Sur des images de Josette et Alain Lilymage présente Sur des images de Josette et Alain
Clin d'oeil sur Saragosse
Saragosse est située sur l'Èbre à mi-chemin entre Madrid et Barcelone, environ 300 kilomètres de chacune d'elles, et à 340 kilomètres de Valence. Saragosse, capitale de l’Aragon, est la cinquième ville d’Espagne. Elle est surnommée « ville des quatre cultures » pour avoir été occupée successivement par les Ibères, les Romains, les Musulmans et les Chrétiens. Elle offre un patrimoine culturel et artistique riche comme la basilique Nuestra Señora del Pilar et le Palais Aljaferia.
La maquette du palais Aljaferia après tous les agrandissements au fil des siècles. Cet ensemble est composé de plusieurs palais. Le premier, celui de Taïfa (IXe s.) sous la dynastie des Houdides, de Pierre IV (XIVe s.) et le dernier, des rois catholiques (XVe s.). L’importance de ce château-palais réside en ce qu'il est l'unique témoignage conservé d'un grand édifice de l'architecture islamique en Espagne à l'époque des Taïfas.
s.XV s.XVIe Le palais Taïfa initié par Al-Muqtadir. En orange, les ajouts de Pierre IV. Evolution de la construction du palais ‘la Aljaferia’, au long des siècles. La tour du trouvère s.XV s.XVIe Enfin fut construit un mur extérieur de fortifications avec des bastions dans les coins et une fosse imposante. Le violet indique le palais des rois catholiques. Le roi Philippe II consolida ‘la Aljafería’ comme une citadelle fortifiée
Le palais de l’Aljaferia, ’Palacio de la Aljafería’ en espagnol, est un palais fortifié construit durant la seconde moitié du XIe siècle, à l'époque d'Al-Muqtadir, à Saragosse. Il reflète la splendeur de la taïfa de Saragosse au moment de son apogée politique et culturel. Après la reconquête de Saragosse en 1118 par Alphonse 1er le Batailleur, le palais servit de résidence aux rois catholiques d’Aragon dont ‘la Aljaferia’ devint le principal élément de diffusion de l’art mudéjar aragonais. Il devint la résidence royale de Pierre IV le Cérémonieux. en 1492, fut menée la reconversion des appartements de l'étage principal en palais des rois catholiques. En 1593, fut mise en chantier une autre reconversion qui en fit une forteresse militaire, dans un style Renaissance, et plus tard encore, une caserne. Le palais eut aussi à subir d'autres transformations et déprédations, en particulier durant le siège de Saragosse de la guerre d'Indépendance, jusqu'à sa restauration dans la seconde moitié du XXe siècle. Le palais est actuellement le siège du Parlement d'Aragon.
Le plus ancien édifice de ‘la Aljaferia’ est la Tour du Trouvère, nom qui lui est donné à la suite d'une œuvre dramatique d'Antonio García Gutiérrez, Le Trouvère, de 1836. Il s'agit d'une tour défensive datant de la fin du IXe siècle. Sur la forme de base quadrangulaire s'élèvent cinq étages, édifiés durant la période où gouverna le premier Toujibide, Muhammad Alanqar (es), nommé par Muhammad Ier, émir indépendant de Cordoue. Sa fonction, durant les IXe et Xe siècles, fut celle de tour de garde et de bastion défensif; une douve l’entourait. Elle fut intégrée, par les Houdides, à la structure du palais-château constituant une des tours de l’enceinte défensive de la façade nord de la forteresse. Lors de la « Reconquista », elle était utilisée comme donjon puis, en 1486, l’Inquisition la transforma en prison. Cette tour-prison fut également utilisée durant les XVIIIe et XIXe siècles, ce dont témoignent les nombreux graffiti.
Intérieur de la mosquée, vue frontale du mihrab. Une porte du palais islamique.
La disposition générale du palais adopte l'archétype des châteaux omeyyades du désert de Syrie et de Jordanie de la première moitié du VIIIe siècle. L'architecture de ‘la Aljafería’ rend hommage à ce modèle de château-palais : la zone noble est située sur le segment central de la base carrée, bien que l'alignement des côtés ne soit pas régulier. C'est le rectangle central qui accueille les appartements princiers, organisés autour d'un patio muni de bassins d'eau potable face aux portiques nord et sud d'où partent les salons royaux.
Une galerie du patio Sainte-Isabelle. Plafond à caissons du palais des rois catholiques.
Détails des arcs du palais islamique.
Salle islamique ouverte
Dans la salle islamique ouverte, un groupe d’écoliers écoute, très attentivement, les explications du maitre.
Pièce du côté nord, le triple accès au Salon Doré.
Couloir est du patio Sainte-Isabelle. Porte islamique.
Une autre porte du palais islamique.
Palais islamique
Le patio Sainte-Isabelle du palais islamique vu à travers les arcs de la galerie.
Le patio Sainte-Isabelle est le point d’union du palais islamique Le patio Sainte-Isabelle est le point d’union du palais islamique. On pouvait y accéder depuis les portiques nord et sud, et probablement depuis les chambres et dépendances est et ouest.
Le patio Sainte-Isabelle vu sous un autre angle.
A gauche, un couloir donnant accès aux salles nobles et, à droite, le palais des rois catholiques.
Vue du patio Sainte-Isabelle depuis le sud sur la façade nord Vue du patio Sainte-Isabelle depuis le sud sur la façade nord. Au-dessus du palais islamique, au premier étage, les ouvertures éclairant la galerie du palais des rois catholiques.
Durant les dernières années du XVe siècle, les Rois catholiques ordonnent la construction d'un palais dans l'aile nord de la structure andalouse, formant un deuxième étage au palais existant.
La chapelle Saint-Martin fut construite à partir des pans de murs fortifiés de l'angle nord-est des murailles. Une des tours est même utilisée comme sacristie. De facture gothico-mudéjare, ce bâtiment se compose de deux nefs, chacune comportant trois tronçons, orientées à l'origine vers l'est. Elles s'appuient sur deux piliers formés de semi-colonnes adossées à mi-hauteur du pilier. Cet agencement est rappelé par les structures de quatre petits arcs contigus qui hébergent le blason des rois d'Aragon sur les pendentifs du portail, érigé dans la première décennie du xve siècle. Le portail mudéjar de briques, construit sous Martin Ier d'Aragon s'ouvre sur la nef sud. Il se compose d'un arc en anse de panier surbaissé abrité par un arc pointu aux dimensions plus imposantes. Les deux arcs marquent un double alfiz représentant des motifs formant des ovales. Les deux médaillons formés par une série de quatre petits arcs abritent le blason du royaume d'Aragon.
Plafond à caissons du palais des Rois catholiques.
Le plafond de la salle du trône a des dimensions imposantes Le plafond de la salle du trône a des dimensions imposantes. L'intérieur de ces caissons est formé par des octogones avec un fleuron central de feuillage frisé se concluant en pommes de pin retombantes qui symbolisent la fertilité et l'immortalité. Cette structure était reflétée sur le sol : trente carrés avec leurs octogones. (palais des Rois catholiques)
Plafond à caissons du palais des Rois catholiques.
Plafond à caissons, orné d’emblèmes et écussons, du palais des Rois catholiques.
La porte principale d'accès à la salle du trône, formée par un arc trilobulé outrepassé, est ornée d'un tympan de cinq lobules au centre duquel le blason de la monarchie des Rois catholiques. Ce sont les blasons des royaumes de Castille, Léon, Aragon, de Castille, León, Aragon, Sicile et Grenade, soutenu par deux lions.
Deux amples baies vitrées de triple arc mixtiligne illuminent l’intérieur des salles royales.
L’Ebre
A gauche, les clochers de la basilique Notre-Dame del Pilar, au centre, ceux de l’église Saint-Jean de los Panetes et, à droite, c’est le Toreon de la Zuda. Ce dernier édifice abrite l’Office d tourisme.
La place Notre-Dame del Pilar
Clochers de l’église Saint-Jean de los Panetes. Clochers de la basilique Notre-Dame del Pilar.
Les clochers de la basilique Notre-Dame del Pilar.
Détails de la superbe architecture très harmonieuse et élégante d’une tour.
Détails du fronton de la basilique.
Autres détails du fronton de la basilique.
A gauche de la place Notre-Dame del Pilar, la mairie et, au fond, la cathédrale.
Les différents clochers de la basilique Notre-Dame del Pilar
La mairie
Le parvis de la cathédrale Saint-Sauveur .
Le Foro César Auguste est situé sur le parvis de la cathédrale Saint-Sauveur.
Mur de la la cathédrale Saint-Sauveur de Saragosse, appelée plus communément ‘la Seo’.
Mur de la cathédrale ‘la Seo’.
Murs de la cathédrale « la Seo ».
Murs de la cathédrale ‘la Seo’.
Mur de la cathédrale ‘la Seo’.
Photos aimablement offerts par Josette et Alain que je remercie chaleureusement. Informations prises auprès de mes amis et sur le Net. Musique typique espagnole interprétée à la guitare. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : Juillet 2017 lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés chez : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com
Au Revoir