Approche de la régulation médicale des Soins Psychiatriques Sans Consentement au Centre de Réception et de Régulation des Appels des Bouches du Rhône.

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Transcription de la présentation:

Approche de la régulation médicale des Soins Psychiatriques Sans Consentement au Centre de Réception et de Régulation des Appels des Bouches du Rhône. michael Avec Nos plus sincères remerciements au Pr François Kerbaul et au Dr Jean-Christophe devinat (SAMU 13) DR LEJWi MicHaël (SAMU 13) Mougery Marine (desc MU)

Le patient « psy » en crise c’est Patient dangeureux Risque vital Fugues majorées Souffrance des équipes Regulation longue et complexe Triple meurtre dans la Drôme : le suspect placé en hôpital psychiatrique Michael

Etat des lieux: Cas clinique 1 Août 2016, Rahima âgée de 30 ans, Motif d’appel : Délire, hétéroagressivité physique envers ses enfants. Antécédent : Psychiatrique Traitement : Inconnu Prise de décision du médecin régulateur à la fin de l’interrogatoire : Envoie d’un VSAV. Bilan du VSAV : Délire, trouble du comportement, hystérique. Constantes : Fr 18 ; Sat 99% en AA ; Fc 101 bpm régulières ; TA 12/9 ; pas de dextro. Décision du médecin régulateur : Transport non médicalisé aux urgences somatiques de l’hôpital Nord sans appel préalable. Marine

Etat des lieux: Cas clinique 2 Début septembre 2016, Hervé âgé de 53 ans, Motif d’appel : Décompensation psychiatrique, agressivité ressentie comme extrêmement menaçante. Antécédent : Bipolaire suivi à Marseille (Sainte Marguerite). Prise de décision du médecin régulateur à la fin de l’interrogatoire : Envoie SMUR et VSAV. Force de l’ordre prévenue. Bilan SMUR : Décompensation bipolaire associée à une crise clastique et une agressivité envers sa famille. Constantes normales, dextro 4.9 mmol. Pas de contention chimique ni physique notée dans le dossier écrit. Pas de SPSC. Décision du médecin régulateur : 1er appel : Service psychiatrique Sainte Marguerite injoignable. 2ème appel : Patient accepté par les urgences psychiatriques de la Conception.   Marine

Etat des lieux: les Fiches d’Événement Indésirables Régionales Michael Rapport FEI régionales 2011-2014 – ORUPACA 2014

Introduction: Les soins psychiatriques sans consentement 2 types d’hospitalisation : Libre (règle générale à privilégier) Sans consentement (environ 80 000 personnes soignées par an en France sous ce régime). Soins psychiatriques sans consentement (SPSC) : État mental qui nécessite des soins immédiats et une surveillance médicale Sans avoir la possibilité d’y consentir [1]. Code de la santé publique - Article L. 3211-3 : « Les restrictions à l’exercice des libertés individuelles doivent être adaptées, nécessaires et proportionnées à l’état mental du patient et à la mise en œuvre du traitement requis. En toutes circonstances, la dignité de la personne doit être recherchée ». Michael [1] : Presses universitaires François Rabelais. Référentiel de psychiatrie et d’addictologie. Psychiatrie de l’adulte. Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Addictologie. 2014.

Le cadre légal LOI n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge (1) LOI n° 2013-869 du 27 septembre 2013 modifiant certaines dispositions issues de la loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge (1) Michael

Le cadre légal HDT -> SPDT HO -> SDRE SPDT : avec ou sans Tiers= PI Peril imminent JLD : Juge des Libertés et de la Détention Décision de justice 09/2016: le certificat de PI ne peut pas être rempli par un medecin travaillant dans l’établissement où est hospitalisée le patient, même s’il n’est pas psychiatre La moitie des mainlevées est due à l’absence de décision des JLD dans les délais en 2015 SSC certificats SPDT(U) CM1 med ext CM2 med int Tiers+ SPI CM med ext Tiers - SDRE CM med Arrété du RE Michael

Réflexion sur l’organisation de la filière des urgences psychiatriques. « La prise en charge des crises psychiatriques ordinaires est une des grandes faiblesses de notre organisation actuelle. Le besoin n’est pas tant celui de la réponse à l’urgence exceptionnelle qu’à celui de l’urgence ordinaire ». Dr Marc GIROUD – ancien Président de SAMU – Lyon, 11/04/2014. Quelques éléments à prendre en compte : Accroissement majeur du nombre de consultations pour des motifs psychiatriques aux urgences générales. Complexité des situations cliniques rencontrées (ex : interaction entre les pathologies somatiques et psychiatriques). Multiplicité des acteurs impliqués. La régulation adaptée des patients nécessitant des SPSC est un véritable enjeu : Thérapeutique, Pour la pratique quotidienne des médecins régulateurs, urgentistes et psychiatres, De santé publique. Michael

Matériel et méthode: Objectifs : Contexte : démarche d’amélioration des pratiques à propos de la prise en charge des SPSC en pré hospitalier. Objectif principal : Etudier l’application des recommandations régionales de SPSC, et plus spécifiquement l’implication du psychiatre en régulation. Objectifs secondaires : Connaître les facteurs influençant le médecin régulateur sur l’orientation des patients dans ce contexte. Marine

Matériel et méthode: Déroulement de l’étude Etude descriptive de pratique, Mono centrique : Centre de régulation médicale du S.A.M.U des Bouches du Rhône, Rétrospective, A partir des dossiers informatiques de régulation médicale centralisés sur le logiciel Centaure 15® utilisé par le SAMU 13. Les médecins régulateurs n’étaient pas au courant de l’étude et n’ont donc pas changé leurs habitudes d’interrogation et de régulation. Marine

Matériel et méthode: Echantillon de population : Critères d’inclusion : Un appel au CRRA du SAMU 13 ou une interconnexion 15/18, Période d’étude : 1er janvier 2015 au 18 octobre 2016, Requérant : le patient lui-même, la famille, un tiers ou un personnel paramédical ou médical, Au terme de l’interrogatoire ou du bilan, les motifs d’appels sélectionnés étaient : Demande d’un placement : HDT, d’office, SDRE (PSYPLA), Malade psychiatrique sous contrainte (ANX3-CON), Agitation psychiatrique ressentie menaçante (ANX3-PSY), Demande d’hospitalisation d’office (ZA046), Demande d’hospitalisation à la demande d’un tiers (ZA022). Critère d’exclusion : Age : Inférieur à 18 ans. Marine

Matériel et méthode: Source de données Inclusion à partir des dossiers informatiques de régulation médicale centralisés sur le logiciel Centaure 15® utilisé par le SAMU 13. Contenu des données : les informations dactylographiées dans le dossier médical informatique par l’ARM et le médecin régulateur ; les informations non retranscrites dans le dossier informatique mais formulées à l’oral et ce, grâce à la réécoute des communications parvenues au SAMU 13, enregistrées et centralisées sur le logiciel. Les données disponibles étaient : Administratives recueillies lors de la prise d’appel par l’ARM, Cliniques collectées lors de l’interrogatoire du médecin régulateur et éventuellement de l’ARM et lors du bilan si un moyen a été envoyé. Marine

Matériel et méthode: Analyse statistique : Analyse détaillée de chaque observation (lecture et si nécessaire écoute des bandes sonores) pour connaitre les facteurs influençant l’orientation des patients (analyse 2). Analyse démographique, du devenir et des modes de transport des patients (analyse 1). 869 dossiers 328 dossiers Marine

Analyse 1 : Implication du psychiatre par le médecin régulateur. Marine

Analyse 1 : Orientation en psychiatrie ou non. Marine

Analyse 1 : Nombre de services contactés par le médecin régulateur pour l’admission d’un patient en psychiatrie.

Analyse 1 : Motifs ayant nécessité un deuxième ou troisième appel pour placer le patient en ESM. Marine

Analyse 1 : Etablissements d’admission des patients hospitalisés en ESM.

Analyse 1 : Devenir des patients. Marine

Analyse 2 : Epidémiologie de la population étudiée.

Analyse 2 : Codes diagnostic attribués.

Analyse 2 : Soins psychiatriques libres ou sans consentement.

Analyse 2 : Types de SPSC. 75,7% soins psychiatriques à la demande d’un tiers en urgence ou non, 17,6% soins psychiatriques en péril imminent, 1,4% soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état, 5,3% type de soins psychiatriques sans consentement non connu. Marine

Analyse 2 : Auteur du certificat de soins psychiatriques sans consentement.

Analyse 2 : Lieu d’admission des patients présentant des critères de recours à un avis psychiatrique. Placement en psychiatrie : 44 % placement en ESM avant régulation au CRRA. 40 % contact avec un psychiatre avant régulation au CRRA. 16% placement par médecin régulateur en ESM (pas de contact avec un psychiatre préalable à l’appel au CRRA). Pas de placement en psychiatrie : 73,3% pas de contact avec un psychiatre préalable à l’appel au CRRA. 26,7% contact avec un psychiatre avant l’appel au CRRA.

Analyse 2 : Devenir des patients présentant les critères de recours à un avis spécialisé.

Analyse 2 : Devenir des patients présentant les critères de recours à un avis spécialisé. Placement en ESM : 75% contact avec un psychiatre avant régulation Pas de placement en ESM : 14,3% contact avec un psychiatre avant régulation.

Synthèse de l’étude La majorité des patients faisant l’objet d’un SPSC ou d’antécédent psychiatrique sans risque somatique sont placés en psychiatrie. Un contact avec un psychiatre avant l’appel au CRRA augmente la probabilité d’hospitalisation en ESM les patients sous SPSC. Plus de 90% des appels entre médecin régulateurs et psychiatre se conclue par une hospitalisation ou une consultation aux urgences psychiatriques. Le 1er ESM contacté accepte le patient dans plus de 80% des cas. Le médecin régulateur n’a pas demandé d’avis spécialisé et n’a pas orienté 81% des patients sélectionnés dans l’étude en psychiatrie. Seulement 4,8% des patients sont transportés en présence d’un médecin. Marine

Recommandation régionale: Implication du psychiatre au centre 15 dans le cadre d’une mesure de SPSC : Absence de risque somatique : Absence de plainte fonctionnelle, absence d’intoxication et constantes vitales normales (+++ saturation, glycémie capillaire) ET patient suivi en psychiatrie et/ou en rupture thérapeutique et/ou témoignages inquiets de l’entourage, ET/OU SPSC prononcés. Michael BPF_Implication du psychiatre au centre 15 dans le cadre d’une mesure de SPSC. ARS, ORUPACA 12/02/2014.

Recommandation régionale: Implication du psychiatre au centre 15 dans le cadre d’une mesure de SPSC Le rôle du psychiatre appelé: « Le psychiatre contacté par le médecin CRRA participe à la PDSES, il est répertorié dans le ROR avec un numéro de téléphone unique et accessible 24/7. Le psychiatre : analyse la crise. propose un devenir du patient. peut également proposer un moyen d’intervention adapté. Puis, il favorise l’orientation et l’accueil du patient en fonction de l’état psychiatrique de celui-ci et de la situation de l’établissement (lits disponibles...). » Michael BPF_Implication du psychiatre au centre 15 dans le cadre d’une mesure de SPSC. ARS, ORUPACA 12/02/2014.

Recommandation régionale: Transport d’un patient atteint de troubles mentaux relevant d’une mesure de SPSC Quelque soit le mode opératoire, les divers intervenants doivent se soucier du respect des droits fondamentaux du malade ainsi que le précise l'article L 3211-3 du Code de la Santé Publique : "Lorsqu'une personne atteinte de troubles mentaux fait l'objet de soins psychiatriques en application des dispositions des chapitres II et III du présent titre ou est transportée en vue de ces soins, les restrictions à l'exercice de ses libertés individuelles doivent être adaptées, nécessaires et proportionnées à son état mental et à la mise en œuvre du traitement requis. En toutes circonstances, la dignité de la personne doit être respectée et sa réinsertion recherchée » Michael BPF_Transport d’un patient atteint de troubles mentaux et relevant d’une mesure de SPSC – ARS, ORUPACA 12/02/2014.

Recommandation régionale: Transport d’un patient atteint de troubles mentaux relevant d’une mesure de SPSC FORCES DE L’ORDRE Les circonstances dans lesquelles les régulateurs ont besoin d’avoir recours aux forces de l’ordre : en cas de menace donc de dangerosité pour la sécurité des intervenants lors de ces situations à risques pour maîtriser le patient qui présente un trouble à l’ordre public ou une menace à la sureté des personnes. Lorsque l’autorité émet le certificat de SDRE, les forces de l’ordre accompagnent le patient vers l’établissement habilité. Michael BPF_Transport d’un patient atteint de troubles mentaux et relevant d’une mesure de SPSC – ARS, ORUPACA 12/02/2014.

Recommandation régionale: Transport d’un patient atteint de troubles mentaux relevant d’une mesure de SPSC Les secteurs Les patients relevant de SPSC localisés hors de leur secteur et/ou de leur département au moment de l’appel des secours doivent être orientés vers la structure d’accueil non programmée psychiatrique du secteur d’appel Michael BPF_Transport d’un patient atteint de troubles mentaux et relevant d’une mesure de SPSC – ARS, ORUPACA 12/02/2014.

BPF_Accueil d’un patient SPSC en établissement psychiatrique- Recommandation régionale: accueil d’un patient SPSC en établissement psychiatrique (ESM : établissement de Santé Mentale) Examen somatique LÉGAL / examen somatique ÉTIOLOGIQUE « Les établissements psychiatriques sectorisés doivent s’organiser pour que l’examen somatique légal soit réalisé dans leur établissement lors d’une admission : Cet examen doit être réalisé dans les 24h qui suivent la prononciation de la mise en SPSC. » HET Michael BPF_Accueil d’un patient SPSC en établissement psychiatrique- ARS, ORUPACA 12/02/2014.

Les mineurs, en crise Sorties non convenues Désorganisation des urgences Parts toxique et suicide en constantes augmentations et patients de plus en plus jeunes

Les mineurs, en crise Analyse statistique de la part pédopsychiatrique de l’activité au SAMU 13 Source Centaure - Dr JC DEVINAT – oct 2016 <18 ans 2014 2015 2016 Psy 1942 1892 1335 Autres 69219 72166 47011 2,80% 2,60% >18ans 12870 13219 9790 200440 219464 158917 6,40% 6% 6,10% Chez les moins de 18 ans, la psychiatrie représente environ 2,8% des dossiers traités au CRRA, Et un peu plus de 6% chez les plus de 18 ans. Soit 5,2 adolescents / jour 2014 2015 2016 Moins de 18 de 12 à 16 ans Psy 769 823 604   Autres 8609 9375 6655 de 16 à 18 ans 528 536 397 5471 5809 4132 Chez les 12-18 ans , la répartition 12-16/16-18 est grossièrement 60/40

Les mineurs, en crise <18 ans / CAP à partir de 16 ans Pas de pathologie psychiatrique organisée Pas de soin Sans Consentement Le réquerant: très souvent foyer, ASE… Même placé, l’autorité parentale est laissé au parent aussoi souvent que possible Privilegier un univers contenant reconfortant = urgences de proximité fonction de l’âge

Les mineurs, en crise Au depart du lieu d’appel , messages et actions du régulateur: Une personne majeure DOIT TOUJOURS accompagner le mineur Les documents: OPP document stipulant l’identité du détenteur de l’autorité parentale Toujours informer les urgences lorsque l’on oriente vers urgences pédiatriques BPF_Accueil du mineur encrise aux urgences ARS, ORUPACA 2015

Les mineurs, en crise Contention sédation possibles BPF_Contention sedation du mineur en crise ARS, ORUPACA 2015

Merci de votre attention!

Analyse 2 : Devenir des patients présentant les critères de recours à un avis spécialisé.

Matériel et méthode (5) : Analyse statistique : Enregistrement des données sur un dossier informatique Excel. Première analyse : sur 869 dossiers (flow chart) Deuxième analyse : Nombre d’individus nécessaires pour avoir une population représentative et p<0,05 : 267 patients. Hypothèses émises : 10% de dossiers difficilement interprétables. Randomisation aléatoire informatique en fonction des : Jours : semaine, samedi / dimanche Plages horaires, Tranches d’âge. Analyse détaillée de 328 dossiers.

Résultats (1) : Analyse descriptive de la population : Sexe, âge, jours et plages horaires d’appel. 381 femmes 485 hommes Sexe ratio = 1,27 3 sexes non connus Moyenne d’âge : 47,3 ans TRANCHES AGE; Jours et plages horaires : mail JCD

Analyse 1 : Orientation en psychiatrie ou non.

Analyse 2 : Motifs d’appel. 36 agitation / agressivité, 28 bipolaires : 6 décompensations maniaques, 5 décompensation suite à une rupture thérapeutique, 26 schizophrènes, 19 décompensations suite à une rupture thérapeutique, 18 fugues d’un patient hospitalisé en psychiatrie, 17 délires ou hallucinations, 14 demandes de certificat pour SPSC, 9 troubles du comportement, 7 BDA, 47 somatiques dont 23 prises de toxiques, 9 problèmes familiaux ou sociaux, Marine