L’ECHEC SCOLAIRE
L’ECHEC SCOLAIRE « Quand j’entre dans la classe, je deviens moins que rien. Un paquet de points gris qui se pressent contre les paupières en fermant les yeux. J’ai laissé mon vrai monde à la porte. Et dans celui de l’école, je ne sais pas me conduire » Annie Ernaux, Les Armoires vides (cité par Mazeau, 2005, p.229)
Pour les enfants en difficultés Viau (1999) L’école n’est pas un endroit où ils peuvent s’épanouir comme les autres, mais un lieu qui leur renvoie constamment une image de soi négative.
Perception des élèves en difficultés Viau (1999) 1/4 L’échec suite à des efforts intenses est plus dommageable en ce qui concerne les perceptions de soi que l’échec qui suit un investissement de moindre énergie. Pourquoi me forcer ?
Perception des élèves en difficultés Viau (1999) 2/4 Ils considèrent l’effort comme une menace, comme un palliatif au manque d’intelligence et évitent d’y recourir afin de préserver une image de soi plus positive. Je suis nul !
Perception des élèves en difficultés Viau (1999) 3/4 Ils sont peu enclins à demander de l’aide parce qu’ils considèrent que l’aide est donnée aux élèves incompétents et que demander de l’aide revient à avouer son impuissance. Je préfère rester dans mon ignorance!
Perception des élèves en difficultés Viau (1999) 4/4 Ils expriment publiquement leur désintérêt plutôt que leurs difficultés afin de préserver une image positive auprès de leurs pairs. Ils en viennent à s’absenter de l’école le plus souvent possible et, en bout de ligne, à décrocher. C’est nul l’école!