Les dispositions de la Loi N° 88/07 du 26 Janvier 1988 (relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail) en Algerie

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Transcription de la présentation:

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INTRODUCTION  Les dispositions de la Loi N° 88/07 du 26 Janvier 1988 (relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail) et le Décret N° du 19 Janvier 1991 (relatif aux prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail), constituent une obligation qui s’impose à l’organisme employeur en matière de propreté, d’hygiène et de salubrité des locaux affectés au travail.  Les entreprises doivent veiller à l’application des mesures d’hygiène règlementaires au niveau des bases de vie et au niveau des chantiers.  Ma communication essaie de mettre l’accent sur les normes législatives appliquées en Algérie, en matière HSE en milieu de travail.

DEFINITIONS  L’HYGIENE : ensemble de principes et de pratiques visant à préserver et à améliorer la santé.  SECURITE: Situation, état dans lesquels on n’est pas exposé au danger.  ENVIRONNEMENT: Maitriser ou réduire les impacts sur l’environnement.  SANTE AU TRAVAIL: Préservation de la santé du travailleur en lui assurant un suivi médical de son embauche à sa retraite.

La Loi N° du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail Elle Définit :  Les règles générales en matière d’hygiène, de sécurité, de médecine du travail, de formation et d’information, de l’organisation de la prévention, du financement et du contrôle des activités.  Les dispositions constituant une obligation qui s’impose à l’organisme employeur en matière de propreté, d’hygiène et de salubrité des locaux affectés au travail.  Les obligations des entreprises quant à l’application des mesures d’hygiène règlementaires au niveau des bases de vie et au niveau des chantiers. L’hygiène et la sécurité en milieu du travail sont assurées et financés par l’employeur (art 3 et art 28 de la loi N° du 26 janvier 1988)

Règles générales en matière d’hygiène et de sécurité en milieu du travail  La loi N° du 26 janvier 1988 a prévu des décrets d’application: 1. Les prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène, de sécurité : DE n° du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu du travail.

2. Les prescriptions particulières relatives à certaines secteurs d’activité et à certain modes de travail : Les risques liés : - aux rayonnements ionisants ( DP N° du 11 Avril 2005 relatif aux mesures de protection contre les RI). - à l’amiante ( DE N° du 19 Avril 1999) relatif à la prévention des risques liés à l’amiante ). - aux substances dangereuses ( DE N° du 8 janvier 2005 relatif aux prescriptions particulières applicables aux substances, produits ou préparations dangereuses en milieu du travail). - aux activités du bâtiments et travaux publics ( DE N° du 8 janvier 2005 relatif aux prescriptions particulières d’hygiène et de sécurité applicables aux secteurs du BTP et de l’hydraulique). - à l’ électricité ( DE N° du 28 octobre 2001 relatif aux prescriptions particulières de protection et de sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein des organismes employeurs).

A) Règles générales en matière d’hygiène (1) - Les articles 3 à 11 de la loi du 26 janvier Ces articles sont précisés aux articles 3 à 24 du DE N° du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.

Sont précisés, dans le DE N° du 19 janvier 1991, relatif aux prescriptions générales de protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail : 1- Propreté et prophylaxie 2- Aération et assainissement des locaux 3- Ambiances et élément de confort 4- Installations sanitaires A) Règles générales en matière d’hygiène (2)

1- Propreté et prophylaxie

1- Nettoyage régulier des lieux de travail et leurs dépendances ( sol, murs, et plafonds), sans production de poussières. 2- Réfection périodique des enduits et des revêtements (murs et plafonds ). 3- Matières altérables, objets présentant des risques de contamination, de nocivité de corrosion ou d’irritation :  Sol : Lisse et imperméable.  Murs : lisses et lavables.  Tables de travail: lavées quotidiennement et au besoin désinfectées.  Les déchets de ces matières : déposés dans des récipients hermétiquement clos, et stockés dans des lieux prévus à cet effet. La destruction de ces matières doit être opéré sans risque pour l’environnement. 4- Nettoyage doit comporter des mesures de désinfection et de protection contre les maladies contagieuses.

2- Aération et assainissement des locaux

1- Aération : - Ventilation mécanique / Naturelle permanente / Mixtes. - Sous-sol, lieux de travail ou s’effectuent des travaux à l’abri de la lumière L’air introduit non pollué, au besoin filtré et épuré. - Locaux fermés: Ouvertures assurant une aération et un éclairage naturel ( normes différentes selon la nature des travaux effectués) La surface des ouvertures doit être égale au moins au 1/6 de la surface du sol.

2- Aspiration à la source et évacuation en dehors des locaux de travail, des poussières ou des émanations nocives (Gaz, vapeurs, aérosols) sans nuire à l’environnement.

3- Matières irritantes ou toxiques ( opération de pulvérisation, le tamisage et l’ensachage): Travail en appareil clos. 4- Les postes de travail comportant des risques élevés d’intoxication des autres ateliers: Travailler dans des cabines isolées, bien aérées, avec un temps minimal de séjour à l'intérieur de ces cabines et une protection appropriée. Enceinte entièrement fermée: cabine de décapage au jet d’abrasifs

Un espace clos est : - Sasses grand et configuré de telle manière qu’un employé peut y pénétrer physiquement et y exécuter des travaux, - Son entrée et sa sortie sont limitées ou restreintes, - Un espace clos n’est pas conçu pour une occupation continue par un employé, - Un espace clos est signalé par :

Exemple d’espace clos : -Réservoirs, - Silos, - Puits, - Chaudiéres, - Citernes, - Wagons citernes, - Fosses septiques, - Etc…

5- Travaux effectués, en espaces fermés ( galeries, conduites de gaz, cuves…):  D’abord assainissement de l’air.  Renouvellement permanent de l’air et extraction de l’air vicié pendant toute la durée des travaux.  Travailleur : protégé ( EPI appropriés), et surveillé ( au moins un travailleur séjournant à l’extérieur de cet espace).

3- Ambiances et élément de confort a- Eclairage b- Froid et intempéries c- Bruit d- Ambiance thermique a- Eclairage b- Froid et intempéries c- Bruit d- Ambiance thermique

a- Eclairage - Locaux de travail, zones de circulation, de manutention et autres installations Bien éclairés ( Confort visuel +++). - L’intensité de l’éclairage artificiel doit être adaptée à la nature des travaux. Tableau n° 1 : Niveaux d’éclairement appliqués sur les lieux de travail. Locaux affectés au travail et leur dépendances Valeurs minimales d’éclairement Voies de circulation intérieure40 lux Escaliers et entrepôts60 lux Locaux de travail, vestiaires, sanitaires120 lux Locaux aveugles affectés à un travail permanent 200 lux

b- Froid et intempéries 1- Chauffage des lieux de travail. 2- Fumées et gaz de combustion provenant des moyens de chauffage utilisés doivent être rejetés en dehors des locaux.

c- Bruit

Maintenir l’intensité des bruits à un niveau compatible avec la santé des travailleurs par : 1- Mesures de prévention collectives - Réduction de l’intensité des bruits à leur source d’émission. - Isolement des ateliers bruyants. - Insonorisation des locaux - Mise en œuvre de techniques ou de tous autres moyens appropriés. 2- Port d’EPI appropriés.

d- Ambiance thermique - Postes de travail exposés à des températures trop basses ou trop élevées :  Mesures de protection intégrées aux machines et au processus de travail.  Port d’EPI spécifiques.

4- Installations sanitaires Mise à la disposition des travailleurs d’installations sanitaires : - Pourvues d’ouvertures suffisantes ou de dispositifs assurant leur ventilation naturelles. - Séparés des locaux de travail et situés à leur proximité. - Sols et parois des installations sanitaires construits en matériaux imperméables et peints en ton clair. - Installations sanitaires distinctes pour le personnel féminin. Cabinets d’aisance: au moins,1 cabinet d’aisance / 15 travailleurs. Les effluents de ces cabinets doivent être évacués conformément aux règlements sanitaires en vigueur En cas d’impossibilité d’installer des cabinets d’aisance raccordés aux égouts, l’employeur est tenu d’aménager des cabinets à fosses, ainsi que des urinoirs, conformément à la réglementation en vigueur.

Vestiaires : Locaux affectés aux vestiaires, dotés de sièges et d’armoires individuelles fermant à clé. Lavabos à eau courante. Douches implantées à proximité ou sur les lieux de travail pour les travailleurs exposés aux insalubrités, aux salissures et aux risques d’intoxication ou de contamination. Restauration: Local adéquat pour prendre les repas si 25 personnes au moins sont appelées à prendre leur repas sur les lieux de travail. Interdiction pour les travailleurs de prendre leurs repas au sein des ateliers, sauf si la nature de l’activité ne comporte pas l’emploi de substances ou de préparations dangereuses.

- Locaux destinés à l’hébergement des travailleurs : isolés des lieux de travail et à l’abri des nuisances résultant des activités, constamment propre. - Mise à la disposition des travailleurs d’eau potable pour la boisson, qui doit être fournie à proximité des lieux de travail, et doit être conforme aux règles d’hygiène alimentaire.

B) Mesures générales de sécurité sur les lieux de travail  Sont précisées par : - Art 5 et 7 de la loi n°88-07 du 26 janvier Art 26 à 44 du DE N° du 19 janvier 1991  Concernent : 1- Manutention et circulation. 2- Prévention des chutes d’un niveau supérieur. 3- Machines et mécanismes.

1- Manutention et circulation

1- Charge supportée par chaque travailleur sur de courtes distances ne doit pas excéder :  50kg pour les hommes.  25kg pour les femmes et les mineurs. 2- utilisation de moyens de manutention et de transport pour des charges supérieures. 3- Passages utilisés pour la circulation d’engins ou chariots de manutention doivent être d’une largeur suffisante : Largeur > d’au moins 60 cm à celles des engins ou des chariots utilisés, soit à celles des chargement lorsque la largeur dépasse celle de l’engin ou du chariot utilisé.

4- Si circulation dans les 2 sens, la largeur du passage ne doit pas être < 2 fois la largeur des véhicules ou des chargement, augmentée de 90cm. 5- Signalisation des allées de circulation des engins et chariots. 6- Passages utilisés par le personnel maintenus libres de tout encombrement, Leur largeur ne doit pas être < 0,80m 7- Ces 2 passages ( Véhicules / travailleurs ) doivent être autant que possible distincts.

8- Diriger le conducteur en cas d’exécution d’une manœuvre dans des conditions de visibilité insuffisante ( mouvement de recul ) ou en cas de déchargement des bennes et de plateaux chargés de matériaux ou d’objets encombrants 9- Les aires de stockage de matériaux, de produits présentant des risques de danger doivent être distinctes des zones de travail et de circulation. 10- Gerbage de sacs, caisses ou de chargements de toute nature doit être confié à des travailleurs qualifiés. 11- Utilisation d’appareils de manutention et de transvasement appropriés pour les produits susceptibles de provoquer des brûlures thermiques ou chimiques.

2- Prévention des chutes d’un niveau supérieur

1- Les passerelles, planchers et plateformes en surélévation, les échafaudages et leurs moyens d’accès, les cuves, bassins et réservoirs doivent être pourvus de garde-corps rigides. 2- Les ouvertures dans le sol, les trappes, les planchers et les puits ainsi que les ouvertures de descente doivent être clôturés. 3- Travail de nuit : signalisation des ouvertures par un dispositif lumineux. 4- Les endroits surélevés, cuves, bassins et réservoirs ou silos Moyens d’accès : Escaliers, Echelles.  Escaliers munis de rampes  Echelles solides, échelons rigides, solidement fixés aux montants, poids de l’objet supporté ne doit pas dépasser 50Kg.

3- Machines et Mécanismes

1 - L’accès aux salles des machines strictement réservé au personnel autorisé par l’organisme employeur. 2- Conducteur machine : fonctionnement (Dispositifs de commandes), et entretient des machines 3- Machines dotées d’ une protection appropriée ( caches, grilles, barrières, chasse mains, …) 4- Travailleurs ( Apprentis+++) travaillants près des machines en mouvement doivent porter des vêtements ajustés et non flottants. 5- Particularités : Machines à cylindres, Presses.

C) Mesures particulières de prévention des risques d’incendie - Précisées par :  Art 5 de la loi N°88-07 du 26 janvier  Art 46 à 60 du DE N° du 19janvier Concernent: 1- Dispositions générales 2- Evacuation du personnel 3- Lutte contre l’incendie

1- Dispositions générales

: 1- Isoler les locaux ou les postes de travail présentant des risques d’incendie ( utilisation de matières inflammables+++). 2- Surveillance particulière des travaux de maintenance susceptibles de provoquer un incendie ou une explosion effectués dans les locaux suscités 3- Classification des matières inflammables : 2 groupes - 1 er groupe  Produits émettant des vapeurs inflammables  Les matières susceptibles de bruler sans apport d’oxygène.  Les matières susceptibles de former avec l’air un mélange explosif. - 2 ème groupe  Matières susceptibles de prendre feu au contact d’une flamme et de propager rapidement l’incendie.

2- EVACUATION DU PERSONNEL

1- Issues et dégagement des locaux de travail répartis de façon à permettre une évacuation rapide en cas d’incendie. 2- Nombres des issues : au moins 2 pour donner passage à Plus de 100 personnes. 3- Largeur de l’issue : 80cm. 4- Les issues de secours:  Ouvertes pendant les périodes de travail  L’ouverture rapide de l’intérieur  Signalées par la mention « issue de secours » 5- Eclairage de sécurité : si évacuation des personnes lors de l’interruption accidentelle de l’éclairage normal. 6- Locaux de travail situés dans les étages et dans les sous sols : Escaliers +++, ascenseurs, monte charge, tapis roulants. 7- Nombre des escaliers (Bâtiment à plusieurs niveaux ) : au moins 2 escaliers pour donner passage à 100 personnes à évacuer)

3- Lutte contre l’incendie

1- Premier secours : Extincteur: Différents types et capacités, nombre suffisant, facilement accessibles et répartis convenablement dans les lieux de travail. 2- Autres moyens d’extinction en cas de risque particulier d’apparition du feu: couvertures ignifuges, dispositifs d’arrosage. 3- Consignes de sécurité : ( Approbation du responsable de la protection civile) :  Opérations à effectuer en cas d’incendie.  Localisation du matériel d’extinction et de sauvetage.  Consignes particulières: personnel de gardiennage et de surveillance, personnel spécialement entraînés à l’intervention contre le feu. 4- Vérification périodique du matériel de lutte contre l’incendie. 5- Exercices de simulation.

D) Vérification périodiques et mesures d’entretien - Des visites, vérifications et entretiens périodiques doivent être effectués par un personnel habilité, désigné par l’organisme employeur. - Concernent les domaines suivants : 1. Ambiance de travail et locaux de travail. 2. Moyens de protection collective et individuelle. 3. Installations de lutte contre l’incendie. 4. Véhicules de transport notamment ceux destinés au transport du personnel. 5. Appareil de levage, équipements et engins de manutention. 6. Installations électriques. 7. Appareils sous pression. 8. Sources radioactives et appareil émettant des rayonnements ionisants.

E) Organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques En application des dispositions de l’Art 22 de loi N°88-07 du 26 janvier 1988 et du Décret exécutif N° du 07 décembre 2002, relatif aux conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques professionnels L’employeur est tenu d’organiser au profit des travailleurs des actions d’instruction, d’information et de formation notamment sur: 1) Les risques liés aux différentes opérations entrant dans le cadre de leur travail, ainsi que les mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre pour se protéger; 2) Les dispositions à prendre en cas d’accident ou de sinistre. Les actions prévues ci-dessus constituent des éléments obligatoires du programme annuel de l’entreprise en matière de prévention des risques professionnels.

E) Organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques En application des dispositions de l’Art 22 de loi N°88-07 du 26 janvier 1986 et du Décret exécutif N° du 07 décembre 2002, relatif aux conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques professionnels Les actions d’instruction, d’information et de formation s’effectuent sur les lieux de travail par: 1) La distribution de tout document rédigé ou illustré; 2) L’organisation de conférences et de campagnes de sécurité; 3) La voie d’affiches et avis à l’intention des travailleurs.

E) Organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques En application des dispositions de l’Art 22 de loi N°88-07 du 26 janvier 1986 et du Décret exécutif N° du 07 décembre 2002, relatif aux conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques professionnels Les modalités de la formation : 1) La formation est sanctionnée par une attestation de stage délivrée par l’organisme ou la structure chargés de cette formation; 2) La formation s’effectue pendant l’horaire normal de travail; le temps consacré à la formation est considéré comme temps de travail; 3) Durant la période de formation, la rémunération est maintenue conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

E) Organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques En application des dispositions de l’Art 22 de loi N°88-07 du 26 janvier 1986 et du Décret exécutif N° du 07 décembre 2002, relatif aux conditions d’organisation de l’instruction, de l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques professionnels Les formations appropriées dans le domaine sont dispensées aux: 1) Travailleurs nouvellement recrutés, quelle que soit la durée de leur relation de travail; 2) Travailleurs de retour d’une convalescence consécutive à une interruption imposée par un accident du travail ou une maladie professionnelle; 3) Travailleurs dont l’activité a nécessité des modifications dues à l’introduction de nouvelles technologies ou impliquant l’utilisation de nouvelles machines; 4) Travailleurs ayant changé de poste de travail; 5) Travailleurs assurant des missions de secourisme

F) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) - ( Art 23 à 27 de loi N°88-07 du 26 janvier 1986) Création d’ Organes d’hygiène et de sécurité 1) Commissions paritaires d’hygiène et de sécurité. 2) Comité interentreprises d’hygiène et de sécurité 3) Service d’hygiène et de sécurité. 4) Conseil national d’hygiène et de sécurité

F) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) Décret N° du 08 Janvier 2005 relatif à l’institution des commissions paritaires d'hygiène et sécurité et aux préposés permanents à l’hygiène et à la sécurité Commissions paritaires d’hygiène et de sécurité. Il y a deux types de CHS : la CHS d'entreprise et la CHS d’unité La CHS est un organe technique consultatif. Son institution est obligatoire dans les établissements privés ou publics occupant plus de neuf (9) travailleurs dont la relation de travail est à durée indéterminée. Elle exerce son action permanente sur les lieux même de travail en vue d'améliorer les conditions d'hygiène et de sécurité et propose des mesures pour éviter les accidents et les maladies professionnelles

F) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) Les nouvelles dispositions en matière d’organisation en hygiène et sécurité sont édictées par le Décret exécutif n° du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions. SERVICE D’HYGIENE ET SECURITE : L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité lorsque le nombre de travailleurs employés est supérieur à cinquante (50) travailleurs ou lorsqu’il s’agit d’activités relevant du secteur de l’industrie ou des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique. Directement rattaché au chef de l’entreprise ou de l’unité, le service d’hygiène et de sécurité est chargé de mettre en œuvre les mesures de prévention arrêtées par la commission paritaire d’hygiène et de sécurité.

F) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) Décret exécutif N° du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions. ATTRIBUTIONS DU SERVICE D’HYGIENE ET SECURITE : Il a pour attributions : — d’élaborer, avec la participation de la commission paritaire d’hygiène et de sécurité, la politique générale de l’employeur en matière d’hygiène et de sécurité et de veiller à sa mise en œuvre ; — de s’assurer du bon fonctionnement des moyens de prévention dont dispose l’organisme employeur ; — d’inspecter, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène et de sécurité, les lieux et postes de travail ; — de veiller à l’application des prescriptions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, ainsi qu’à l’observation des consignes d’hygiène et de sécurité en milieu de travail ; — d’élaborer, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène et de sécurité, les plans annuels et pluriannuels de prévention des risques professionnels en matière d’hygiène et de sécurité ; — d’assister la commission paritaire d’hygiène et de sécurité dans toute enquête sur les accidents et incidents qui auraient révélé l’existence d’un danger susceptible d’entraîner des conséquences graves ;

F) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) Décret exécutif N° du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions. ATTRIBUTIONS DU SERVICE D’HYGIENE ET SECURITE : Il a pour attributions : — d’établir les statistiques se rapportant aux accidents du travail et d’en informer l’inspecteur du travail territorialement compétent ; — de contribuer à l’éducation, l’instruction et la formation du personnel de l’organisme employeur dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité ; — d’établir, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène et de sécurité, les programmes annuels et pluriannuels en matière de formation et de perfectionnement de l’ensemble du personnel, notamment des nouveaux recrutés ; — d’informer et sensibiliser les travailleurs concernés par des instructions écrites au sujet des risques liés au processus de fabrication, postes de travail, équipements de protection individuelle et de leur utilisation ; — d’effectuer des enquêtes relatives aux accidents du travail et maladies professionnelles.

E) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) Décret exécutif N° du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions. ATTRIBUTIONS DU SERVICE D’HYGIENE ET SECURITE : En matière de lutte anti-incendie, il a un rôle dans : — l’application de la réglementation relative à l’organisation de l’instruction et le perfectionnement des équipes d’intervention, de sauvetage et de secourisme ; — l’élaboration du plan d’intervention ; — le contrôle du matériel de lutte anti-incendie et d’intervention. Il est également chargé de la tenue et de la mise à jour des registres réglementaires : — le registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail ; — le registre des vérifications techniques des installations et équipements industriels ; — le registre des accidents du travail.

F) Organisation de L’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) Décret N° du 08 Janvier 2005 relatif à l’institution des commissions paritaires d'hygiène et sécurité et aux préposés permanents à l’hygiène et à la sécurité DISPOSITIONS RELATIVES AUX PREPOSES A L’HYGIENE ET A LA SECURITE - Ces dispositions s’appliquent aux organismes employeurs occupant plus de neuf (9) travailleurs dont la relation de travail est à durée déterminée. - Un préposé permanent à l’hygiène et à la sécurité, assisté de deux (2) travailleurs les plus qualifiés en la matière, est obligatoirement désigné par le responsable de l’organisme employeur. - Toutefois, dans les organismes employeurs occupant neuf (9) travailleurs et moins, un préposé à l’hygiène et à la sécurité est désigné par l’organisme employeur. - Les préposés à l’hygiène et à la sécurité avec le responsable de l’organisme employeur ou son représentant et en consultation avec le médecin du travail, ont des missions conformes à celles de la CHS d’unité.

G) Gestion, contrôle et élimination des déchets Loi du 12 Décembre 2001, relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets. Selon les données récentes du directeur de l’AND (Aout 2013): Déchets ménagers produits par an: 10,3 millions de tonnes (75% de l’ensemble des déchets); Déchets d’activités des soins produits par an: tonnes; Centres d’enfouissement technique: 110 centres; stagiaires ont profité d’une formation dans la gestion des Centres d’enfouissement technique; 4000 tonnes de médicaments périmés dans les stocks; 2500 tonnes de déchets spéciaux (produits chimiques, huiles utilisées…); 140 tonnes de pesticides au niveau des stocks.

G) Gestion, contrôle et élimination des déchets Les dispositions de la Loi 01-19, du 12 Décembre 2001, relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets définissent les différentes catégories de déchets de la manière suivante: DECHETS: tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, et plus généralement toute substance, ou produit et tout bien meuble dont le propriétaire ou le détenteur se défait, projette de se défaire, ou dont il a l’obligation de se défaire ou de l’éliminer.

G) Gestion, contrôle et élimination des déchets DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES: Tous déchets issus des ménages ainsi que les déchets similaires provenant des activités industrielles, commerciales, artisanales et autres qui, par leur nature et leur composition, sont assimilables aux déchets ménagers. DECHETS ENCOMBRANTS: Tous déchets issus des ménages qui en raison de leur caractère volumineux ne peuvent être collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers et assimilés. DECHETS INERTES: Tous déchets provenant notamment de l’exploitation des carrières, des mines, des travaux de démolition, de construction ou de rénovation, qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique lors de leur mise en décharge, et qui ne sont pas contaminés par des substances dangereuses ou autres éléments générateurs de nuisances, susceptibles de nuire à la santé et/ou à l’environnement.

G) Gestion, contrôle et élimination des déchets DECHETS SPECIAUX: Tous déchets issus des activités industrielles, agricoles, de soins, de services et toutes autres activités qui, en raison de leur nature et de la composition des matières qu’ils contiennent, ne peuvent être collectés, transportés et traités dans les mêmes conditions que les déchets ménagers et assimilés et les déchets inertes. DECHETS SPECIAUX DANGEREUX: Tous déchets spéciaux qui, par leurs constituants ou par les caractéristiques des matières nocives qu’ils contiennent, sont susceptibles de nuire à la santé publique et/ou à l’environnement. DECHETS D’ACTIVITE DE SOINS: Tous déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif ou curatif, dans le domaine de la médecine humaine et vétérinaire.

G) Gestion, contrôle et élimination des déchets Les dispositions de la présente Loi (Loi 01-19) s’appliquent à tous les déchets cités ci-dessus, à l’exception des déchets suivants: Déchets radioactifs; Effluents gazeux; Eaux usées; Explosifs déclassés; Epaves d’aéronefs et maritimes.

G) Gestion, contrôle et élimination des déchets Les dispositions de la présente Loi interdisent aux générateurs et détenteurs de déchets spéciaux: Le mélange de déchets spéciaux dangereux avec d’autres déchets. Le dépôt, l’enfouissement et l’immersion des déchets spéciaux dangereux dans des lieux autres que les sites et les installations qui leur sont réservés. L’importation de déchets Spéciaux dangereux.

CONCLUSION  Toute activité professionnelle comporte un risque.  Les pertes indirectes, en particulier le temps perdu par les salariés après un accident du travail, constituent une situation de gêne dans le travail. Cette situation est source de démotivation et de moindre productivité. Elle a des conséquences sur le climat social.  Le respect des normes législatives, relatives aux protections individuelle et collective des travailleurs aide à la prévention des risques professionnels.