur des élèves
Prévenir les consommations à l’adolescence.
Assemblée Générale de l’AFEH 10 octobre 2008 De la maltraitance à la bientraitance Oriane Delivré Chef de projet junior ANESM
Courtoisie et Respect dans le Milieu du Travail
Rencontre mensuelle DGS des communes
Protection de l’enfance
HAS parcours de santé et DPC
LE RÔLE D’UN REPRÉSENTANT DES USAGERS DANS UN CONSEIL DE SURVEILLANCE.
TRAVAIL en 12H dans la FPH : Méthode de travail proposée
Journée Nationale Prévention.
Dr. Philippe Michel Président
Max Michalon, MD., CSPQ., FRCPC.
Rapport sur département SPU
Nom de(s) enseignant(s)
Réunion directeurs octobre 2017
L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE: ANALYSE DE TEXTE
Mieux prévenir et prendre en charge les moments de violence
La prévention tout le long du parcours…
RESEAU DE SANTE POUR LES ADOLESCENTS EN GRANDE DIFFICULTÉ
ENSEMBLIER GEIQ & GE TARNOS:
ANFH - La Réunion – 16 novembre 2017
ANFH - La Réunion – 16 novembre 2017
ANFH - La Réunion – 16 novembre 2017
PROJET HET EN BRETAGNE Date – 18/11/2016 Lieu - PARIS.
Un guide HAS… Des programmes et outils
8 et 11 janvier 2018 Circonscription Le Blanc
Les tentatives de suicide
Audrey Pierre, chef de projet Handicap «Une réponse accompagnée pour tous» à l’Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté Eliane Fleurot, conseillère.
Organiser et promouvoir la prévention de la violence en établissement : modélisation d’une démarche institutionnelle suite au signalement d’une situation.
Prévenir la violence en santé mentale - Retour d’expérience -
pour les personnes en situation de handicap
CHV Pôle ouest PSYMOBILE ADESM
Accompagnement et prise en charge des difficultés de comportement en milieu scolaire dans le département de Seine-et-Marne 15/11/2018.
Mission de médiation institutionnelle auprès des citoyens -usagers
CONSTRUIRE ET RÉUSSIR SON ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE
Direction de l’offre de soins et de l’autonomie Pôle Performance Investissements Elaboration du schéma régional des formations sanitaires 12 janvier 2018.
Le patient acteur de la prévention en HDJ
Délégation départementale de la Gironde
Délégation départemental des Landes
EQUIPE MOBILE soutien aux sorties des Unités Hospitalières
l’audit clinique ciblé (ACC) : un outil de changement
Méthode du patient traceur Nice décembre 2017
Autour du projet de l'équipe pédagogique de la classe de …
C'est quoi ? Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté
Les pharmaciens ont t’ils leur place dans l’ETP ?
Quelle évaluation pour les Dispositifs Médicaux Connectés
Télémédecine et protection des données personnelles
Réunion départementale des CPE 44 NORD Jeudi 3 avril 2014
Transcription de la présentation:

lors des hospitalisations en services de psychiatrie Représentation des étapes de la prévention et la de prise en charge des moments de violence lors des hospitalisations en services de psychiatrie Prévention initiale : Accueil (patient, entourage), évaluations cliniques et diagnostic à l’admission et en cours d’hospitalisation, par l’équipe Projet thérapeutique individualisé Information et si possible implication du patient Prévention secondaire : Eviter l’escalade vers la violence, désamorcer Gestion de la crise : Si nécessaire : proposer la sédation/contenir/isoler. Dans tous les cas : accompagner Prévention tertiaire : Démarche post-incident. Prendre en charge les personnes, faire le lien avec les acteurs externes, restaurer les relations thérapeutiques avec les patients et le fonctionnement d’équipe. Analyser l’incident. Réévaluations régulières Actions d’amélioration (organisation, pratiques…) en équipe les valeurs, le soutien institutionnel et Fil rouge : la dynamique d’équipe

Facteurs généraux Facteurs spécifiques Facteurs socio-démographiques Diagnostic actuel Age jeune < 40 ans Genre masculin Statut économique précaire Bas niveau d’éducation Célibat Schizophrénies de forme paranoïde Abus ou dépendance aux substances psycho-actives comorbide Personnalité antisociale comorbide (héboïdophrénie) Antécédents Symptômes Antécédents personnels et familiaux judiciaires, de violence envers autrui ou d’incarcération Antécédents d’abus ou de dépendance à l’alcool Antécédents de « troubles des conduites » dans l’enfance ou à l’adolescence Antécédents de victimation Retard mental Symptomatologie psychotique positive Idées délirantes de persécution, de mégalomanie, de mysticisme, Syndrome d’influence Rêveries diurnes d’agresser autrui, idéation et pratiques perverses Menaces écrites ou verbales évoquant un scénario de passage à l’acte en cours de constitution Fascination pour les armes Méfiance et réticence Participation émotionnelle intense Retrait social, émoussement affectif, désorganisation Idées, fantasmes et propos de violence Idées suicidaires Symptomatologie dépressive Dysfonctionnement frontal Facteurs contextuels Facteurs de risque liés aux soins Etre victime de violence dans l’année Divorce ou séparation dans l’année Sans emploi dans l’année Défaut d’accès aux soins Incapacité à demander de l’aide Déni des troubles et faiblesse de l’insight Longue durée de psychose non traitée « Pseudo-alliance thérapeutique » Rupture du suivi psychiatrique Non-observance médicamenteuse Insuffisance du suivi au décours immédiat d’une hospitalisation

Facteurs généraux Facteurs spécifiques Facteurs socio-démographiques Diagnostic actuel Age jeune < 40 ans Genre masculin Statut économique précaire Faible niveau d’éducation Célibat Trouble bipolaire type 1> type 2 Episode dépressif caractérisé Abus ou dépendance aux substances psycho-actives associé Personnalité antisociale associée Etat mixte Episodes dépressifs récurrents brefs Antécédents Symptômes Antécédents personnels et familiaux judiciaires, de violence envers autrui ou d’incarcération Antécédent d’abus ou de dépendance à l’alcool Antécédent de « troubles des conduites » dans l’enfance ou à l’adolescence Antécédents de victimation Idées délirantes de ruine, de culpabilité, de grandeur ou mégalomaniaques ou idées délirantes non congruentes à l’humeur, persécution Impulsivité, hostilité Symptomatologie mélancolique Idées suicidaires Péjoration de l’avenir, incurabilité Facteurs contextuels Facteurs de risque liés aux soins Etre victime de violence dans l’année Divorce ou séparation dans l’année Sans emploi dans l’année Défaut d’accès aux soins Incapacité à demander de l’aide Déni des troubles et faiblesse de l’insight Durée d’évolution avant le diagnostic « Pseudo-alliance thérapeutique » Rupture du suivi psychiatrique Non-observance médicamenteuse Insuffisance du suivi au décours immédiat d’une hospitalisation

Définition générale Article L. 3222-5-1 du code de la santé publique : « L'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours. Il ne peut y être procédé que pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision d'un psychiatre, prise pour une durée limitée. Leur mise en œuvre doit faire l'objet d'une surveillance stricte confiée par l'établissement à des professionnels de santé désignés à cette fin. »

Les points traités par les recommandations de la HAS Définitions Indications Quels patients concernés ? Exception en situation d’urgence Mise en œuvre et lieu de mise en œuvre Prescriptions Surveillance Contention et prévention thromboembolique Information du patient Levée de la mesure Reprise avec le patient Temps de reprise en équipe Définir une politique d’établissement

Alliance thérapeutique De l’accueil vers un projet thérapeutique individualisé Patient Histoire Ressources Motivation Accueil – Plaquette d’info différenciée selon modèle d’hospitalisation Évaluation pluriprofessionnelle Antécédents de vécu de violence Examen somatique Soignants – Equipe Éthique Bientraitance Formation Implication du patient Recueil du consentement Construction partagée d’objectifs et stratégies thérapeutiques Adhésion-observance Plan de prévention partagé Projet de vie Alliance thérapeutique Rassurer Informer Questionner Être disponible Accord et participation du patient Accueil de l’entourage Recueil de données Famille – Entourage Vécu commun Dynamique familiale Attentes Projet thérapeutique individualisé Évolution par étapes

Prise en charge et soutien immédiats Démarche après un incident ayant entraîné l’atteinte physique d’une personne Prise en charge et soutien immédiats prise en charge somatique et psychologique de la victime prise en charge psychiatrique de l'agresseur (prise en charge somatique si nécessaire) Analyse situationnelle « à chaud » établissement des faits et première analyse avec l'équipe présente lors de l'incident présence du médecin en responsabilité ou du médecin de garde transmission à l'équipe qui prendra le relais Information de l'institution et des acteurs externes information de la direction déclaration d’événements indésirables liés au soin selon le cas et dans le cadre de la réglementation : information de la famille du patient, personne de confiance, proches, médecin du travail le cas échéant, lien avec la police, la justice déclarations dans le cadre réglementaire Debriefing en équipe élargie et soutien des professionnels dans les 72 heures animation par un professionnel non impliqué dans l'incident (si possible psychologue ou un professionnel formé spécifiquement) soutien, restauration de relations thérapeutiques entre soignants et patients analyse des facteurs, conséquences, expression du ressenti lorsque la victime est un professionnel : entretien avec médecin responsable et cadre puis éventuellement psychologue du travail Démarche vis-à-vis des patients prise en charge individuelle des patients victimes, agresseurs et témoins. reprise lors de réunions patients - soignants régulières permettant d'évoquer la vie du service. Si nécessaire : entretiens collectifs (patients témoins) Intégration dans une démarche institutionnelle analyse approfondie des causes (AAC) et actions d’amélioration méthodologie type RMM/CREX : analyse collective, rétrospective et systémique de l'événement autres exemples : groupe de suivi des actes de violence en lien avec les représentants des usagers, observatoire de la violence, séminaire interétablissements permettant le partage d'expériences mise en œuvre et suivi d’actions d'amélioration [1] RMM : revue de mortalité et de morbidité. CREX : comité de retour d’expérience.

Organisation d’un programme d’amélioration des pratiques Les questions à aborder à partir des étapes de la prévention et de la prise en charge des moments de violence…. Thème : porteur d’amélioration pour les patients, choisi par les professionnels concernés Finalité : elle précise pour ce thème ce que les professionnels souhaitent améliorer. Elle est ensuite déclinée en objectifs opérationnels après analyse fine des besoins des professionnels concernés Analyse des besoins. Etat de la pratique, individuel et collectif : Pré test de connaissances à faire , analyse de pratiques, analyse de cas réels, cas simulés, analyse d’évènements indésirables, QCM, publications, données de santé publique… Contenus/références. Références à citer…. explicites, adaptées, actualisées, en cohérence avec les textes réglementaires et les références/recommandations/procédures des conseils professionnels, sociétés savantes, agences sanitaires… Cible, cohérente avec le thème et les besoins Objectifs, compétences attendues : objectifs formulés autour des compétences des professionnels, explicites en termes d’amélioration des pratiques, utiles pragmatiques, faisables ; ils sont opérationnels. Déclinaison à partir de la finalité et du thème concerné. Méthodes pédagogiques, existants et outils à construire. A construire par l’équipe à l’aide des références et des trames à disposition ; à s’approprier en prenant en compte la pratique des soignants. En réponse aux objectifs Suivi, évaluations à distance. Indicateurs de suivi identifiés, cohérents avec les objectifs. Post test à faire, audits de suivi…