L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE
SOMMAIRE: 1/ Introduction 2/ Pourquoi atterrir en campagne 3/ L’intérêt 4/ La méthode
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE 1/ INTRODUCTION: Atterrir dans un champ ou tout autre surface non identique à celle de son aérodrome de départ n’est pas une action anodine. C’est la raison pour laquelle, à travers cet exposé, nous allons aborder les principes fondamentaux.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE 2/ Pourquoi atterrir en campagne: Lorsque la distance entre le terrain de départ, de déroutement ou d’arrivée est trop importante par rapport à l’endroit où le pilote se situe.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE 3/ L’intérêt: L’atterrissage, aussi appelé vache dans le jargon vélivole, permet de poser la machine avec un maximum de sécurité à condition que celui-ci ait été préalablement et correctement préparé. Se poser sur une surface autre que l’aérodrome de départ n’est pas une action anodine et nécessite une préparation et un méthode particulière.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE 4/ La méthode: Un moyen mnémotechnique permet d’éviter les oublies lors de la préparation à cette action. Il se décompose de la façon suivante: Le V E R D O
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): V: vent (sa force, sa direction) On peut les déterminer en fonction de la dérive du planeur en spirale, le déplacement de l’ombre des nuages au sol, les vaguelettes sur les lacs et les étangs, le sens de rotations des éoliennes etc.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): E: état de surface Le type de cultures (hautes, basses…) Le type de champ (prairie, labouré, labouré/hersé, sens des sillons et profondeur, humide)
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): R: relief Terrain en descente, en montée, en dévers Une lignée d’arbres qui cache un ruisseau ou un cours d’eau indique toujours une zone de creux S’écarter du champ afin d’obtenir un autre angle de vision et mieux appréhender une pente éventuelle
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): D: dimension La largeur serait de 10m de dégagement entre chaque extrémité d’aile, plus celle du planeur soit environ 30/40m. La longueur serait au minimum de 250m. Mais elle dépend du type de planeur, de l’état de surface, du relief et des obstacles. Un atterrissage en diagonal permet d’augmenter cette longueur.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): D: dimension (suite) Sachant par exemple qu’entre chaque poteaux téléphoniques, la distance est de 50m, on peut aisément calculer la dimension du champ. Ou encore qu’à 90km/h soit 25m/s, il faudra au minimum 10s de vol sans vent pour le parcourir. Dans l’absolue, lors du choix du champs toujours choisir le plus grand à la condition qu’il respecte bien toutes les contraintes citées avant.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): O: obstacles Leur prise en compte est importante car ils diminuent la longueur utilisable: Fils électriques, câbles, lignées d’arbres, fossés importants etc Les outils agricoles ou les bornes se trouvent en entrée de champ également. Donc bien s’écarter des bordures.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): La prise de terrain: Sauf en cas d’impossibilité, elle sera construite à l’identique de celle de notre terrain habituel: Prise de terrain en L (PTL) Point clé de début de finale donnant une longueur suffisante pour d’éventuelles corrections. Attention à ne pas trop serrer le cadre de la prise de terrain afin d’éviter les derniers virages trop bas, des finales trop courtes ou trop hautes.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE La méthode (suite): La prise de terrain (suite): Trop haut en étape de base malgré 100% d’aérofreins: Prolonger l’étape de base au-delà de l’axe de la finale et reprendre une étape de base par l’autre côté suivi d’un dernier virage toujours en vue du terrain. Trop haut en finale malgré 100% d’aérofreins et VOA: Effectuer un rattrapage de plan Piquer avec 100% d’aérofreins, descendre un peu sous le plan idéal, faire un palier toujours avec les 100% d’aérofreins et revenir au plan idéal d’approche. Attention, cette manœuvre nécessite une formation et un entraînement sur un aérodrome. De plus, consommatrice d’énergie, s’assurer d’avoir minimum 600m de finale avant le début du terrain.
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE Questions : Quel moyen mnémotechnique utilise t-on pour le choix d’un champ? Le choix de ce champ vous parait-il judicieux?
L’ATTERISSAGE EN CAMPAGNE Conclusion: Nous avons abordé ensemble la méthode pour le choix d’un champ ainsi que pour la préparation à l’atterrissage de façon optimum. Cet après midi, nous effectuerons des vols de reconnaissance de champs vachables.
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