4. Comment sécuriser sa prescription d’AVK ? Informer et éduquer son patient +++ (médecins + pharmaciens) S’assurer que l’on possède les contacts du patient : numéro de téléphone (fixe + mobile) Lui remettre un carnet d’anticoagulant et insister sur son entretien à chaque INR dosé Noter l’objectif de l’INR sur toutes les ordonnances du patients (NB : INR compris entre 2 et 3) Prévoir une ordonnance de vitamine K « conduite à tenir en cas de surdosage » Doser l’INR 3 jours après toute modification d’ordonnance comprenant des AVK Eviter de prescrire les 2 posologies de wafarine ( 2 et 5 mg) sur la même ordonnance Rédiger les ordonnances en milligrammes et non en comprimés Julie Champelovier - Interne en médecine générale - 29/11/2018
5. Conclusion Les AVK ont encore toute leur place dans le traitement anticoagulant au long cours Molécule dont les accidents iatrogènes (hémorragies) sont encore trop fréquents Prise en charge ambulatoire complexe et anxiogène des surdosages ! Nombreux dysfonctionnement entre les différents acteurs de santé qu’il faut prendre en charge rapidement (médecins/IDE/pharmaciens/biologistes) La warfarine est une AVK peu connue en France, pourtant c’est l’AVK de référence internationale donc son utilisation doit se répandre ! Julie Champelovier - Interne en médecine générale - 29/11/2018
Questions ? Julie Champelovier - Interne en médecine générale - 29/11/2018