La réforme de l’accès à l’université Faits et Chiffres Février 2018 La réforme de l’accès à l’université Faits et Chiffres 1 Françoise Rivière, enseignante snesup-FSU à l’université de Pau
Enjeux statistiques, politiques, législatifs, et sociologiques
Le « bug » d’APB ? « Le système d'admission post-bac (APB) est engorgé et à bout de souffle ». Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, RTL, 27/06/2017 2017 864 000 candidats et une moyenne de 7,7 voeux Dont 627 000 élèves de Terminale JUIN 541 204 propositions d’admission au premier tour 61% des vœux 1 satisfaits (avec filières sélectives) 2465 n’ont pas obtenu leur vœu 1 après tirage au sort (0,28%) SEPTEMBRE 9726 n’ont pas obtenu leur vœu 1 en Licence 3729 sans affectation (0,43%) 7 mai 2017: élection E. Macron (24% au 1er tour) 18 juin 2017: élections législatives (361 députés LReM+Modem / 577) 27 juin 2017: le « bug APB » Source : ADMISSION POST-BAC (APB) et accès à l’enseignement supérieur, rapport de la Cour des comptes. Octobre 2017
Le « bug » d’APB ? Proportion des bacheliers dans une génération (1980-2017) Source : L’état de l’École 2017, n° 27,Novembre 2017
Le « bug » d’APB ? 2,6 M d’étudiants dont 1,6 M dans les universités 2009-2015 : + 280 000 Etudiants 7147 postes titulaires* *Cour des comptes (notes d’exécution budgétaire annuelle)
Le « bug » d’APB ? Source : Thomas Piketty, « Budget 2018: la jeunesse sacrifiée », 12/10/2017
Le « bug » d’APB ? Les dépenses publiques pour l’ESR* OCDE 3,1% UE 2,7 % France 2,2 % Source : Regards sur l’Education, rapport OCDE 2017, page 218 * L’OCDE désigne l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) sous le nom de « Tertiaire » , soit venant après primaire et secondaire
Alors, une loi pour éviter le « scandale » du tirage au sort ? Le « bug » d’APB… Alors, une loi pour éviter le « scandale » du tirage au sort ? 1 623 500 Étudiants à l’université 864 000 candidats APB 541 204 admis APB au premier tour 2465 recalés par tirage au sort « Les effets réels de ce tirage au sort dans l’éviction de certains candidats restent circonscrits » Rapport de la Cour des Comptes, octobre 2017 Source : ADMISSION POST-BAC (APB) et accès à l’enseignement supérieur, rapport de la Cour des comptes. Octobre 2017. Chiffres de la session 2017.
l’accès à l’université ? Parcoursup et « attendus » « Bug » d’APB… Pour éviter le « scandale » du tirage au sort : Faut-il… Recalés du tirage au sort = 2465 (APB 2017) 0,45% des admis au 1er Tour 0,28% des candidats 0,15% des étudiants ( des 71 universités françaises) 1. Ouvrir 2500 places ? 2. Réformer l’accès à l’université ? Parcoursup et « attendus » Trier 900 000 candidats Soit 35 par université Ouvrir 2500 places
Réponse 2 : Réformer l’accès à l’université ! Emmanuel Macron « Nous ferons en sorte que l’on arrête de faire croire à tout le monde que l’université est la solution pour tout le monde. » (Le Point 09/2017) Frédérique Vidal « Il est urgent de mettre fin à ce taux de 60 % d’échec en première année à l’université » (Le Monde 22/08/2017)
60% d’échec 40% de réussite = l’autre vrai-faux scandale QUI FAIT PEUR Etudions quelques chiffres (1) : le « taux de réussite dans le délais théorique » (sans redoublement ni réorientation), le « taux de diplômés » total (après éventuel redoublement et/ou réorientation), le taux de non-diplômés, qui est le taux d’échec absolu… (1) Chiffres uniquement issus des statistiques publiques (ministères, OCDE) référencés et sourcés
Avec un peu plus de 40% de réussite des diplômes « à l’heure » : La France dans le peloton de tête des pays développés !! Regards sur l’Education, OCDE, rapport 2016, page 188
Avec 80% de taux de réussite d’un diplôme du supérieur Avec 80% de taux de réussite d’un diplôme du supérieur* : La France sur le podium des pays développés !! Regards sur l’Education, OCDE, rapport 2013, page 70 * L’OCDE désigne l’enseignement supérieur sous le nom de « tertiaire » , soit venant après les enseignements primaire et secondaire
Et aussi : 58% de réussite en 1ère année si la licence était « voulue »… Devenir la deuxième année des bacheliers 2014 inscrits en licence selon qu’ils sont ou non dans la filière qu’ils désiraient: Source: note d’information du SIES, 17.09
Et aussi : 59% de réussite en quatre ans REUSSITE : 59 % ont un diplôme (bac+2 ou bac+3) RETARD : 24% poursuivent leurs études sans avoir eu de diplôme ECHEC : 17% ont abandonné sans avoir eu de diplôme Source : Note d’information ESR 15.04 du 27/05/2015
Bilan : 80% de réussite et 20% d’échec… ça change tout ! France : 80% (3e) France : 20% (3e) Source : Regards sur l’Education, rapport OCDE 2013, page 75 (Chiffres 2011)
La sélection ? 50 ans qu’« ils » en rêvent… 2. Enjeux politiques et législatifs La sélection ? 50 ans qu’« ils » en rêvent…
Les précédents «plans » qui ont fait des vagues: avril 1968 Le général de Gaulle donne au ministre de l'Éducation nationale de l’époque, Alain Peyrefitte, la mission de "faire passer la sélection et l'orientation", alors que le nombre de bacheliers a doublé : "L'inscription automatique interviendra, dans la voie choisie, pour la moitié environ ou les deux tiers des bacheliers : ceux qui ont obtenu une mention plus ceux qui ont obtenu 12 sur 20 dans les disciplines fondamentales de la voie choisie. Pour les autres, le droit à l'inscription ne sera pas automatique. Le bachelier pourra se porter simultanément candidat à plusieurs établissements. Les candidatures seront examinées, sur présentation du dossier scolaire, par des jurys d'établissement, lesquels pourront accepter ou refuser l'admission", précisait le projet de loi, présenté en conseil des ministres en avril. « Tout se passe, écrit à l'époque le Ministre de l'éducation, Alain Peyrefitte, comme si l'université organisait un naufrage pour repérer les nageurs qui échappent à la noyade » Mais il y eut mai 68…
1976 Saunier-Séïté… 1986 Devaquet En 1976, le projet de loi dit Saunier-Séïté (Alice Saunier Séïté était secrétaire d'Etat) envisage une sélection à l’université après les deux premières années. Le texte est abandonné après trois mois de grève générale étudiante. En 1986, le projet de loi Devaquet, du nom là aussi du secrétaire d’Etat chargé du dossier, prévoit d'instaurer la possibilité d'une sélection à l’entrée de l’université dans le but "d'adapter les flux aux besoins du marché du travail, aux capacités d’accueil des établissements et aux capacités des postulants". L'entrée à l'université reste ouverte à tous les bacheliers. Mais chaque université peut fixer ses conditions d'accès en fonction de la spécificité de ses formations, de sa capacité d'accueil et des aptitudes requises des étudiants. Le principe de la sélection n'est pas affiché, mais la possibilité est donnée aux universités de la pratiquer, les recteurs devant s'assurer que chaque étudiant pourra trouver une place dans un établissement de son académie, ou de sa région, pour suivre la formation de son choix, ou une formation proche. Le projet de loi est retiré après la mort d’un étudiant, Malik Oussékine, lors de manifestations contre le texte.
Le 22 novembre 2017 : PROJET DE LOI relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants (Procédure accélérée) Article 1er : L’article L. 612-3 du code de l’éducation est ainsi modifié : I « L’inscription dans une formation du premier cycle est précédée d’une procédure nationale de préinscription (…) « II. – Les capacités d’accueil des formations de premier cycle de l’enseignement supérieur des établissements relevant du ministre chargé de l’éducation nationale et du ministre chargé de l’enseignement supérieur sont arrêtées chaque année par l’autorité académique après proposition de l’établissement. « III. – Lorsque l’effectif des candidatures excède les capacités d’accueil d’une formation, les inscriptions sont prononcées par le président ou le directeur de l’établissement dans la limite des capacités d’accueil, au regard de la cohérence entre, d’une part, le projet de formation du candidat, les acquis de sa formation et ses compétences et, d’autre part, les caractéristiques de la formation. Avec quelque 9 millions de candidatures attendues la plupart des formations seront en tension et devront trier et classer, donc sélectionner (candidatures > capacités d’accueil)
« Non sélection » : le pilier tombe « Tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix (…) » « Les dispositions relatives à la répartition [des étudiants] entre les établissements et les formations excluent toute sélection » (Alinéas supprimés dans le projet de loi ORE)* Article L612-3 du code de l’éducation * Les amendements du snesup au CNESER pour les maintenir dans le Code de l’Education ont été repoussés
2018 : la « sélection »… enfin! « Aujourd’hui [avec la loi ORE] il s’agit d’instaurer la sélection à l’entrée en licence… Jacques Grosperrin, rapporteur de la loi ORE « La sélection est une chance. Elle représente une solution juste et égalitaire, profondément républicaine, gage de réussite pour les étudiants » « J’y suis favorable même si je regrette les pudeurs du gouvernement à prononcer le mot fatidique de sélection » Source : Le Monde 08/02/2018 : http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/02/09/la-reforme-d-acces-a-l-universite-adoptee-par-le-senat_5254163_4401467.html#5Zsg12QrwvSdIMQI.99
Parcoursup : « La procédure nationale de préinscription » 10 vœux sans classement 20 sous-vœux (correspondant aux établissements demandés) SAUF Ecoles d’ingénieur et de commerce : sous-vœux illimités
Les capacités d’accueil (ou quotas) « sont arrêtées chaque année» Le nombre de places disponibles pour chaque licence 1 (« capacités d’accueil ») a été voté cette année par chaque université. Et demain ? Qui décide des « capacités d’accueil » et en fonction de quoi ? « Ce ne sont pas les vœux des candidats qui doivent guider les choix d’ouverture de places dans les filières de l’enseignement supérieur, mais les débouchés professionnels réels qui s’offrent aux diplômés » Amendement (Jacques Grosperrin ) au projet de loi ORE, voté au Sénat le 08/02/18
Les capacités d’accueil (ou quotas) « sont arrêtées chaque année» Les « capacités d’accueil » en Licence 1 votées par les conseils des universités figurent à présent sous Parcousup et vont déterminer le nombre de « oui ». Elles déterminent le nombre de « oui » que recevront les lycéen.ne.s le 22 mai 2018 Les suivant.e.s seront « en attente d’une place » libérée par les premiers* Le « non » n’est possible que pour les filières sélectives Un léger « surbooking » sera peut-être possible Source : Explications du représentant du Recteur au CA de l’UPPA le 8/02/2018 * Le « oui si » devrait être peu utilisé… en l’absence de moyens d’accompagnement
L’Exemple d’Enzo en terminale générale série S dans un lycée en Ile-de-France. Il formule des vœux en PACES, en licence de biologie et en DUT génie biologique Vœux d’Enzo 22 mai : réponses des établissements 24 mai : Réponses d’Enzo PACES IDF Le 22 mai, Enzo reçoit plusieurs propositions d’admission auxquelles il doit répondre jusqu’au 28 mai. Le 24 mai, il accepte la proposition d’admission de l’UFR médicale B pour la PACES IDF car il souhaite avant tout faire des études de santé. Il renonce donc à toutes les autres propositions d’admission et maintient en attente ses vœux pour les UFR médicales A et E en Ile-de-France qui lui conviendraient mieux. UFR médicale A En attente d’une place Maintient UFR médicale B OUI réponse jusqu’au 28 mai Accepte UFR médicale C En attente d’une place Renonce UFR médicale D En attente d’une place Renonce UFR médicale E En attente d’une place Maintient PACES hors Ile-de-France – université A En attente d’une place Renonce PACES hors Ile-de-France – université B OUI réponse jusqu’au 28 mai Renonce Licence de Biologie – université A OUI réponse jusqu’au 28 mai Renonce DUT Génie biologique option diététique OUI réponse jusqu’au 28 mai IUT A Renonce IUT B OUI réponse jusqu’au 28 mai Renonce
Tri et classement pour tou.te.s en fonction de critères « attendus » 3 Enjeux sociologiques
Les témoignages "On est la génération crash-test » Laure, 17 ans, Terminale ES au Salon de l'éducation de Paris « Je n’en suis pas un défenseur, mais au moins le tirage au sort avait l’avantage d’être parfaitement égalitaire, et le critère utilisé était connu : le hasard. Là, on ne sait pas si ce sont les notes, l’avis du conseil de classe, ou encore le curriculum vitae qui va être utilisé pour classer les lycéens. » Un parent d’élève cité par Le Monde Les jeunes ne sont pas dupes Il ne sont pas encore mobilisés, mais sur Paris la répression est très récative. Sources : Les lycéens de Terminale face à l'inscription en fac: "génération crash-test » , Mardi 21 novembre 2017 , Challenges et LE MONDE | 13.01.2018
La foire aux « attendus » Exemple Mention MATHÉMATIQUES (cadrage national) Les notions et niveaux de référence sont ceux requis à l’issue d’une terminale S Compétences scientifiques (capacité) : À analyser, poser une problématique et à mener un raisonnement, d’abstraction, de logique et de modélisation, maîtrise d’un socle de connaissances disciplinaires, et des méthodes expérimentales associées. Compétences en communication (capacité à) : communiquer à l’écrit et à l’oral de manière rigoureuse et adaptée, se documenter dans au moins une langue étrangère, prioritairement anglaise (niveau B). Compétences méthodologiques et comportementales : savoir apprendre : curiosité, capacité organiser et à conduire ses apprentissages, travail personnel : être capable de le programmer et de s’y tenir dans la durée.
En Droit : 100% des étudiant.e.s auront tenté leur chance…* Avant de demander une licence de Droit, les lycéen.ne.s devront obligatoirement se soumettre à un test d’autoévaluation sous Parcoursup : « Le questionnaire est d’abord un moyen d’éprouver, mieux qu’une lettre de motivation, la motivation du candidat. Nous sommes certains qu’il n’a pas coché Droit « par hasard », ou parce qu’il avait encore un choix à faire et qu’il s’est dit : « ben je vais mettre droit parce que j’aime bien les séries sur des cabinets d’avocats… ». Sandrine CLAVEL, Présidente de la conférence des doyens de Droit Source : "Au LOTO, 100% des gagnants ont tenté leur chance", slogan années 90
Attendus locaux… "En droit, pour évaluer la capacité à raisonner de manière logique, on regardera les notes de maths ou de philosophie, ainsi que l'avis des professeurs de latin ou de grec » Le vice-président de la CFVU de Cergy- Pontoise, Patrick Courilleau En droit, « seront prises en compte les notes de 1ère et Terminale. Une attention particulière sera apportée aux notes de Français, Philosophie et Histoire Géographie pour examiner les voeux du candidat. » Parcoursup, UPPA
Quand la ministre ment à la nation… La ministre Frédérique Vidal : « Levons toute confusion : le BAFA et les certifications payantes ne feront pas partie des attendus, ce sera refusé. Les attendus (…) ont un rôle purement informatif et ne constituent en aucun cas une liste de critères de sélection, comme vous vous acharnez parfois à le faire croire » (Audition au Sénat) Didier Delignières, président des doyens de la filière STAPS sur les « attendus » : « Il y aura l’engagement associatif et les responsabilités collectives. C’est tout ce que le candidat peut faire valoir en termes d’expériences et de qualifications sur l’animation, par exemple le BAFA Capture d’écran Parcoursup STAPS Souces : Universités : « En Staps, 1 600 places sont créées pour la rentrée 2018 » Le Monde 02/02/2018 ; Projet de loi relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants - Audition de Mme Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation , Mercredi 17 janvier 2018
Bilan des « attendus » : sélection sociale, comportementale… BAFA, BAFD… Séjours linguistiques... Certifications Payantes Discipline Absentéisme Comportement Absence de cadrage Nombreuses « dérives » Attendus locaux
L’autre sélection par l’argent… Des services payants pour « bien » remplir Parcoursup L’autre sélection par l’argent… Face au désarroi des familles devant les règles de Parcoursup, les officines privées « font leur marché » et s’occupent déjà de rassurer celles… qui peuvent se payer leurs services ! Il y a actuellement un conseiller d’orientation (service public) pour 1200 à 1500 lycéen.ne.s…
A l’UPPA : où en est-on ?
A l’UPPA des capacités d’accueil votées le 11/01/18 pour l’entrée dans TOUTES les licences : 4954 places en L1 (avec une nouvelle « antenne » STAPS à Bayonne) Combien de dossiers de candidature ? Si une moyenne de 7,7 candidatures par place : 38 145…!
L’UPPA a décidé de refuser toute sélection à l’entrée* « Nous allons répondre « oui » à tout le monde » Mohamed Amara, président de l’UPPA CA du 11/01/18 et du 08/02/18 Source : Motions votées par le CAC et le CA de l’UPPA le 08/02/18 et courrier du président le 07/02/18
Comment dire « oui » à tou.te.s ? Le nombre de « oui » dépend des « capacités d’accueil » votées le 11/08/18 Les candidatures excédant ces capacités d’accueil sont placées « en attente d’une place »* Si « au final » un nombre suffisant de places sont libérées par les premiers, les suivants pourront recevoir un « oui » jusqu’au 21 septembre 2018 Pour être certain de dire « oui à tous » dans des délais raisonnables, il faut augmenter les capacités d’accueil pour les adapter au nombre de candidatures, ou augmenter le surbooking. Sinon il faudra les classer… * Source : Explications du représentant du Recteur au CA de l’UPPA le 8/02/2018
L’UPPA a décidé de refuser toute sélection à l’entrée* Pas de sélection = Des moyens Pour accueillir tout le monde Pas de sélection = Pas d’attendus Pas de classement Sources : Motions votées par le CAC et le CA de l’UPPA le 08/02/18 et courrier du président le 07/02/18
Exigeons des moyens pour accueillir « tout le monde » ! Le ministère vient d’accorder un budget équivalent à 6 postes à l’UPPA pour ouvrir 150 places supplémentaires en L1 (120 en STAPS et 30 en Sociologie) Mais 44 postes d’enseignants-chercheurs et enseignants ont été demandés dans le cadre de la campagne d’emploi 2018 et 4 seulement ont été ouverts
Objectif : 40 « profs »* pour l’UPPA ! 21 postes en LSH 11 postes en Sciences 8 postes en DEG * « Profs » = professeurs, maîtres de conférence, PRAG, PRCE
Mobilisons-nous jusqu’à la satisfaction de TOUTES nos demandes !