Portrait de santé de la population d’expression anglaise du RTS de la Montérégie-Ouest Jeunes du secondaire Julie Boulais Mai 2018
Julie Boulais, M. Sc. Démographie CISSS de la Montérégie-Centre Direction de santé publique Équipe Surveillance 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél. : 450-928-6777, poste 13006 Courriel : julie.boulais.agence16@ssss.gouv.qc.ca WEB : http://www.santemonteregie.qc.ca/agence/index.fr.html Citation suggérée Boulais, J. (2018). Portrait de santé de la population d’expression anglaise du RTS de la Montérégie-Ouest – Jeunes du secondaire. Portfolio. Longueuil : Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre. Direction de santé publique. Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] http://extranet.santemonteregie.qc.ca/sante-publique/surveillance- etat-sante/portrait-type-thematique.fr.html (Date de consultation) Ce Portfolio comporte des commentaires sous la plupart des diapositives. Il est conseillé d’utiliser l’affichage Page de commentaires.
Introduction Analyse qui repose sur la variable « langue d’enseignement » Choix de réponse : français; anglais Permet d’identifier la population susceptible de vouloir être desservie en anglais Anglophones = personnes ayant déclaré « anglais » comme langue d’enseignement En Montérégie Huit commissions scolaires francophones Quatre commissions scolaires anglophones
Introduction 11 volets à l’analyse Comparaisons Caractéristiques sociodémographiques et économiques Usage de la cigarette Consommation d’alcool Activité physique de loisir et de transport Comportements sexuels Habitudes alimentaires Santé buccodentaire Surplus de poids Violence Santé mentale Estime de soi, compétences sociales et environnement social Faits saillants Comparaisons Population d’expression française
I. Caractéristiques sociodémographiques et économiques
Répartition des élèves du secondaire selon la langue d'enseignement, RTS Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, environ 9 % des élèves du secondaire fréquentent une école anglophone. Cette proportion est comparable à celle observée en Montérégie.
Répartition des élèves du secondaire selon les sexe par langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, une proportion semblable de garçons que de filles fréquentent une école anglophone. Chez les élèves francophones, il semble y avoir légèrement plus de garçons que de filles (écart non significatif au plan statistique).
Répartition des élèves du secondaire selon le lieu de naissance des parents par langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest, 2010-2011 Les trois quarts des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest ont deux parents nés au Canada, soit une proportion inférieure à celle observée chez les francophones (74 c. 87 %). Les élèves anglophones sont deux fois plus nombreux que les élèves francophones, en proportion, à avoir au moins un parent est né à l’extérieur du Canada (26 c. 13 %).
Répartition des élèves du secondaire selon la structure familiale par langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest, 2010-2011 La majorité des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest vivent au sein d’une famille biparentale, soit une proportion comparable à celle des élèves francophones (62 c. 60 %).
Répartition des élèves du secondaire selon le plus haut niveau de scolarité des parents par langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest, 2010-2011 Parmi les élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest, la majorité ont des parents avec un diplôme d’études collégiales ou universitaires (76 %), environ 21 % un diplôme d’études secondaires et une très faible proportion ont des parents sans diplôme (3 %). La même tendance s'observe chez les élèves francophones.
Proportion des élèves du secondaire ayant un emploi au moment de l'enquête selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, les élèves anglophones sont proportionnellement plus nombreux que les élèves francophones à occuper un emploi au moment de l’enquête (53 c. 44 %). Ces proportions sont respectivement de 45 et 44 % en Montérégie.
II. Usage de la cigarette Les questions posées dans l’enquête réfèrent uniquement à l’usage de la cigarette. Les données présentées excluent l’usage des petits cigares, des cigarillos ou encore des formes alternatives de consommation comme la chicha ou le snus. On obtient donc un portrait partiel puisqu’on ne tient pas compte des autres produits de tabac (plus particulièrement les petits cigares ou les cigarillos) dont l’usage est répandu à cet âge.
Proportion de non-fumeur chez les élèves du secondaire selon la langue d’enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, environ huit élèves anglophones sur dix sont non-fumeurs (81 %). Cette proportion tend à être inférieure à celle observée chez les élèves francophones (88 %). En Montérégie, la proportion d’élèves non-fumeurs est comparable chez les anglophones et les francophones.
III. Consommation d’alcool La consommation d’alcool et de drogues est associée à de nombreuses problématiques chez les adolescents comme les ITSS et les problèmes de santé mentale, mais aussi les traumatismes non intentionnels, première cause de mortalité chez les adolescents.
Proportion des élèves du secondaire ayant consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois selon la langue d’enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, environ 67 % des élèves anglophones ont consommé de l’alcool au cours des 12 mois. Cette proportion semble plus élevée à celle observée chez leurs homologues francophones (62 %). La tendance inverse, et significative au plan statistique, s’observe en Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire ayant pris 5 consommations ou plus dans une même occasion au cours des 12 derniers mois selon la langue d’enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Rappelons que l’alcool est neurotoxique (toxique pour le développement du cerveau). À l’adolescence, la consommation régulière ou à fréquence élevée d’alcool a des impacts négatifs et non négligeables sur les apprentissages. Un peu plus de la moitié des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest (53 %) ont consommé de façon excessive au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête. Cette proportion tend à être plus élevée que chez les élèves francophones (44 %). La tendance inverse, et significative au plan statistique, s’observe en Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire de 13 ans et plus ayant consommé de l'alcool pour la première fois avant l'âge de 13 ans selon la langue d’enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Une initiation précoce à l’usage de substances psychoactives telles que l’alcool et le cannabis favoriserait une dépendance. Peu importe la langue d’enseignement, près du quart des élèves du RTS de la Montérégie-Ouest et de la Montérégie rapportent s’être initiés tôt à l’alcool.
IV. Activité physique de loisir et de transport Voici quelques précisions concernant la pratique d’activité physique : Les activités physiques de loisir incluent la pratique durant les temps libres, à la maison, à l’école ou ailleurs. Les activités physiques de transport réfèrent aux modes de transport actifs (marche, bicyclette, patins à roues alignées, etc.) pour se rendre à l’école, au travail, chez un(e) ami(e) ou ailleurs. L’EQSJS exclut la pratique d’activité physique durant le cours d’éducation physique et à la santé, car c’est une activité obligatoire, donc non pratiquée durant les temps libres (loisir).
Répartition (%) des élèves du secondaire selon le niveau d'activité physique de loisir et de transport et la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest, 2010-2011 Environ le tiers des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest atteignent le niveau d’activité physique recommandé (actif), soit l’équivalent de 60 minutes et plus par jour. Ce sont donc près de sept élèves sur dix qui ne font pas assez d’activité physique pour tirer des bénéfices pour la santé. Cette proportion tend toutefois à être supérieure à celle observée chez les élèves francophones (24 %). Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS), 2010-2011. Production : Équipe Surveillance, DSP Montérégie, mai 2018.
V. Comportements sexuels Les données de l'enquête relatives aux comportements sexuels concernent uniquement les élèves âgés de 14 ans et plus et l'analyse des résultats porte sur les relations sexuelles consentantes. L’adolescence est une période importante d’exploration des relations amoureuses et sexuelles qui fait partie du développement psychosexuel normal des jeunes. Toutefois, les comportements sexuels à risque (les relations sexuelles précoces, le fait d’avoir plusieurs partenaires et les relations sexuelles sans condom) peuvent avoir des conséquences importantes. Les grossesses non planifiées et les ITSS en sont les principales. D’ailleurs, depuis quelques années, les ITSS connaissent une hausse alarmante en Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant eu au moins une relation sexuelle consensuelle au cours de leur vie selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Selon l’EQSJS 2010-2011, un peu plus de la moitié des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest (54 %) ont déclaré avoir utilisé le condom lors de leur dernière relation vaginale. Cette proportion tend à être supérieure à celle des élèves francophones (42 %). En Montérégie, cela concerne près de quatre élèves sur dix, peu importe la langue d’enseignement.
Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant utilisé le condom lors de la dernière relation sexuelle vaginale consensuelle selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Selon l’EQSJS 2010-2011, une proportion semblable d’élèves anglophones et francophones du RTS de la Montérégie-Ouest ont déclaré avoir utilisé le condom lors de leur dernière relation vaginale (63 et 66 %). La même tendance s’observe à l’échelle de la Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant déjà eu des relations sexuelles vaginales consensuelles avec 3 partenaires ou plus selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, le tiers des élèves anglophones âgés de 14 ans et plus ont eu des relations sexuelles vaginales avec 3 partenaires ou plus. Chez les francophones, cela concerne un peu plus du quart des élèves (27 %). En Montérégie, près de trois élèves sur dix ont eu des relations sexuelles vaginales avec 3 partenaires ou plus, et ce, peu importe la langue d’enseignement. Nous savons que le risque de contracter des ITSS augmente selon le nombre de partenaires.
VI. Habitudes alimentaires
Proportion des élèves du secondaire consommant au moins 5 portions de fruits et légumes par jour selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 On doit privilégier les fruits et les légumes entiers plutôt que les jus de fruits principalement pour deux raisons. Tout d’abord, parce que ces derniers contiennent plus de fibres alimentaires et, par conséquent, ont un effet de satiété plus grand que les jus de fruits. Ensuite, des liens sont établis entre une trop grande consommation de jus de fruits à 100 % et l’augmentation du poids corporel. Un peu plus de la moitié des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest consomment au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour, soit une proportion légèrement supérieure à celles des francophones (53 c. 47 %). En Montérégie, ces proportions sont respectivement de 50 et 52 %.
Proportion des élèves du secondaire consommant au moins 3 portions de produits laitiers par jour selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Selon le Guide alimentaire canadien (GAC), les adolescents devraient consommer 3 à 4 portions de produits laitiers par jour, incluant 2 portions de lait, en raison de son apport en calcium et en vitamine D. Selon l’EQSJS 2010-2011, la proportion d’élèves qui consomment au moins 3 portions de produits laitiers par jour au RTS de la Montérégie-Ouest est supérieure chez les anglophones (57 c. 44 %). La même tendance s’observe en Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire ayant déjeuné à tous les jours avant de commencer leur cours durant la dernière semaine d'école selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Dans l’enquête, on considère qu’un jeune a déjeuné s’il a mangé un aliment ou bu une boisson le matin avant de commencer ses cours. Le café, le thé et l’eau sont exclus. Même si cela peut paraître minimal en terme, de déjeuner, il est important que les jeunes aient pris au moins un aliment puisque le cerveau a besoin de glucose pour fonctionner. Les élèves qui se présentent à jeun à l’école sont généralement moins performants parce que leurs capacités de concentration et d’apprentissage sont réduites. Les jeunes qui déjeunent ont une alimentation plus saine et plus variée que ceux qui ne le font pas. Au RTS de la Montérégie-Ouest, il semble que la prise du déjeuner tous les jours avant les cours soit une habitude moins respectée chez les élèves anglophones (47 c. 60 %). La même tendance s’observe en Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire ayant consommé au moins une fois de la malbouffe, le midi au cours de la dernière semaine d'école, selon la langue d’enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS Montérégie-Ouest, environ quatre élèves anglophones et francophones sur dix déclarent avoir consommé de la malbouffe le midi (dans un casse-croûte ou un restaurant) au cours de la dernière semaine d’école. La même tendance s’observe à l’échelle de la Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire ayant consommé quotidiennement au moins une boisson sucrée, des grignotines ou des sucreries au cours de la dernière semaine d'école selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, la proportion d’élèves qui consomment quotidiennement des boissons sucrées, des grignotines ou des sucreries tend à être plus élevée chez les élèves qui reçoivent un enseignement en anglais (42 c. 30 %). La même tendance s’observe en Montérégie.
VII. Santé buccodentaire
Proportion des élèves du secondaire se brossant les dents au moins deux fois par jour selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, une proportion plus élevée d’élèves déclarent se brosser les dents au moins deux fois par jour chez les anglophones que chez les francophones (84 c. 76 %) . La tendance s’observe en Montérégie.
Proportion des élèves du secondaire utilisant la soie dentaire tous les jours selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Quelle que soit la langue d’enseignement, environ le quart des élèves du secondaire du RTS de la Montérégie-Ouest et de la Montérégie rapportent utiliser la soie dentaire tous les jours.
VIII. Surplus de poids
Proportion des élèves du secondaire ayant un surplus de poids selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, en comparaison des francophones, une proportion supérieure d’élèves anglophones ont un surplus de poids (29 c. 21 %). La même tendance s’observe à l’échelle de la Montérégie. Note Les données concernant le poids sont à interpréter avec prudence puisqu’un bon nombre de jeunes n’ont pas répondu à la question, ce qui a pour effet d’augmenter la marge d’erreur de l’estimation. En effet, tout comme d’autres thèmes abordés dans les enquêtes, le poids est un sujet plus délicat.
IX. Violence La violence entraîne une série de conséquences négatives autant pour les victimes, que pour les auteurs et les témoins. Elle affecte leur santé mentale en diminuant leur estime de soi et en augmentant les manifestations d’anxiété et de dépression. Elle peut aussi affecter leur réussite éducative. Enfin, les victimes de violence peuvent se sentir rejetées et exclues et dans des cas extrêmes elle pourrait les mener à avoir des idéations suicidaires.
Proportion des élèves du secondaire ayant eu au moins un comportement d'agressivité directe selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, en 2010-2011, la moitié des élèves anglophones déclarent avoir eu au moins un comportement d’agressivité directe1. Cette proportion tend à être plus élevée que celle observée chez les élèves francophones (50 c. 37 %). La tendance s’observe en Montérégie. 1 Ce type d’agressivité fait référence à des comportements qui infligent de la douleur physique aux victimes, comme se battre, attaquer physiquement ou menacer.
Proportion des élèves du secondaire ayant eu au moins un comportement d'agressivité indirecte selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Environ les deux tiers des élèves anglophones et francophones du RTS de la Montérégie-Ouest déclarent avoir eu au moins un comportement d’agressivité indirecte1. En Montérégie, cela concerne une proportion inférieure d’élèves anglophones. 1 L’agressivité indirecte renvoie à des comportements plus subtils, et passant souvent inaperçus, permettant à un agresseur de blesser volontairement la personne visée, tout en conservant l’anonymat afin d’éviter d’être identifié et d’assumer les conséquences de ses actes (par exemple, le jeune devient ami avec quelqu’un d’autre pour se venger ou dit de vilaines choses dans le dos de la victime).
Proportion des élèves du secondaire ayant été victimes de violence à l'école ou sur le chemin de l'école ou de cyberintimidation selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, près de deux fois plus d’élèves anglophones que d’élèves francophones ont été victimes de violence à l’école ou sur le chemin de l’école ou de cyberintimidation durant l’année scolaire (65 c. 35 %). La même tendance s’observe en Montérégie.
X. Santé mentale Une bonne santé mentale n’est pas seulement l’absence de maladies. Elle se définit par un état de bien-être et d’équilibre dans lequel l’adolescent peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir son parcours scolaire et contribuer à la vie de sa communauté. Elle résulte d’interactions entre des facteurs biologiques, des facteurs psychologiques et des facteurs contextuels de la personne. Elle est influencée par des conditions multiples et interdépendantes telles que des conditions économiques, sociales, culturelles, environnementales et politiques.
Proportion des élèves du secondaire se situant au niveau élevé à l'échelle de détresse psychologique selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, près du tiers élève anglophones se situe au niveau élevé à l’échelle de détresse psychologique. Cette proportion tend à être plus élevée que chez les élèves francophones (22 %), sans toutefois que l’écart soit significatif au plan statistique. La même tendance s’observe en Montérégie. Note La détresse psychologique se caractérise par un ensemble d’émotions négatives ressenties par un individu qui, lorsqu’elles se présentent avec persistance, peuvent donner lieu à des troubles mentaux tels que la dépression et l’anxiété. Contrairement à ces derniers, l’indice de détresse psychologique n’est pas une évaluation diagnostique d’un trouble psychiatrique. Il permet plutôt d’estimer la proportion des personnes dont les symptômes d’ordre affectif sont assez nombreux et fréquents pour les affecter dans diverses sphères de leur vie sociale. À ce titre, il constitue un bon indicateur de l’état de santé mentale d’une population.
XI. Estime de soi, compétences sociales et environnement social
Proportion des élèves du secondaire se situant au niveau élevé à l'échelle d'estime de soi et diverses compétences sociales selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest, 2010-2011 Il semble que pour l’ensemble des compétences sociales présentées dans le graphique on n’observe pas de différence significative entre les élèves anglophones et francophones. L’empathie est la compétence sociale la plus présente chez les élèves du secondaire au RTS de la Montérégie-Ouest, et ce, peu importe la langue d’enseignement.
Proportion des élèves du secondaire se situant au niveau élevé quant au soutien social perçu selon l'environnement social et la langue d'enseignement RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 La majorité des élèves anglophones du RTS de la Montérégie-Ouest bénéficient d’un soutien social élevé de leurs parents (69 %) et de leurs amis (59 %). Ce soutien perçu dans l’environnement scolaire est toutefois beaucoup moins élevé, cela concerne environ quatre élèves sur dix. La même tendance s’observe chez les francophones. En comparaison des élèves francophones, les anglophones sont proportionnellement moins nombreux à déclarer un soutien social élevé de leurs amis (59 c. 74 %).
Proportion des élèves du secondaire dont les parents ont un niveau élevé de supervision parentale selon la langue d'enseignement, RTS de la Montérégie-Ouest et Montérégie, 2010-2011 Au RTS de la Montérégie-Ouest, environ quatre élèves anglophones sur dix déclarent un niveau élevé de supervision parentale, soit une proportion légèrement supérieure à celle observée chez les francophones (41 c. 35 %). La même tendance, mais non significative au plan statistique, s’observe à l’échelle de la Montérégie.
XIII. Faits saillants À NOTER QUE LES ÉCARTS RELEVÉS DANS CETTE SECTION NE SONT PAS TOUS SIGNIFICATIFS AU PLAN STATISTIQUE. L’OBJECTIF EST DE DÉGAGER UNE TENDANCE GÉNÉRALE AU REGARD DES DIFFÉRENTS INDICATEURS DE SANTÉ ANALYSÉS DANS CE PORTRAIT.
Faits saillants RTS de la Montérégie-Ouest Une proportion comparable de filles et de garçons étudient en anglais (48 c. 52 %) Deux fois plus d’élèves anglophones que francophones ont au moins un parent né à l’extérieur du Québec (26 c. 13 %) Environ six élèves anglophones sur dix (62 %) vivent au sein d’une famille biparentale Les trois quarts des élèves anglophones ont des parents détenant un diplôme d’études collégiales ou universitaires (76 %) Une proportion beaucoup plus élevée d’élèves anglophones que d’élèves francophones avaient un emploi au moment de l’enquête (53 c. 44 %)
Faits saillants Les élèves anglophones sont plus nombreux que les élèves francophones à : Consommer de l’alcool au cours des 12 derniers mois (67 c. 62 %) Avoir consommé de l’alcool façon excessive (53 c. 44 %) Être actifs durant les activités physiques de loisir et de transport (34 c. 24 %) Avoir eu des relations sexuelles au cours de leur vie (54 c. 42 %) Avoir eu des relations sexuelles vaginales avec 3 partenaires ou plus au cours de leur vie (33 c. 27 %) Consommer au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour (53 c. 47 %) Consommer au moins 3 portions de produits laitiers par jour (57 c. 44 %) Consommer quotidiennement au moins une boisson sucrée, des grignotines ou des sucreries (42 c. 30 %) Traduit une situation favorable
Faits saillants Les élèves anglophones sont plus nombreux que les élèves francophones à : Avoir un surplus de poids (29 c. 21 %) Avoir eu des comportement d’agressivité directe (50 c. 37 %) Avoir été victimes de violence à l’école ou sur le chemin de l’école ou de cyberintimidation (65 c. 35 %) Avoir un niveau de détresse psychologique élevé (32 c. 22 %) Avoir des parents dont le niveau de supervision parentale est élevé (41 c. 35 %) Traduit une situation favorable
Faits saillants Les élèves anglophones sont moins nombreux que les élèves francophones à : Ne pas fumer la cigarette (81 c. 88 %) Déjeuner tous les jours avant de commencer l’école (47 c. 60 %) Avoir un soutien social élevé de leurs amis (59 c. 74 %) Traduit une situation favorable