Présentateur / Direction / Date POST-test Vaccination pour l’infirmière-auxiliaire ASPECTS LÉGAUX Présentateur / Direction / Date Jean-Luc Grenier md Josée Carrier inf Direction de la santé publique 2018
Introduction Ceci est le post-test de la formation « Vaccination pour l’infirmière auxiliaire, aspects légaux» Veuillez porter une attention particulière aux questions que vous raterez ! Il est suggéré d’en discuter avec votre supérieure lors de votre première assignation en vaccination, pour éclaircir les points confus s’il y a lieu.
Question 1- Le protocole d’immunisation du Québec (PIQ) regroupe l’ensemble des informations techniques et scientifiques nécessaire pour l’administration des vaccins C’est l’outil d’application des programmes de vaccination adoptés par le ministère de la santé et des services sociaux (MSSS). Le PIQ est la « bible » du vaccinateur VRAI FAUX
Question 2- Les indications contenues dans la monographie du vaccin ont prépondérance sur les indications du protocole d’immunisation du Québec Le PIQ a prépondérance sur tout autre document en matière de vaccination, incluant la monographie des vaccins VRAI FAUX
Question 3- Il est de la responsabilité du professionnel qui vaccine de maintenir ses connaissances à jour avant d’effectuer des quarts de travail en vaccination Avant de participer à une clinique de vaccination massive, l’infirmière et l’infirmière auxiliaire doivent s’assurer de la mise à niveau de leur connaissance. Il en revient de leur responsabilité professionnelle VRAI FAUX
Question 4- En campagne de vaccination massive dans la communauté (scolaire ou influenza), le vaccinateur n’a pas à déclarer une erreur d’administration avec un rapport d’accident/incident puisque ce qui prime est d’administrer rapidement aux plus d’usagers possibles le vaccin pour éviter une épidémie Tout professionnel de la santé qui vaccine une personne est tenu de déclarer la survenue d’un incident ou d’un accident (mauvais vaccin , technique inadéquate…). Faute d’ordinateur et de réseau internet sur place, le formulaire papier AH-223 peut être complété et saisi par une personne désignée à l’arrivée au CLSC VRAI FAUX
Question 5- L’infirmière auxiliaire contribue à la vaccination en vertu du code des professions; Ainsi, dans le cadre d’une activité découlant de l’application de la Loi sur la santé publique, l’infirmière auxiliaire contribue à la vaccination, alors que l’évaluation et la décision de la pertinence de vacciner et du produit à administrer relèvent de l’infirmière (analyse du questionnaire) L’infirmière auxiliaire peut décider du vaccin à administrer si l’usager a bien rempli son formulaire de vaccination et que selon ses réponses (soit non aux questions qui pouvaient démontrer une contre-indication) il était apte à recevoir le vaccin. Les usagers ayant répondu oui à une contre-indication seront alors dirigés à l’infirmière pour évaluation VRAI FAUX
Question 6- Chacun des professionnels assume l’entière responsabilité des actes qu’il pose dans le cadre de son activité réservée Le professionnel de la santé qui évalue ou administre un vaccin, en respectant les activités réservées que son champ de pratique lui permet, est entièrement responsable de l’acte qu’il pose. VRAI FAUX
Question 7- Les vaccins administrés doivent être inscrit au formulaire de vaccination pour saisie ultérieure dans le registre provincial de vaccination De plus, dans le cadre de la vaccination scolaire, les données seront saisies au carnet de vaccination de l’élève. Certains vaccins dont le Pneumovax peuvent aussi être inscrits sur un carton que l’usager garde en sa possession pour preuve de vaccination. La saisie au registre provincial sera effectuée ultérieurement par une agente administrative selon les politiques en vigueur (campagnes massives) VRAI FAUX
Question 8- La double identification du patient est requise avant de procéder à la vaccination En tout temps, soit à l’évaluation par l’infirmière et lors de l’administration du vaccin par l’infirmière auxiliaire, la double identification est de mise. C’est l’usager (ou son représentant) qui doit répondre aux 2 questions soit : nom et date de naissance VRAI FAUX
Question 9- Le délai maximum entre le moment où l’usager a été évalué par l’infirmière et le moment où l’infirmière auxiliaire administre le vaccin est de 3 heures L’infirmière auxiliaire doit préparer et administrer les vaccins dans les minutes qui suivent ou dans un délai maximum de 2 heures. De plus, si elle œuvre en CHSLD ou autre milieu, elle doit s’assurer qu’une infirmière est présente dans l’établissement et facile à joindre au moment de vacciner VRAI FAUX
Question 10- Le consentement verbal de l’usager ou son représentant légal est suffisant pour administrer le vaccin En vaccination, un consentement verbal est suffisant et c’est le plus utilisé. Pour un enfant accompagné d’une personne autre que le parent, il faut avoir le consentement écrit d’un des parents ou un consentement verbal obtenu par téléphone en présence d’un témoin. S’il s’agit d’une personne inapte il faut avoir le consentement écrit de son représentant légal ou un consentement verbal obtenu par téléphone en présence d’un témoin VRAI FAUX
Conclusion Maintenant que vous avez effectué le post-test, veuillez prendre en compte les difficultés que vous avez rencontrées et en parler avec votre supérieure lors de votre première assignation en vaccination. Poursuivez votre formation avec le cours concernant la manipulation et l’administration des vaccins.