1936 Une coalition de gauche, le Front Populaire se présente aux élections législatives.
Le Front Populaire vu par les partis de droite.
Le Front Populaire remporte les élections.
Léon Blum devient président du Conseil.
Des grèves éclatent suite à des licenciements.
Le mouvement s’étend rapidement.
Tous les secteurs sont touchés.
Les ouvriers = 60 % de la population active.
Plus de 9 000 usines occupées jour et nuit.
Plus de 2 millions de grévistes.
Le pays est paralysé, les magasins fermés).
Des grèves pacifiques, dans l’allégresse et la joie.
Il règne un climat révolutionnaire, dans l’espoir de renverser le système capitaliste.
On réclame des hausses de salaire, l’arrêt des licenciements arbitraires, l’amélioration des conditions et des cadences de travail...
7 juin 1936: les accords Matignon entre le patronat et la CGT (augmentation des salaires, contrats collectifs, salaire minimal, libertés syndicales, etc...)
Suite aux grèves massives, les représentants du patronat ont cédé pour relancer la production dans les usines.
Puis vinrent la semaine de 40 heures et les congés payés...
La loi du 20 juin 1936 prescrit un minimum de deux semaines de congés par an pour tous les salariés français.
Peu de Français peuvent s'offrir une automobile.
Alors on enfourche vélos et tandems pour s'échapper.
Pas très loin, on peut profiter de la campagne.
Il n’y a pas pour autant une explosion du tourisme.
La plupart des franciliens se contentent des bords de la Seine ou de la Marne.
Léo Lagrange met en place le « billet populaire ».
Le «billet populaire de congé annuel» permet de prendre le train avec 60 % de réduction
En 1936, 600 000 français partiront en train.
Les plages de Normandie sont les destinations favorites.
Les citadins qui n'ont encore jamais vu la mer veulent « prendre une bouffée d'air marin ».
Faire des châteaux de sable.
Les stations à la mode sont les plus prisées quand elles sont desservies par le chemin de fer.
Avant 1936, les vacances ne sont l'apanage que des classes les plus aisées, logées dans des hôtels. Elles découvrent maintenant le tourisme populaire.
Les bourgeois appellent dédaigneusement ces nouveaux vacanciers les « congés payés ».
Marée haute et marée basse.
Apprendre à nager.
Les patrons à l'hôtel, les ouvriers au camping.
Le camping d'avant-guerre se vit à la dure.
On plante une toile de tente sur un carré de pelouse ou de terre, juste pour profiter du grand air.
En 1937, 1,7 millions de français profiteront des congés payés.
FIN