Animation pédagogique de circonscription Le mercredi 30 mai 2012 Le Récit en Histoire Animation pédagogique de circonscription Le mercredi 30 mai 2012 Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012 Programme Le récit en Histoire. Les textes officiels. La place du récit dans notre enseignement. Mise en situation Des exemples de récits. Les supports. Mutualisation La mise en scène du récit La trace écrite. Exemple et prolongement… Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Extraits du Bulletin Officiel 19 juin 2008 Histoire L’étude des questions suivantes permet aux élèves d’identifier et de caractériser simplement les grandes périodes qui seront étudiées au collège. Elle s’effectue dans l’ordre chronologique par l’usage du récit et l’observation de quelques documents patrimoniaux. Il ne s’agit donc, en aucune façon, de traiter dans tous leurs aspects les thèmes du programme mais seulement de s’assurer que les élèves connaîtront les personnages ou événements représentatifs de chacune de ces périodes. Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Un retour vers des pratiques anciennes Une petite histoire de l’enseignement de l’Histoire. Avant 1960 : causes / évènements / conséquences. mémoriser et restituer. Vers 1970 : l‘élève construit son savoir. le cours dialogué : questions réponses Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Un retour vers des pratiques anciennes Une petite histoire de l’enseignement de l’Histoire. Vers 1980 : placer les élèves en situation d’historien. « étude » systématique des documents. Dénonciation de cette dérive dès 2005 : …….IA78 Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012 Etat des lieux La « dictature » du document en Histoire. (Philippe Claus) Il faut réhabiliter la parole de l’enseignant. (Michel Hagnerelle) L’idée est de donner à notre enseignement de l’Histoire un caractère incarné et vivant, se faire plaisir et faire plaisir. (Laurent Wirth) Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Pourquoi avoir recours au récit en histoire ? Le récit en Histoire c’est du sérieux : Le récit a une reconnaissance universitaire et s’inscrit dans les pratiques de notre matière. Il trouve sa place de plus en plus au collège : BO de 2008 sur le collège : Le récit par le professeur La parole de l’enseignant est indispensable pour capter l’attention des élèves grâce à un récit incarné. Le récit permet de dégager l’essentiel de ce qu’ils doivent retenir. Mais ce discours passe mal au collège…. D’où la nécessité, par l’institution, de justifier cette approche et la multiplication des documents d’accompagnement pour les enseignants du second degré. Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Pourquoi avoir recours au récit en Histoire ? Le récit répond à la question : « que s’est-il passé et pourquoi ? » Il ne permet pas de répondre à la contrainte majeure de l’enseignement de l’histoire, à savoir que l’élève ne peut avoir d’expérience directe d’un temps qu’il n’a pas vécu. Il peut, en substituant la parole à l’expérience, mieux qu’un tableau statistique ou des notes prises après l’analyse d’un document, rendre la dimension vécue du passé. Il incarne et sert à mettre en scène des acteurs, notamment collectifs, rappelant que la décision humaine est un des moteurs de l’histoire. Il sert à créer de l’enchainement dans la discontinuité par la mise en intrigue. Il comporte des moments descriptifs. Le récit permet le passage d’une situation à une autre, sous le coup de l’intervention d’un certain nombre de facteurs qui produisent une transformation. Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Pourquoi avoir recours au récit en Histoire ? Nous avons toute légitimité pour le faire : Diplômes universitaires de l’enseignant. Le sérieux de notre travail. La citation ou la présentation des ouvrages de référence. Des références . Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012 Le récit en Histoire Le récit est un texte écrit (même s’il peut être proféré à l’oral). Forme construite et réfléchie. Le récit déploie une succession d’actions temporelles. C’est un parcours dans le temps qui débouche sur une situation finale. Respect d’une structure chronologique, datation, si possible, d’au moins une partie des actions. Le récit historique est marqué par l’engagement d’actants. L’action d’un récit en histoire est menée par des acteurs individuels ou collectifs concrets ou abstraits. Un récit historique est une mise en intrigue. Pas une simple chronologie mais un agencement des actions. Il faut donner un sens au récit (problématisation). Un récit historique intègre l’explication historique, parfois la résonance historique. Les affirmations sont justifiées par des preuves. Les faits sont expliqués (buts et/ou motifs). Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Le récit et la production d’écrits Le récit invite à faire écrire les élèves. A charge pour nous de trouver les occasions de mettre les élèves en situation d’apprentissage. Quelques pistes : Résumer un récit de l’enseignant. Terminer un récit commencé par l’enseignant. Démonter l’organisation interne du récit (parties). Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Tentative de conclusion Le récit est donc un moyen pédagogique au service des apprentissages en histoire. Si les élèves doivent apprendre à raconter, tout au long de leur scolarité, de façon plus ou moins complexe, en donnant de plus en plus de poids à l’explication, ils doivent le faire pour dire de l’histoire, non parce qu’il s’agit d’un exercice scolaire, mais parce qu’il s’agit d’un mode d’exposition et d’acquisition de connaissances et de raisonnements. Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012
Jean-Louis Roussel - IUFM - 2012